L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se tiendra mercredi soir à Vienne sa 154ème session ordinaire sur fond d'un marché équilibré autour des 68 dollars le baril, devrait maintenir sa production inchangée, selon les dernières déclarations des ministres des pays membres et les commentaires des analystes. Cette réunion, qui se déroule à deux semaines du sommet du G20 à Pittsburgh aux Etats-Unis, se tiendra dans une conjoncture marquée, notamment, par des appels au maintien des plans de relance engagés depuis 2008 par les principales économies développées et émergentes, devrait également se solder par un appel au strict respect des quotas des pays membres de l'Organisation pétrolière. Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a ainsi exclu toute mesure allant vers le sens d'une baisse de production. Le président de l'Organisation, José Maria Botelho de Vasconcelos, a, lui aussi, soutenu que l'Opep ne devrait pas changer, aujourd'hui à Vienne, ses quotas de production. «Le système de quotas ne devrait pas être modifié", avait affirmé récemment à la presse M. Botelho de Vasconcelos, également ministre angolais du Pétrole. De son côté, le ministre koweïtien du Pétrole, cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah, a estimé à son arrivée à Vienne qu'une nouvelle réduction de la production de pétrole n'était pas nécessaire. «Mon sentiment» est qu'il ne faut «pas de nouvelle baisse» de production, a-t-il indiqué l'avant-veille de la réunion de l'Opep.Son homologue saoudien, Ali al-Nouaïmi, a, quant à lui, soutenu que les cours actuels du brut sont "bons pour tout le monde". Interrogé par la presse à son arrivée à la capitale autrichienne pour prendre part aux travaux de la réunion de l'Organisation, M. al-Nouaimi a estimé que le marché est "très stable et en bonne santé et qu'il est très bien approvisionné. Un avis partagé par le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, qui a plaidé pour un maintien de la production de l'Opep à ses niveaux actuels. «La situation actuelle de la demande de pétrole est meilleure qu'auparavant", a-t-il affirmé devant la presse mardi à Vienne. Ces déclarations viennent confirmer le sentiment général des 12 membres de l'Opep orienté vers le maintien des quotas de production, une décision qui devrait être perçue comme un geste positif par les principaux consommateurs à moins de deux semaines du sommet du G20 (24, 25 septembre à Pittsburgh) qui va discuter de la santé de l'économie mondiale, toujours vulnérable après une crise des plus graves. Les prix du pétrole ont évolué en hausse mardi en début d'échanges européens grimpant de 1,57 dollar à 68,10 dollars le baril à Londres et 1,56 dollar à 69,58 dollars à New York. Après avoir atteint un pic de 147 dollars en juillet 2008, les prix du pétrole ont ensuite chuter à 37 dollars en décembre avant de se stabiliser ces derniers mois autour de 70 dollars le baril. Signalons enfin que l'Opep oeuvre pour un baril à 75 dollars pour pouvoir continuer ses investissements. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se tiendra mercredi soir à Vienne sa 154ème session ordinaire sur fond d'un marché équilibré autour des 68 dollars le baril, devrait maintenir sa production inchangée, selon les dernières déclarations des ministres des pays membres et les commentaires des analystes. Cette réunion, qui se déroule à deux semaines du sommet du G20 à Pittsburgh aux Etats-Unis, se tiendra dans une conjoncture marquée, notamment, par des appels au maintien des plans de relance engagés depuis 2008 par les principales économies développées et émergentes, devrait également se solder par un appel au strict respect des quotas des pays membres de l'Organisation pétrolière. Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a ainsi exclu toute mesure allant vers le sens d'une baisse de production. Le président de l'Organisation, José Maria Botelho de Vasconcelos, a, lui aussi, soutenu que l'Opep ne devrait pas changer, aujourd'hui à Vienne, ses quotas de production. «Le système de quotas ne devrait pas être modifié", avait affirmé récemment à la presse M. Botelho de Vasconcelos, également ministre angolais du Pétrole. De son côté, le ministre koweïtien du Pétrole, cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah, a estimé à son arrivée à Vienne qu'une nouvelle réduction de la production de pétrole n'était pas nécessaire. «Mon sentiment» est qu'il ne faut «pas de nouvelle baisse» de production, a-t-il indiqué l'avant-veille de la réunion de l'Opep.Son homologue saoudien, Ali al-Nouaïmi, a, quant à lui, soutenu que les cours actuels du brut sont "bons pour tout le monde". Interrogé par la presse à son arrivée à la capitale autrichienne pour prendre part aux travaux de la réunion de l'Organisation, M. al-Nouaimi a estimé que le marché est "très stable et en bonne santé et qu'il est très bien approvisionné. Un avis partagé par le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, qui a plaidé pour un maintien de la production de l'Opep à ses niveaux actuels. «La situation actuelle de la demande de pétrole est meilleure qu'auparavant", a-t-il affirmé devant la presse mardi à Vienne. Ces déclarations viennent confirmer le sentiment général des 12 membres de l'Opep orienté vers le maintien des quotas de production, une décision qui devrait être perçue comme un geste positif par les principaux consommateurs à moins de deux semaines du sommet du G20 (24, 25 septembre à Pittsburgh) qui va discuter de la santé de l'économie mondiale, toujours vulnérable après une crise des plus graves. Les prix du pétrole ont évolué en hausse mardi en début d'échanges européens grimpant de 1,57 dollar à 68,10 dollars le baril à Londres et 1,56 dollar à 69,58 dollars à New York. Après avoir atteint un pic de 147 dollars en juillet 2008, les prix du pétrole ont ensuite chuter à 37 dollars en décembre avant de se stabiliser ces derniers mois autour de 70 dollars le baril. Signalons enfin que l'Opep oeuvre pour un baril à 75 dollars pour pouvoir continuer ses investissements.