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Les élus mis à l'index
Batna, Visage hideux du quartier Tamechit
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 09 - 2009

Le quartier Tamechit, à la périphérie sud de Batna, vit dans la gadoue, l'obscurité et la bidonvilisation au grand désespoir des habitants. Déficit de finances ou absence des autorités locales ?
Le quartier Tamechit, à la périphérie sud de Batna, vit dans la gadoue, l'obscurité et la bidonvilisation au grand désespoir des habitants. Déficit de finances ou absence des autorités locales ?
A l'exemple de la légende du tonneau des Danaïdes qui ne se remplit jamais, l'immensité de la wilaya de Batna n'a pas permis d'atteindre les objectifs que se sont fixés les pouvoirs publics pour améliorer le cadre de vie des habitants. Le quartier Tamechit, à la périphérie sud de Batna, vit dans la gadoue, l'obscurité et la bidonvilisation au grand désespoir des habitants. Déficit de finances ou absence des autorités locales ?
D'emblée ces dernières, à leur tête le chef de daïra de la capitale des Aurès, exhiberont tout un programme entamé dans le cadre du quinquennat 2004/2009. Plus de 12.000.000 DA ont été mobilisés aux fins de réhabiliter les chaussées, les trottoirs et autres infrastructures d'embellissement et de divertissement à l'exemple du complexe culturel de l'ex-Parc de distraction de la cité Kechida et dont l'ouverture attendue par le Tout-Batna est programmée pour avant octobre 2009. Il n'est plus donc question «d'indigence de l'Etat». On l'aura deviné, le problème se situe au niveau des élus communaux. Il faut rappeler qu'à son arrivée en septembre 2005, le nouveau wali de Batna s'est attelé à relooker le visage de la cinquième ville du pays. Pour atteindre de cet objectif, il a mobilisé, aux côtés des membres élus de l'APC sortante, les directeurs de l'exécutif à travers 18 secteurs.
Lancée solennellement, l'opération a été suivie par son initiateur qui organisera une série de réunions hebdomadaires au niveau du siège de l'Hôtel de ville. Chaque membre de l'exécutif, data-show à l'appui, rapportera des images hideuses des quartiers cachés où l'on notera des chaussées défoncées, l'absence d'espaces verts, l'existence de décharges sauvages devant les écoles et les mosquées, des crevasses laissées par les chantiers de l'Agence des eaux et autres obstruction d'avaloirs. Un environnement propice au développement des MTH et autres épidémies du siècle dernier. Bizarrement, le quartier de Tamechit, un lotissement populeux et populaire a été spolié de ses droits. Située au piémont du djebel éponyme, une bonne partie de l'ensemble urbain «Hai Boulares» est dépourvue des commodités élémentaires (gaz de ville, AEP, électricité, revêtement des chaussées, enlèvement d'ordures...) Même les sociétés Sonelgaz, ADE et l'Office de l'assainissement évoquent la non-conformité du Pos (Plan d'occupation des sols), pour entamer les raccordements réguliers. Des fils électriques de fortune émaillent le ciel de Tamechit. Un décor digne des favelas brésiliennes.
Batna vit dans la peur des inondations, de l'invasion des moustiques et des accidents automobile sur ses chaussées defoncées et sans signalisation.
Dans l'attente d'un dénouement de la situation au niveau de l'APC en proie à des luttes sordides, les citoyens, toutes catégories confondues, subissent la non gestion de la ville.
«Le très attendu code communal demeure l'unique bouée de sauvetage des autochtones et des représentants du gouvernement», selon des milieux initiés.
A l'exemple de la légende du tonneau des Danaïdes qui ne se remplit jamais, l'immensité de la wilaya de Batna n'a pas permis d'atteindre les objectifs que se sont fixés les pouvoirs publics pour améliorer le cadre de vie des habitants. Le quartier Tamechit, à la périphérie sud de Batna, vit dans la gadoue, l'obscurité et la bidonvilisation au grand désespoir des habitants. Déficit de finances ou absence des autorités locales ?
D'emblée ces dernières, à leur tête le chef de daïra de la capitale des Aurès, exhiberont tout un programme entamé dans le cadre du quinquennat 2004/2009. Plus de 12.000.000 DA ont été mobilisés aux fins de réhabiliter les chaussées, les trottoirs et autres infrastructures d'embellissement et de divertissement à l'exemple du complexe culturel de l'ex-Parc de distraction de la cité Kechida et dont l'ouverture attendue par le Tout-Batna est programmée pour avant octobre 2009. Il n'est plus donc question «d'indigence de l'Etat». On l'aura deviné, le problème se situe au niveau des élus communaux. Il faut rappeler qu'à son arrivée en septembre 2005, le nouveau wali de Batna s'est attelé à relooker le visage de la cinquième ville du pays. Pour atteindre de cet objectif, il a mobilisé, aux côtés des membres élus de l'APC sortante, les directeurs de l'exécutif à travers 18 secteurs.
Lancée solennellement, l'opération a été suivie par son initiateur qui organisera une série de réunions hebdomadaires au niveau du siège de l'Hôtel de ville. Chaque membre de l'exécutif, data-show à l'appui, rapportera des images hideuses des quartiers cachés où l'on notera des chaussées défoncées, l'absence d'espaces verts, l'existence de décharges sauvages devant les écoles et les mosquées, des crevasses laissées par les chantiers de l'Agence des eaux et autres obstruction d'avaloirs. Un environnement propice au développement des MTH et autres épidémies du siècle dernier. Bizarrement, le quartier de Tamechit, un lotissement populeux et populaire a été spolié de ses droits. Située au piémont du djebel éponyme, une bonne partie de l'ensemble urbain «Hai Boulares» est dépourvue des commodités élémentaires (gaz de ville, AEP, électricité, revêtement des chaussées, enlèvement d'ordures...) Même les sociétés Sonelgaz, ADE et l'Office de l'assainissement évoquent la non-conformité du Pos (Plan d'occupation des sols), pour entamer les raccordements réguliers. Des fils électriques de fortune émaillent le ciel de Tamechit. Un décor digne des favelas brésiliennes.
Batna vit dans la peur des inondations, de l'invasion des moustiques et des accidents automobile sur ses chaussées defoncées et sans signalisation.
Dans l'attente d'un dénouement de la situation au niveau de l'APC en proie à des luttes sordides, les citoyens, toutes catégories confondues, subissent la non gestion de la ville.
«Le très attendu code communal demeure l'unique bouée de sauvetage des autochtones et des représentants du gouvernement», selon des milieux initiés.


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