L'exécutif sahraoui a exprimé le souhait des Sahraouis que cette visite «permette au peuple français de faire pression sur son gouvernement pour l'amener à renoncer à sa position en faveur de la politique d'occupation et d'annexion par la force» L'exécutif sahraoui a exprimé le souhait des Sahraouis que cette visite «permette au peuple français de faire pression sur son gouvernement pour l'amener à renoncer à sa position en faveur de la politique d'occupation et d'annexion par la force» Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a saisi, jeudi, l'occasion d'une visite qu'effectue une délégation d'élus locaux français aux camps de réfugiés sahraouis pour la remise d'aides humanitaires au peuple sahraoui dans le cadre de la solidarité entre les peuples français et sahraoui, pour appeler la France à renoncer à sa position «en faveur de la politique d'occupation et d'annexion par la force» du Sahara Occidental par le Maroc. Le chef de l'exécutif sahraoui a exprimé le souhait des Sahraouis que cette visite «permette au peuple français de faire pression sur son gouvernement pour l'amener à renoncer à sa position en faveur de la politique d'occupation et d'annexion par la force» et par là même, que «l'opinion publique française fera en sorte, à travers cette délégation, que la France assume son rôle de membre permanent au Conseil de sécurité dont la mission principale est la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde ». Affirmant que le 34e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a montré que le peuple sahraoui «va de l'avant et progresse» et qu' «il est déterminé plus que jamais à arracher son droit à l'autodétermination», le responsable sahraoui estime que la visite de la délégation des élus français aux camps de réfugiés «permet de rendre compte des souffrances du peuple sahraoui depuis 1975 à l'opinion publique française» et d' «informer les Français de la réalité du conflit lié à un processus de décolonisation entravé par l'invasion militaire et coloniale du Sahara Occidental». Il souligne dans ce sillage que «l'occupation du Sahara Occidental par le régime marocain entrave le développement et la démocratie», rappelant que le Front Polisario «poursuivra sa lutte sur la base des orientations de son 12e congrès pour le recouvrement de la souveraineté avec le soutien du peuple sahraoui et du mouvement de solidarité, notamment le gouvernement et le peuple algériens». De son côté, Mme Régine Villemont, présidente de l'association des amis de la RASD, membre de la délégation française, a mis en exergue la situation «déplorable» que vit le peuple sahraoui depuis plus de trois décennies en raison de sa lutte pour recouvrer sa liberté et garantir son droit à l'autodétermination. Par ailleurs, le gouvernement de la RASD et le Front Polisario se félicitent de la fidélité de l'Union africaine à ses principes et ses décisions telles que définis dans l'acte constitutif et dans les multiples résolutions adoptées sur le Sahara Occidental. Une résolution adoptée récemment par l'Organisation africaine réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. En adoptant cette position, l'UA entend accompagner, selon les déclarations faites jeudi à Tripoli par le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek et cité par l'agence de presse sahraouie SPS, «les efforts louables menés par les Nations unies dans le cadre du processus de paix au Sahara Occidental, dont l'UA est l'initiatrice et la coparraine». Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a saisi, jeudi, l'occasion d'une visite qu'effectue une délégation d'élus locaux français aux camps de réfugiés sahraouis pour la remise d'aides humanitaires au peuple sahraoui dans le cadre de la solidarité entre les peuples français et sahraoui, pour appeler la France à renoncer à sa position «en faveur de la politique d'occupation et d'annexion par la force» du Sahara Occidental par le Maroc. Le chef de l'exécutif sahraoui a exprimé le souhait des Sahraouis que cette visite «permette au peuple français de faire pression sur son gouvernement pour l'amener à renoncer à sa position en faveur de la politique d'occupation et d'annexion par la force» et par là même, que «l'opinion publique française fera en sorte, à travers cette délégation, que la France assume son rôle de membre permanent au Conseil de sécurité dont la mission principale est la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde ». Affirmant que le 34e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a montré que le peuple sahraoui «va de l'avant et progresse» et qu' «il est déterminé plus que jamais à arracher son droit à l'autodétermination», le responsable sahraoui estime que la visite de la délégation des élus français aux camps de réfugiés «permet de rendre compte des souffrances du peuple sahraoui depuis 1975 à l'opinion publique française» et d' «informer les Français de la réalité du conflit lié à un processus de décolonisation entravé par l'invasion militaire et coloniale du Sahara Occidental». Il souligne dans ce sillage que «l'occupation du Sahara Occidental par le régime marocain entrave le développement et la démocratie», rappelant que le Front Polisario «poursuivra sa lutte sur la base des orientations de son 12e congrès pour le recouvrement de la souveraineté avec le soutien du peuple sahraoui et du mouvement de solidarité, notamment le gouvernement et le peuple algériens». De son côté, Mme Régine Villemont, présidente de l'association des amis de la RASD, membre de la délégation française, a mis en exergue la situation «déplorable» que vit le peuple sahraoui depuis plus de trois décennies en raison de sa lutte pour recouvrer sa liberté et garantir son droit à l'autodétermination. Par ailleurs, le gouvernement de la RASD et le Front Polisario se félicitent de la fidélité de l'Union africaine à ses principes et ses décisions telles que définis dans l'acte constitutif et dans les multiples résolutions adoptées sur le Sahara Occidental. Une résolution adoptée récemment par l'Organisation africaine réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. En adoptant cette position, l'UA entend accompagner, selon les déclarations faites jeudi à Tripoli par le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek et cité par l'agence de presse sahraouie SPS, «les efforts louables menés par les Nations unies dans le cadre du processus de paix au Sahara Occidental, dont l'UA est l'initiatrice et la coparraine».