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Les pensions bloquées depuis octobre 2008
S.O.S. des retraités
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2009

Après une banale opération de décentralisation entre les différentes annexes de la CNR au niveau de la capitale, et pour des raisons pas très claires des centaines de retraités n'ont plus béneficié de leurs pensions depuis dix longs mois.
Après une banale opération de décentralisation entre les différentes annexes de la CNR au niveau de la capitale, et pour des raisons pas très claires des centaines de retraités n'ont plus béneficié de leurs pensions depuis dix longs mois.
Des centaines ou peut-être même des milliers de retraités à Alger, sont victimes d'un disfonctionnement au sein de la Caisse nationale des retraités de la wilaya d'Alger (CNR). Une banale opération de décentralisation a conduit à cette situation qui pénalise ainsi ces personnes du troisième âge, qui ont pourtant gagné le droit de profiter d'un repos bien mérité. Ces personnes ne touchent plus leurs pensions de retraite depuis plusieurs mois et cela en dépit de maintes réclamations auprès de leur caisse. «Après de longues années de labeur au service de notre pays, nous sommes contraints aujourd'hui à faire ces interminables chaînes pour supplier que l'on daigne régulariser nos misérables situations et que l'on voit de nouveau nos comptes alimentés de nos maigres subsisdes», déplorent plusieurs retraités au sujet de ce retard, pour ne pas dire blocage, abordés au niveau de l'agence de la CNR situé à Meissonier.
Selon nos interlocuteurs, cette situation remonte au mois d'octobre de l'année 2008 au moment où la direction de la CNR d'Alger avait décidé de procéder à un nouveau découpage administratif, il semblerait qu'au moment du transport des dossiers, certains se seraient égarés dans la nature pénalisant ainsi leurs proprétaires. Cette version semble un peu farfelue, puisque nous supposons que les services de la CNR doivent être informatisés et que même si des documents se seraient égarés entre un point «X» avant d'arriver au point «Y», il n'y a pas lieu de s'affoler puisque demeurent les supports informatiques renfermant certainement toutes les données nécessaires. Toujours est-il que les retraités, touchés par ce problème, affirment à qui veut les entendre que juste après cette opération de décentralisation, leurs comptes n'ont plus été alimentés. On les a même informé des transferts de leurs dossiers, mais sans toutefois pouvoir leur donner des explications satisfaisantes en ce qui concerne le paiement de leurs pensions. On nous expliquera, par exemple, que plusieurs retraités qui dépendaient de l'agence de Bab Azzoun, ont été transférés vers celle de Meissonier. Présents chaque jour, tôt le matin, au niveau de l'agence de Meissonier, les malheureux reçoivent l'immuable réponse au niveau du service des réclamations et des renseignements. «Patientez encore un peu, on va bientôt régulariser votre situation». Plusieurs agences CNR dans la capitale vivent, en ce moment, les mêmes interminables files : Bab Azzoun , Meissonier, Cheraga... Sans aucun revenu depuis bientôt une année, les malheureux expliquent : «Le drame, c'est que nous ne pouvons pas constituer un autre dossier, mais en revanche nous continuons à ne pas percevoir nos maigres pensions. C'est une situation kafkaenne et dramatique pour nous qui en sommes réduits à mendier notre pain quotidien». L'un d'eux intervient pour faire l'état des lieux de la situation. «C'est ma seule source de vie, voulez-vous que je tende la main alors que normalement j'ai ma petite retraite qui devrait pouvoir couvrir mes premiers besoins. Vous rendez vous compte de la gravité de notre situation, beaucoup parmi nous n'ont aucune autre source de revenus ni enfants pour les aider à passer ce cap difficile et qui a l'air surtout de s'éterniser « Ces retraités censés se reposer loin de tout stress continuent à leur âge de pâtir de la bureaucratie et lancent un appel aux responsables de la CNR les conjurant de mettre un terme à leur désarroi.
Des centaines ou peut-être même des milliers de retraités à Alger, sont victimes d'un disfonctionnement au sein de la Caisse nationale des retraités de la wilaya d'Alger (CNR). Une banale opération de décentralisation a conduit à cette situation qui pénalise ainsi ces personnes du troisième âge, qui ont pourtant gagné le droit de profiter d'un repos bien mérité. Ces personnes ne touchent plus leurs pensions de retraite depuis plusieurs mois et cela en dépit de maintes réclamations auprès de leur caisse. «Après de longues années de labeur au service de notre pays, nous sommes contraints aujourd'hui à faire ces interminables chaînes pour supplier que l'on daigne régulariser nos misérables situations et que l'on voit de nouveau nos comptes alimentés de nos maigres subsisdes», déplorent plusieurs retraités au sujet de ce retard, pour ne pas dire blocage, abordés au niveau de l'agence de la CNR situé à Meissonier.
Selon nos interlocuteurs, cette situation remonte au mois d'octobre de l'année 2008 au moment où la direction de la CNR d'Alger avait décidé de procéder à un nouveau découpage administratif, il semblerait qu'au moment du transport des dossiers, certains se seraient égarés dans la nature pénalisant ainsi leurs proprétaires. Cette version semble un peu farfelue, puisque nous supposons que les services de la CNR doivent être informatisés et que même si des documents se seraient égarés entre un point «X» avant d'arriver au point «Y», il n'y a pas lieu de s'affoler puisque demeurent les supports informatiques renfermant certainement toutes les données nécessaires. Toujours est-il que les retraités, touchés par ce problème, affirment à qui veut les entendre que juste après cette opération de décentralisation, leurs comptes n'ont plus été alimentés. On les a même informé des transferts de leurs dossiers, mais sans toutefois pouvoir leur donner des explications satisfaisantes en ce qui concerne le paiement de leurs pensions. On nous expliquera, par exemple, que plusieurs retraités qui dépendaient de l'agence de Bab Azzoun, ont été transférés vers celle de Meissonier. Présents chaque jour, tôt le matin, au niveau de l'agence de Meissonier, les malheureux reçoivent l'immuable réponse au niveau du service des réclamations et des renseignements. «Patientez encore un peu, on va bientôt régulariser votre situation». Plusieurs agences CNR dans la capitale vivent, en ce moment, les mêmes interminables files : Bab Azzoun , Meissonier, Cheraga... Sans aucun revenu depuis bientôt une année, les malheureux expliquent : «Le drame, c'est que nous ne pouvons pas constituer un autre dossier, mais en revanche nous continuons à ne pas percevoir nos maigres pensions. C'est une situation kafkaenne et dramatique pour nous qui en sommes réduits à mendier notre pain quotidien». L'un d'eux intervient pour faire l'état des lieux de la situation. «C'est ma seule source de vie, voulez-vous que je tende la main alors que normalement j'ai ma petite retraite qui devrait pouvoir couvrir mes premiers besoins. Vous rendez vous compte de la gravité de notre situation, beaucoup parmi nous n'ont aucune autre source de revenus ni enfants pour les aider à passer ce cap difficile et qui a l'air surtout de s'éterniser « Ces retraités censés se reposer loin de tout stress continuent à leur âge de pâtir de la bureaucratie et lancent un appel aux responsables de la CNR les conjurant de mettre un terme à leur désarroi.


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