Ne voulant plus se tenir en marge du secteur de l'Education nationale, les écoles privées comptent bientôt s'organiser en association pour être partie prenante dans le débat avec la tutelle. Cette décision est prise à l'issue d'une réunion qui a rassemblé, le 29 juin passé, pas moins de 33 représentants de ces établissements. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur général de l'école privé Salim située à Bordj El-Bahri lors d'une déclaration au Midi Libre. Salim Aït Ameur DG de l'école Salim a expliqué que l'objectif ayant mené à la création de cette association est l'instauration d'un travail collectif afin d'organiser le secteur. «Notre but n'est pas de défendre les intérêts des écoles privées, mais de contribuer, via une réflexion collective, à améliorer la qualité globale de l'enseignement aussi bien public que privé», nous dira-t-il dit à ce propos. Une demande d'agrément sera déposée, à en croire notre interlocuteur, au niveau du ministère de l'Intérieur au cours des quelques jours suivant la rentrée scolaire. «Je suis optimiste quant à l'acception de notre demande surtout que le ministre approuve notre démarche», a-t-il ajouté. M. Aït Ameur, à la tête de cette école depuis 2005, estime que les dispositions prises par le ministère à l'encontre des écoles privées «ne les contraignent en aucun cas, d'autant que le ministère soutient les écoles privés dans leurs démarches et veut en faire un partenaire positif dans l'enseignement». Cette satisfaction a été, rappelons-le, unanimement affichée, jeudi dernier, alors que Benbouzid a réuni les directeurs des écoles aussi bien publiques que privées. Devant l'espace ouvert au débat, les directeurs de ces établissements se sont retenus de souligner tout point critique. En effet sur ordre de la tutelle, les écoles privées exerçant dans l'enseignement scolaire à travers les trois paliers sont tenues de s'aligner sur le même programme dispensé par les établissements scolaires publics. Et ce en insistant sur la généralisation de l'enseignement en langue arabe, en considération à cette langue nationale et officielle. Benbouzid aspire, tel qu'il l'a affirmé à maintes occasions, à unifier la politique nationale de l'enseignement. Les programme de l'enseignement étant une prérogative exclusive de l'Etat. S'agissant de l'enseignement de deux programmes en parallèle, pratique suivie par plusieurs écoles, le DG de l'école Salim a estimé que c'est «anti-pédagogique», expliquant que «l'école privée n'est pas seulement une question de programme mais une qualité de dispense des cours». Les chiffres officiels mettent en évidence une augmentation sensible des établissements privés en dépit de son homogénéisation avec ceux public. Pour l'année scolaire 2009-2010, 23.190 élèves sont attendus dans les écoles privées à travers tous les paliers contre 20.220 durant l'année 2008-2009. Le nombre des écoles privées est passé de 119 écoles à 152 durant la même période. Ne voulant plus se tenir en marge du secteur de l'Education nationale, les écoles privées comptent bientôt s'organiser en association pour être partie prenante dans le débat avec la tutelle. Cette décision est prise à l'issue d'une réunion qui a rassemblé, le 29 juin passé, pas moins de 33 représentants de ces établissements. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur général de l'école privé Salim située à Bordj El-Bahri lors d'une déclaration au Midi Libre. Salim Aït Ameur DG de l'école Salim a expliqué que l'objectif ayant mené à la création de cette association est l'instauration d'un travail collectif afin d'organiser le secteur. «Notre but n'est pas de défendre les intérêts des écoles privées, mais de contribuer, via une réflexion collective, à améliorer la qualité globale de l'enseignement aussi bien public que privé», nous dira-t-il dit à ce propos. Une demande d'agrément sera déposée, à en croire notre interlocuteur, au niveau du ministère de l'Intérieur au cours des quelques jours suivant la rentrée scolaire. «Je suis optimiste quant à l'acception de notre demande surtout que le ministre approuve notre démarche», a-t-il ajouté. M. Aït Ameur, à la tête de cette école depuis 2005, estime que les dispositions prises par le ministère à l'encontre des écoles privées «ne les contraignent en aucun cas, d'autant que le ministère soutient les écoles privés dans leurs démarches et veut en faire un partenaire positif dans l'enseignement». Cette satisfaction a été, rappelons-le, unanimement affichée, jeudi dernier, alors que Benbouzid a réuni les directeurs des écoles aussi bien publiques que privées. Devant l'espace ouvert au débat, les directeurs de ces établissements se sont retenus de souligner tout point critique. En effet sur ordre de la tutelle, les écoles privées exerçant dans l'enseignement scolaire à travers les trois paliers sont tenues de s'aligner sur le même programme dispensé par les établissements scolaires publics. Et ce en insistant sur la généralisation de l'enseignement en langue arabe, en considération à cette langue nationale et officielle. Benbouzid aspire, tel qu'il l'a affirmé à maintes occasions, à unifier la politique nationale de l'enseignement. Les programme de l'enseignement étant une prérogative exclusive de l'Etat. S'agissant de l'enseignement de deux programmes en parallèle, pratique suivie par plusieurs écoles, le DG de l'école Salim a estimé que c'est «anti-pédagogique», expliquant que «l'école privée n'est pas seulement une question de programme mais une qualité de dispense des cours». Les chiffres officiels mettent en évidence une augmentation sensible des établissements privés en dépit de son homogénéisation avec ceux public. Pour l'année scolaire 2009-2010, 23.190 élèves sont attendus dans les écoles privées à travers tous les paliers contre 20.220 durant l'année 2008-2009. Le nombre des écoles privées est passé de 119 écoles à 152 durant la même période.