Les trois disciplines sportives les plus porteuses du sport algérien : l'athlétisme, le judo et la boxe sont soumises aux tests sérieux que sont les Championnats du monde. L'athlétisme à Berlin, le judo à Rotterdam et la boxe à Milan. Cette occasion, est, surtout, une bonne opportunité pour procéder à une évaluation réelle, basée sur des critères objectifs pour essayer de voir loin, au moins jusqu'en 2012, l'année des Jeux Olympiques de Londres. Une année après les jeux Olympiques de Pékin 2008, ces disciplines affrontent de nouveau l'élite mondiale de haut niveau à l'occasion des championnats du monde. En athlétisme, c'est le flop ! Ceux qu'on attendait le plus ont raté leur sortie, une nouvelle fois. Les athlètes algériens n'ont plus la gagne et le 1.500 mètres qui cache la forêt n'aura réussi qu'à entretenir un espoir qui n'en est finalement pas un. Comme à Pékin, l'athlétisme algérien a montré ses limites. Les limites de ceux qui l'ont dirigé surtout et qui l'ont conduit là où il est, avec la complicité active du COA. Autre sport à avoir donné des satisfactions, le judo. Le judo a effectivement réussi à grimper les échelons pour se retrouver parmi les sports algériens capables de se frayer une place sur les podiums dans les grands rendez-vous sportifs planétaires. À partir de 2005, avec un vice-champion du monde et une médaille de bronze aux Championnats du monde Caire, le judo est devenu «sport majeur». Une médaille d'argent et une en bronze sont venues confirmer la bonne santé de notre judo lors des Jeux Olympiques de Pékin, l'année dernière. Une année plus tard, la continuité n'est pas au rendez-vous, nos judokas rentrent bredouilles au pays. C'est la faute à qui ? Certains estiment -et cela reste leur avis- que le responsable numéro 1 est un décret exécutif. Amar Benyekhlef qui a déserté la sélection au moment du départ pour Rotterdam estime que «la préparation n'était pas bonne !». Inutile de s'étaler sur Soraya Haddad qui a tourné le dos à l'équipe nationale pour les raisons que tout le monde connaît. En tout cas, c'est une sordide affaire d'affinité qui n'a aucun rapport avec le sport de haut niveau… Ces sports sont les seuls à avoir réussi à donner des satisfactions au peuple algérien en remportant des titres et podiums olympiques et Mondiaux. Mais, c'est la boxe qui reste la référence parce qu'il s'agit d'un sport, traditionnellement, très prisé et particulièrement apprécié des Algériens. C'est le sport qui a devancé tous les autres pour monter sur le podium des JO, à Los Angeles, en 1985. Depuis Moussa et Zaoui, il y a eu feu Soltani, Bahar et, enfin Allalou en 2000, à Sydney. Et plus rien depuis ! La nouvelle génération -encore une- se trouve à Milan pour disputer des championnats du monde où la concurrence est très rude. Qu'en sera-t-il ? Mais, ne perdons pas de vue que l'essentiel est de se concentrer sur les Jeux Olympiques 2012. Et dès aujourd'hui, sans attendre demain. Il sera peuts-être trop tard. Les trois disciplines sportives les plus porteuses du sport algérien : l'athlétisme, le judo et la boxe sont soumises aux tests sérieux que sont les Championnats du monde. L'athlétisme à Berlin, le judo à Rotterdam et la boxe à Milan. Cette occasion, est, surtout, une bonne opportunité pour procéder à une évaluation réelle, basée sur des critères objectifs pour essayer de voir loin, au moins jusqu'en 2012, l'année des Jeux Olympiques de Londres. Une année après les jeux Olympiques de Pékin 2008, ces disciplines affrontent de nouveau l'élite mondiale de haut niveau à l'occasion des championnats du monde. En athlétisme, c'est le flop ! Ceux qu'on attendait le plus ont raté leur sortie, une nouvelle fois. Les athlètes algériens n'ont plus la gagne et le 1.500 mètres qui cache la forêt n'aura réussi qu'à entretenir un espoir qui n'en est finalement pas un. Comme à Pékin, l'athlétisme algérien a montré ses limites. Les limites de ceux qui l'ont dirigé surtout et qui l'ont conduit là où il est, avec la complicité active du COA. Autre sport à avoir donné des satisfactions, le judo. Le judo a effectivement réussi à grimper les échelons pour se retrouver parmi les sports algériens capables de se frayer une place sur les podiums dans les grands rendez-vous sportifs planétaires. À partir de 2005, avec un vice-champion du monde et une médaille de bronze aux Championnats du monde Caire, le judo est devenu «sport majeur». Une médaille d'argent et une en bronze sont venues confirmer la bonne santé de notre judo lors des Jeux Olympiques de Pékin, l'année dernière. Une année plus tard, la continuité n'est pas au rendez-vous, nos judokas rentrent bredouilles au pays. C'est la faute à qui ? Certains estiment -et cela reste leur avis- que le responsable numéro 1 est un décret exécutif. Amar Benyekhlef qui a déserté la sélection au moment du départ pour Rotterdam estime que «la préparation n'était pas bonne !». Inutile de s'étaler sur Soraya Haddad qui a tourné le dos à l'équipe nationale pour les raisons que tout le monde connaît. En tout cas, c'est une sordide affaire d'affinité qui n'a aucun rapport avec le sport de haut niveau… Ces sports sont les seuls à avoir réussi à donner des satisfactions au peuple algérien en remportant des titres et podiums olympiques et Mondiaux. Mais, c'est la boxe qui reste la référence parce qu'il s'agit d'un sport, traditionnellement, très prisé et particulièrement apprécié des Algériens. C'est le sport qui a devancé tous les autres pour monter sur le podium des JO, à Los Angeles, en 1985. Depuis Moussa et Zaoui, il y a eu feu Soltani, Bahar et, enfin Allalou en 2000, à Sydney. Et plus rien depuis ! La nouvelle génération -encore une- se trouve à Milan pour disputer des championnats du monde où la concurrence est très rude. Qu'en sera-t-il ? Mais, ne perdons pas de vue que l'essentiel est de se concentrer sur les Jeux Olympiques 2012. Et dès aujourd'hui, sans attendre demain. Il sera peuts-être trop tard.