S'il est un domaine où l'Algérie a encore régressé et doit encore faire des efforts, selon le rapport de la Banque mondiale, c'est précisément la création d'entreprise. Les indicateurs pris en compte par l'institution internationale pour placer l'Algérie à la 148e place en la matière, alors qu'elle était 141e dans le rapport de l'année dernière, sont très éloquents. Que ce soit par rapport à la région Mena ou par rapport aux pays de l'OCDE, notre économie reste loin des standards reconnus. Dans ce cadre, le rapport de la BM indique qu'il faut 7,9 procédures et un délai de 20,9 jours pour créer une entreprise dans les pays de la région Mena et 5,7 procédures ainsi que 13 jours pour le faire dans l'un des pays de l'OCDE. En Algérie, la création d'une entreprise relève du parcours du combattant puisqu'elle nécessite pas moins de 14 procédures et un délai de 24 jours, sans compter qu'elle coûte 12,1 % du revenu par habitant et requiert un capital minimum équivalent à 31 % du revenu par habitant. Les mêmes difficultés sont constatées dans l'enregistrement des titres de propriété qui nécessite en Algérie 11 procédures, un délai de 47 jours et coûte 7,1% de la valeur du bien. Par rapport à la moyenne dans la région Mena, notre pays est derrière puisque la moyenne y est de 6,1 procédures, 36,1 jours et 5,7% de la valeur du bien. La moyenne est encore moins élevée dans les pays de l'OCDE où l'on compte 4,7 procédures, 25 jours et 4,6% de la valeur du bien. L'autre difficulté rencontrée par les opérateurs économiques en Algérie réside dans l'accès aux prêts bancaires. Le rapport de la BM octroi à notre économie une note de 3 seulement sur 10 en matière pour signifier que les lois conçues pour améliorer l'accès au crédit ne sont pas très au point. A cela s'ajoute un déficit en matière de divulgation de l'information sur le crédit qui vaut à notre pays une note de 2 sur 6, alors que la moyenne est de 4,9 dans les pays de l'OCDE et de 3,3 dans la région Mena. En matière d'embauche, l'Algérie ne fait guère mieux quand on sait que sur une échelle de 0 à 100, l'indice de difficulté de recruter est mesuré à 44, celui de rigidité des horaires de difficulté de licencier à 40. Le constat est encore plus accablant s'agissant du payement des impôts, car selon le document de la BM, ce que les entreprises en Algérie payent en taxe et impôts représente 72% de leur bénéfice brut, alors que la moyenne est de 32,9 % dans la région Mena et de 44,5% dans les pays de l'OCDE. Selon les chiffres du rapport, les entreprises en Algérie passent deux fois plus de temps pour payer leurs impôts que leurs homologues dans la région Mena, soit respectivement 451 heures par année contre 204,1 heures par année. Elles effectuent par ailleurs presque trois fois plus de payements par année que leurs homologues dans les pays de l'OCDE, à savoir 34 payements contre seulement 12,8, alors que la moyenne dans la région Mena est de 22,9 payements par an. Le rapport de la BM l'atteste Les investisseurs bien protégés en Algérie En dépit de toutes les critiques en matière de facilités de faire des affaires en Algérie, le rapport de la Banque mondiale a néanmoins distribué quelques rares bon points. C'est en matière de protection des investisseurs que les efforts de l'économie nationale sont le plus loués. D'ailleurs, c'est le seul aspect ou l'Algérie a pu récolter trois notes au dessus de la moyenne sur quatre indicateurs. Notre pays a même dépassé la moyenne de la région Mena avec un indice de 5,3 sur 10 contre 4,9 pour ladite région. Cela n'a pas cependant empêché l'Algérie de perdre trois places au classement passant de la 70e à la 73e place en la matière, du fait d'une progression plus rapide, dans ce domaine, des autres pays. Dans ce cadre, l'Algérie a obtenu une note de 6 sur 10 (6,3 dans la région Mena) concernant la transparence des transactions et la divulgation des informations et la même note s'agissant de l'indice mesurant la responsabilité des dirigeants (4,8 dans la région Mena). En revanche, en matière d'habilité des actionnaires à poursuivre les administrateurs et directeurs pour faute professionnelle (facilité d'engager des poursuites judiciaires), l'Algérie n'obtient que 4 sur 10, mais au dessus de la moyenne enregistrée dans la région Mena qui est de 3,7. S'il est un domaine où l'Algérie a encore régressé et doit encore faire des efforts, selon le rapport de la Banque mondiale, c'est précisément la création d'entreprise. Les indicateurs pris en compte par l'institution internationale pour placer l'Algérie à la 148e place en la matière, alors qu'elle était 141e dans le rapport de l'année dernière, sont très éloquents. Que ce soit par rapport à la région Mena ou par rapport aux pays de l'OCDE, notre économie reste loin des standards reconnus. Dans ce cadre, le rapport de la BM indique qu'il faut 7,9 procédures et un délai de 20,9 jours pour créer une entreprise dans les pays de la région Mena et 5,7 procédures ainsi que 13 jours pour le faire dans l'un des pays de l'OCDE. En Algérie, la création d'une entreprise relève du parcours du combattant puisqu'elle nécessite pas moins de 14 procédures et un délai de 24 jours, sans compter qu'elle coûte 12,1 % du revenu par habitant et requiert un capital minimum équivalent à 31 % du revenu par habitant. Les mêmes difficultés sont constatées dans l'enregistrement des titres de propriété qui nécessite en Algérie 11 procédures, un délai de 47 jours et coûte 7,1% de la valeur du bien. Par rapport à la moyenne dans la région Mena, notre pays est derrière puisque la moyenne y est de 6,1 procédures, 36,1 jours et 5,7% de la valeur du bien. La moyenne est encore moins élevée dans les pays de l'OCDE où l'on compte 4,7 procédures, 25 jours et 4,6% de la valeur du bien. L'autre difficulté rencontrée par les opérateurs économiques en Algérie réside dans l'accès aux prêts bancaires. Le rapport de la BM octroi à notre économie une note de 3 seulement sur 10 en matière pour signifier que les lois conçues pour améliorer l'accès au crédit ne sont pas très au point. A cela s'ajoute un déficit en matière de divulgation de l'information sur le crédit qui vaut à notre pays une note de 2 sur 6, alors que la moyenne est de 4,9 dans les pays de l'OCDE et de 3,3 dans la région Mena. En matière d'embauche, l'Algérie ne fait guère mieux quand on sait que sur une échelle de 0 à 100, l'indice de difficulté de recruter est mesuré à 44, celui de rigidité des horaires de difficulté de licencier à 40. Le constat est encore plus accablant s'agissant du payement des impôts, car selon le document de la BM, ce que les entreprises en Algérie payent en taxe et impôts représente 72% de leur bénéfice brut, alors que la moyenne est de 32,9 % dans la région Mena et de 44,5% dans les pays de l'OCDE. Selon les chiffres du rapport, les entreprises en Algérie passent deux fois plus de temps pour payer leurs impôts que leurs homologues dans la région Mena, soit respectivement 451 heures par année contre 204,1 heures par année. Elles effectuent par ailleurs presque trois fois plus de payements par année que leurs homologues dans les pays de l'OCDE, à savoir 34 payements contre seulement 12,8, alors que la moyenne dans la région Mena est de 22,9 payements par an. Le rapport de la BM l'atteste Les investisseurs bien protégés en Algérie En dépit de toutes les critiques en matière de facilités de faire des affaires en Algérie, le rapport de la Banque mondiale a néanmoins distribué quelques rares bon points. C'est en matière de protection des investisseurs que les efforts de l'économie nationale sont le plus loués. D'ailleurs, c'est le seul aspect ou l'Algérie a pu récolter trois notes au dessus de la moyenne sur quatre indicateurs. Notre pays a même dépassé la moyenne de la région Mena avec un indice de 5,3 sur 10 contre 4,9 pour ladite région. Cela n'a pas cependant empêché l'Algérie de perdre trois places au classement passant de la 70e à la 73e place en la matière, du fait d'une progression plus rapide, dans ce domaine, des autres pays. Dans ce cadre, l'Algérie a obtenu une note de 6 sur 10 (6,3 dans la région Mena) concernant la transparence des transactions et la divulgation des informations et la même note s'agissant de l'indice mesurant la responsabilité des dirigeants (4,8 dans la région Mena). En revanche, en matière d'habilité des actionnaires à poursuivre les administrateurs et directeurs pour faute professionnelle (facilité d'engager des poursuites judiciaires), l'Algérie n'obtient que 4 sur 10, mais au dessus de la moyenne enregistrée dans la région Mena qui est de 3,7.