Le mois de Ramadhan, tel que vécu en Algérie est, chiffres à l'appui, est en partie synonyme de violence. Mois de piété et de pardon, le mois de Ramadhan est aussi mois de discorde et de drames. Le mois de Ramadhan, tel que vécu en Algérie est, chiffres à l'appui, est en partie synonyme de violence. Mois de piété et de pardon, le mois de Ramadhan est aussi mois de discorde et de drames. En une semaine seulement, 1.302 affaires relatives à la petite et moyenne criminalités ont été enregistrées par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le périmètre algérois. Ce chiffre effarant est l' image de la violence qui caractérise la société algérienne, et qui s'exacerbe durant le mois sacré. Le mois de ramadhan, tel que vécu en Algérie est, chiffres à l'appui, est en partie synonyme de violence. Mois de piété et de pardon, le mois de ramadhan est aussi mois de discorde et de drames. Pas une seule journée ne passe sans qu'un nombre de disputes ne soient relevées un peu partout. Ainsi, durant la première semaine du mois sacré 465 personnes, impliquées dans l'une des 1.302 affaires ont été présentées devant le parquet territorialement compétent. Les affaires de vols priment sur le bilan de la DGSN avec un nombre de 415 affaires, suivies des coups et blessures volontaires avec 178 affaires, puis les injures et insultes avec 164 affaires. Depuis, le bilan s'est sans aucun doute encore alourdi. Force est de constater que durant ce mois de ramadhan, les scènes de rixes habituelles durant les autres mois de l'année grimpent un échelon supérieur pour devenir plus fréquentes. Pour un oui ou pour un non, pour un étal de marchandises ou le stationnement d'une voiture, c'est tout de suite la bagarre. Ces différends ne sont pas uniquement verbaux et ne se limitent pas toujours à de simples accrochages par les bras, mais même des meurtres sont signalés depuis le début de ce mois sacré dans certaines wilayas du pays et même à l'intérieur du milieu familial. Il est à considérer tout de même que le milieu urbain est plus concerné par ce fléau de par la pression élevée caractérisant le milieu. Le phénomène s'impose en dépit des convictions religieuses des auteurs de ces drames, conscients de la vertu du mois de jeûne selon l'islam. Bab El-Oued est l'exemple le plus illustratif de ces quartiers populaires de la banlieue algéroise qui vivent quotidiennement au rythme de la violence ramadanesque. Dans ce vieux quartier de la capitale, les habitants sont habitués à assister à de rudes disputes. «Dans mon quartier c'est toujours la bagarre. Des jeunes ne se retiennent pas de régler leurs conflits même avec des armes blanches», nous a raconté une jeune fille résidante dans l'un des quartiers populaire d'Alger. Ces conflits se passent aussi bien la nuit que le jour provoquent «presque un mort chaque semaine, sans compter le nombre important de blessés». «Ces jeunes ne sollicitent plus l'intervention de la police car ils ne lui font pas confiance», a affirmé notre interlocutrice pour décrire cet environnement vivant un peu à l'état sauvage. En une semaine seulement, 1.302 affaires relatives à la petite et moyenne criminalités ont été enregistrées par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le périmètre algérois. Ce chiffre effarant est l' image de la violence qui caractérise la société algérienne, et qui s'exacerbe durant le mois sacré. Le mois de ramadhan, tel que vécu en Algérie est, chiffres à l'appui, est en partie synonyme de violence. Mois de piété et de pardon, le mois de ramadhan est aussi mois de discorde et de drames. Pas une seule journée ne passe sans qu'un nombre de disputes ne soient relevées un peu partout. Ainsi, durant la première semaine du mois sacré 465 personnes, impliquées dans l'une des 1.302 affaires ont été présentées devant le parquet territorialement compétent. Les affaires de vols priment sur le bilan de la DGSN avec un nombre de 415 affaires, suivies des coups et blessures volontaires avec 178 affaires, puis les injures et insultes avec 164 affaires. Depuis, le bilan s'est sans aucun doute encore alourdi. Force est de constater que durant ce mois de ramadhan, les scènes de rixes habituelles durant les autres mois de l'année grimpent un échelon supérieur pour devenir plus fréquentes. Pour un oui ou pour un non, pour un étal de marchandises ou le stationnement d'une voiture, c'est tout de suite la bagarre. Ces différends ne sont pas uniquement verbaux et ne se limitent pas toujours à de simples accrochages par les bras, mais même des meurtres sont signalés depuis le début de ce mois sacré dans certaines wilayas du pays et même à l'intérieur du milieu familial. Il est à considérer tout de même que le milieu urbain est plus concerné par ce fléau de par la pression élevée caractérisant le milieu. Le phénomène s'impose en dépit des convictions religieuses des auteurs de ces drames, conscients de la vertu du mois de jeûne selon l'islam. Bab El-Oued est l'exemple le plus illustratif de ces quartiers populaires de la banlieue algéroise qui vivent quotidiennement au rythme de la violence ramadanesque. Dans ce vieux quartier de la capitale, les habitants sont habitués à assister à de rudes disputes. «Dans mon quartier c'est toujours la bagarre. Des jeunes ne se retiennent pas de régler leurs conflits même avec des armes blanches», nous a raconté une jeune fille résidante dans l'un des quartiers populaire d'Alger. Ces conflits se passent aussi bien la nuit que le jour provoquent «presque un mort chaque semaine, sans compter le nombre important de blessés». «Ces jeunes ne sollicitent plus l'intervention de la police car ils ne lui font pas confiance», a affirmé notre interlocutrice pour décrire cet environnement vivant un peu à l'état sauvage.