La situation restait tendue et incertaine, hier, au Gabon, au lendemain de la victoire annoncée d'Ali Bongo à la présidentielle, de nouveaux incidents ayant secoué dans la nuit Port-Gentil, la capitale économique, tandis que le calme était revenu à Libreville. La situation restait tendue et incertaine, hier, au Gabon, au lendemain de la victoire annoncée d'Ali Bongo à la présidentielle, de nouveaux incidents ayant secoué dans la nuit Port-Gentil, la capitale économique, tandis que le calme était revenu à Libreville. Les autorités, qui avaient déjà pris jeudi des mesures renforçant la sécurité après les premières violences post-électorales en instaurant notamment un couvre-feu à Port-Gentil, ont durci le ton vendredi. Le gouvernement "ne saurait tolérer la volonté de chaos qui anime certains candidats et leurs militants, dont l'objectif (...) est de plonger le pays dans les abîmes d'une violence politique", selon un communiqué officiel, qui ne cite aucun nom mais accuse "certains candidats" d'avoir appelé "la population à une contestation violente des résultats". Les manifestations post-électorales les plus violentes ont été enregistrées à Port-Gentil, capitale économique abritant le siège de la plupart des compagnies pétrolières opérant dans le pays, où des violences se sont poursuivies dans la nuit de jeudi à vendredi en dépit du couvre-feu. Des commerces ont été pillés et des stations-service incendiées par des groupes actifs jusqu'au petit matin. 53 personnes ont été interpellées, selon des sources de police et de gendarmerie. La veille, alors qu'étaient égrenés les résultats de l'élection présidentielle du 30 août, des manifestants avaient attaqué la prison, libérant les détenus avant de dresser des barricades dans le centre-ville. Peu après la publication des résultats, le consulat général de France dans la ville a été incendié. Des manifestants ou pillards s'en sont aussi pris à des installations du groupe pétrolier français Total et du groupe franco-américain Schlumberger. Au moins trois femmes ont été blessées, selon des sources officielles françaises et gabonaises. Le calme était revenu, revenu matin dans la ville, où la circulation était réduite et les commerces étaient fermés. Les quartiers résidentiels et le centre-ville étaient sécurisés et des patrouilles étaient visibles dans les rues. Le gouvernement gabonais a relevé de ses fonctions le gouverneur de la région de l'Ogooué maritime (ouest) incluant Port-Gentil, Jean-Marie Beka B'Obame, en raison de sa passivité pendant les violences, selon un haut responsable de l'administration. La nuit a en revanche été calme à Libreville, où des incidents s'étaient déroulés la veille dans plusieurs quartiers. Les activités ont repris vendredi matin, sans toutefois connaître leur rythme habituel. La plupart des stations-service étaient fermées, comme de nombreux commerces. Le Conseil des ministres, réuni jeudi, a exhorté les Gabonais "à accepter le verdict des urnes" et annoncé "un renforcement des mesures de sécurité sur toute l'étendue du territoire", sans plus de détails. Les forces de l'ordre ont été invitées à s'abstenir "de violences" dans leur mission mais à "réagir avec fermeté et promptitude pour mettre fin au désordre et garantir la sécurité de tous". Selon les résultats officiels de ce scrutin à un tour, Ali Bongo, 50 ans, candidat du parti au pouvoir et fils du défunt président Omar Bongo Ondimba, a remporté la présidentielle avec 41,73% des suffrages. Il devance l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame (25,88%), et Pierre Mamboundou (25,22%) qui revendiquent la victoire et contestent ces résultats. Les autorités, qui avaient déjà pris jeudi des mesures renforçant la sécurité après les premières violences post-électorales en instaurant notamment un couvre-feu à Port-Gentil, ont durci le ton vendredi. Le gouvernement "ne saurait tolérer la volonté de chaos qui anime certains candidats et leurs militants, dont l'objectif (...) est de plonger le pays dans les abîmes d'une violence politique", selon un communiqué officiel, qui ne cite aucun nom mais accuse "certains candidats" d'avoir appelé "la population à une contestation violente des résultats". Les manifestations post-électorales les plus violentes ont été enregistrées à Port-Gentil, capitale économique abritant le siège de la plupart des compagnies pétrolières opérant dans le pays, où des violences se sont poursuivies dans la nuit de jeudi à vendredi en dépit du couvre-feu. Des commerces ont été pillés et des stations-service incendiées par des groupes actifs jusqu'au petit matin. 53 personnes ont été interpellées, selon des sources de police et de gendarmerie. La veille, alors qu'étaient égrenés les résultats de l'élection présidentielle du 30 août, des manifestants avaient attaqué la prison, libérant les détenus avant de dresser des barricades dans le centre-ville. Peu après la publication des résultats, le consulat général de France dans la ville a été incendié. Des manifestants ou pillards s'en sont aussi pris à des installations du groupe pétrolier français Total et du groupe franco-américain Schlumberger. Au moins trois femmes ont été blessées, selon des sources officielles françaises et gabonaises. Le calme était revenu, revenu matin dans la ville, où la circulation était réduite et les commerces étaient fermés. Les quartiers résidentiels et le centre-ville étaient sécurisés et des patrouilles étaient visibles dans les rues. Le gouvernement gabonais a relevé de ses fonctions le gouverneur de la région de l'Ogooué maritime (ouest) incluant Port-Gentil, Jean-Marie Beka B'Obame, en raison de sa passivité pendant les violences, selon un haut responsable de l'administration. La nuit a en revanche été calme à Libreville, où des incidents s'étaient déroulés la veille dans plusieurs quartiers. Les activités ont repris vendredi matin, sans toutefois connaître leur rythme habituel. La plupart des stations-service étaient fermées, comme de nombreux commerces. Le Conseil des ministres, réuni jeudi, a exhorté les Gabonais "à accepter le verdict des urnes" et annoncé "un renforcement des mesures de sécurité sur toute l'étendue du territoire", sans plus de détails. Les forces de l'ordre ont été invitées à s'abstenir "de violences" dans leur mission mais à "réagir avec fermeté et promptitude pour mettre fin au désordre et garantir la sécurité de tous". Selon les résultats officiels de ce scrutin à un tour, Ali Bongo, 50 ans, candidat du parti au pouvoir et fils du défunt président Omar Bongo Ondimba, a remporté la présidentielle avec 41,73% des suffrages. Il devance l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame (25,88%), et Pierre Mamboundou (25,22%) qui revendiquent la victoire et contestent ces résultats.