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AIT ZAIM : UN VILLAGE QUI BOUGE
Tadharth iw
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2009

Ait Zaim est un village de près de 4.000 habitants, qui dépend de la commune de Maâtkas à quelque 25 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya. Il est l'un des villages les plus importants de cette commune de par la densité de sa population. La particularité de ce village réside surtout dans sa parfaite organisation, qui est toujours citée en exemple dans la région.
Ait Zaim est un village de près de 4.000 habitants, qui dépend de la commune de Maâtkas à quelque 25 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya. Il est l'un des villages les plus importants de cette commune de par la densité de sa population. La particularité de ce village réside surtout dans sa parfaite organisation, qui est toujours citée en exemple dans la région.
Aït Zaim occupe un site tellement magnifique, qu'il ne peut laisser indifférent les visiteurs qui se rendent à cet endroit féerique, surtout ce qui le découvrent pour la première fois.
Village typiquement kabyle, situé au pied des montagnes du Djurdjura, il continue à résister à toute tentative visant la quiétude de la nature et la sérénité de ses habitants. Seul village de Kabylie à maintenir l'image d'un ordre social établi depuis des années, il continue de perpétuer les traditions ancestrales et de préserver sa culture et son histoire.
Il y a de cela plusieurs siècles, ce village constituait une unité politique et administrative complète, un corps qui a toujours sa propre autonomie (Tajmat). Cet ensemble est composé de tous les citoyens du village en âge de raison. Elle assure ce respect des règlements en vigueur, abrogeait les anciens textes et en édictait de nouveaux si besoin est et exerçait, sans partage, le pouvoir judiciaire par délégation, que sont les «tamen» du village qui font appliquer les décisions de l'assemblée.
Le rôle principal du comité est d'être l'introducteur de tout villageois, et organiser tout projet dans ce village. Main dans la main avec les membres de l'association Tiguejdit .
Présidée par M. Beldi l'association en question en est à sa énième initiative après la célébration des éditions de la Fête de la poterie et celle de l'olivier qui sont organisées, comme chacun le sait, dans le but de ressusciter les us et coutumes de la région.
Aït Zaim compte même se lancer dans l'organisation de mariages collectifs dès l'été prochain, le but étant de venir en aide à une frange de la société qui peine à faire face au problème du mariage.
D'un autre côté, le comité a réalisé plusieurs infrastructures et projets au bénéfice des jeunes et des autres franges de la population du village. Pour mieux connaître ce village Dda Slimane nous a invités à assister à une rencontre avec le Comité de village. Pour rentrer dans les locaux du comité, il faut traverser la cour de la mosquée. Une fois sur place, notre interlocuteur nous expliquera que tout ici a été réalisé sans l'aide de l'Etat.
Tout cet espace constitue, en quelque sorte, la placette du village. Le bureau du comité qui est installé dans une grand salle rectangulaire, est à chaque fois sollicité pour avoir, ne serait-ce, qu'un renseignement sur la situation qui prévaut dans le village.
Les moyens financiers du village proviennent des quêtes des villageois particulièrement la communauté immigrée du village, qui ne ménage aucun effort pour prêter main forte au comité.
Pour mieux gérer leur organisation, un autre bureau, lié au comité du village, est ouvert en France, ce qui permet de prendre en charge toutes les affaires ayant un rapport avec l'épanouissement du village, en maintenant un trait d'union entre les deux communauté.
Enfin chaque année se tient au village Aït Zaim, la Fête de l'olivier qui regroupe plusieurs villages des alentours pour donner à l'olivier, cet arbre millénaire, la place qui lui est due.
Aït Zaim occupe un site tellement magnifique, qu'il ne peut laisser indifférent les visiteurs qui se rendent à cet endroit féerique, surtout ce qui le découvrent pour la première fois.
Village typiquement kabyle, situé au pied des montagnes du Djurdjura, il continue à résister à toute tentative visant la quiétude de la nature et la sérénité de ses habitants. Seul village de Kabylie à maintenir l'image d'un ordre social établi depuis des années, il continue de perpétuer les traditions ancestrales et de préserver sa culture et son histoire.
Il y a de cela plusieurs siècles, ce village constituait une unité politique et administrative complète, un corps qui a toujours sa propre autonomie (Tajmat). Cet ensemble est composé de tous les citoyens du village en âge de raison. Elle assure ce respect des règlements en vigueur, abrogeait les anciens textes et en édictait de nouveaux si besoin est et exerçait, sans partage, le pouvoir judiciaire par délégation, que sont les «tamen» du village qui font appliquer les décisions de l'assemblée.
Le rôle principal du comité est d'être l'introducteur de tout villageois, et organiser tout projet dans ce village. Main dans la main avec les membres de l'association Tiguejdit .
Présidée par M. Beldi l'association en question en est à sa énième initiative après la célébration des éditions de la Fête de la poterie et celle de l'olivier qui sont organisées, comme chacun le sait, dans le but de ressusciter les us et coutumes de la région.
Aït Zaim compte même se lancer dans l'organisation de mariages collectifs dès l'été prochain, le but étant de venir en aide à une frange de la société qui peine à faire face au problème du mariage.
D'un autre côté, le comité a réalisé plusieurs infrastructures et projets au bénéfice des jeunes et des autres franges de la population du village. Pour mieux connaître ce village Dda Slimane nous a invités à assister à une rencontre avec le Comité de village. Pour rentrer dans les locaux du comité, il faut traverser la cour de la mosquée. Une fois sur place, notre interlocuteur nous expliquera que tout ici a été réalisé sans l'aide de l'Etat.
Tout cet espace constitue, en quelque sorte, la placette du village. Le bureau du comité qui est installé dans une grand salle rectangulaire, est à chaque fois sollicité pour avoir, ne serait-ce, qu'un renseignement sur la situation qui prévaut dans le village.
Les moyens financiers du village proviennent des quêtes des villageois particulièrement la communauté immigrée du village, qui ne ménage aucun effort pour prêter main forte au comité.
Pour mieux gérer leur organisation, un autre bureau, lié au comité du village, est ouvert en France, ce qui permet de prendre en charge toutes les affaires ayant un rapport avec l'épanouissement du village, en maintenant un trait d'union entre les deux communauté.
Enfin chaque année se tient au village Aït Zaim, la Fête de l'olivier qui regroupe plusieurs villages des alentours pour donner à l'olivier, cet arbre millénaire, la place qui lui est due.


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