Ce cinglant démenti du ministre de la Justice vient, pour rappel, suite à des informations faisant état d'une «correspondance» -dont paradoxalement les autorités algériennes n'ont pas été destinataires d'une copie-, qu'auraient reçue des organisations algériennes des droits de l'Homme. Ce cinglant démenti du ministre de la Justice vient, pour rappel, suite à des informations faisant état d'une «correspondance» -dont paradoxalement les autorités algériennes n'ont pas été destinataires d'une copie-, qu'auraient reçue des organisations algériennes des droits de l'Homme. «Les prisons secrètes n'existent que dans l'imaginaire des parties qui colportent ce genre d'information», a déclaré, mercredi dernier, depuis le Centre de rééducation et de réinsertion d'El Harrach où il était en visite d'inspection, le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, à propos des informations faisant état de l'existence de prisons secrètes en Algérie. M. Belaiz, qui répondait aux questions des journalistes à l'issue de sa visite, a accusé, sans les nommer, certaines parties de propager à dessein ce genre d'information dans le seul but de «nuire à l'Algérie». Ce cinglant démenti du ministre de la Justice vient, pour rappel, suite à des informations faisant état d'une «correspondance» -dont paradoxalement les autorités algériennes n'ont pas été destinataires d'une copie-, qu'auraient reçue des organisations algériennes des droits de l'Homme, une démarche qui s'inscrit dans le cadre de la préparation du rapport annuel du Conseil onusien sur la situation des droits de l'Homme en Algérie. Par ailleurs, Tayeb Belaiz a apporté un franc désaveu à l'adresse de Farouk Ksentini président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) concernant de supposées tortures qu'auraient subies des prisonniers algériens détenus en Libye. M. Belaiz a indiqué que de telles supputations «n'engageaient que leur auteur», Farouk Ksentini, libre selon lui «de dire ce qu'il veut». Belaiz n'a pas, pour autant, manqué de saluer le geste «amical noble et fraternel» du Guide libyen envers l'Algérie en décrétant des grâces au profit de 101 Algériens détenus en Libye. Selon Belaiz, les mesures de grâce décidées par les autorités libyennes ont eu lieu en trois phases ; la première a eu lieu en 2008 et avait touché 30 détenus, la deuxième s'est déroulée durant le premier semestre 2009 et a concerné 38 prisonniers et, enfin, une dernière vague, récente, a concerné 33 prisonniers. Belaiz a réitéré que ces mesures de grâce n'étaient pas un droit et qu'elles ont eu lieu en dépit du fait que certains détenus étaient condamnés pour des délits graves liés notamment au meurtre et au trafic de drogue. Interrogé sur le nombre restant de ces détenus, Belaiz n'en pas précisé la proportion mais il s'est juste contenté de préciser que le nombre n'était pas important. Pour rappel, ce n'est pas la première fois que Me Ksentini se fait gentiment remonter les bretelles à la suite de déclarations jugées intempestives. Le dernier «épisode» en date a eu lieu lorsque l'avocat avait «annoncé» sur les ondes de la Radio nationale que l'amnistie générale allait avoir lieu, au plus tard en 2010 ; des propos qu'il allait bientôt vite réduire à un simple «avis personnel». Sur un autre plan, Tayeb Belaiz a affirmé qu'il ne tolérerait plus aucun acte de maltraitance envers les détenus à l'intérieur des établissements pénitenciaires, adressant une mise en garde sévère à l'égard de tout agent qui agresserait, maltraiterait ou même injurierait un prisonnier. «Je ne ferai plus jamais preuve d'indulgence envers tout agent qui se rendrait auteur d'un quelconque cas d'agression, de maltraitance ou même d'injure envers un détenu», a averti Belaiz qui a rappelé aux agents des pénitenciers qu'il leur était «strictement interdit» d'agresser ou même de maltraiter les prisonniers ou proférer des injures à leur encontre. Le ministre précisera qu'il a mis sur pied une commission spécialisée qu'il a chargée de superviser, par des visites inopinées, les conditions de détention des prisonniers à l'intérieur des prisons et, ensuite, de lui rendre systématiquement compte de tout abus enregistré. «Le prisonnier est, certes, privé de sa liberté mais pas de sa dignité», rappelle le ministre. Pressé par les journalistes pour savoir si cette visite avait un quelconque rapport avec l'épisode de l'agression dont a été l'auteur un agent du pénitencier de Blida sur la personne d'un détenu, Tayeb Belaiz a exclu tout rapport entre les deux, en précisant que ce n'est pas la première fois que des cas d'agression sur des détenus sont signalés puisque 14 agents sont actuellement en prison pour les mêmes raisons se rapportant à ces cas de maltraitance sur les détenus. Mohamed Chérif, président de la Chambre nationale des huissiers de justice 87% des décisions de justice sont exécutées Le président de la Chambre nationale des huissiers de justice, Mohamed Chérif, a déclaré jeudi dernier que le taux d'exécution des décisions de justice en matière civile a atteint 87% alors que le taux mondial est de 60%. Le taux de notification des décisions pénales a, quant à lui, atteint 80%, a-t-il ajouté. Ce qui a valu à notre pays, fort de 1.800 huissiers de justice selon l'orateur qui intervenait au forum d'El Moudjahid, d'être élue, le 11 septembre dernier, au bureau exécutif de l'Union internationale des huissiers de justice (UIHJ) et au poste de vice-président délégué de cette instance, chargé de l'Afrique et de la Ligue arabe, et ce, par 85 voix. Cherif Mohamed qui a affirmé que le texte de loi régissant la profession d'huissier de justice, promulgué en 2006 et les textes organiques y afférents «sont adaptés aux exigences nationales et internationales et sont même plus développés que ceux en vigueur dans certains pays avancés», a relevé, non sans satisfaction, que certains pays arabes s'appuient sur le Droit algérien pour améliorer leurs lois. La Ligue arabe a adopté le droit algérien comme «référence lors de la réunion des ministres arabes de la Justice à Beyrouth», a-t-il encore rappelé. «Les prisons secrètes n'existent que dans l'imaginaire des parties qui colportent ce genre d'information», a déclaré, mercredi dernier, depuis le Centre de rééducation et de réinsertion d'El Harrach où il était en visite d'inspection, le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, à propos des informations faisant état de l'existence de prisons secrètes en Algérie. M. Belaiz, qui répondait aux questions des journalistes à l'issue de sa visite, a accusé, sans les nommer, certaines parties de propager à dessein ce genre d'information dans le seul but de «nuire à l'Algérie». Ce cinglant démenti du ministre de la Justice vient, pour rappel, suite à des informations faisant état d'une «correspondance» -dont paradoxalement les autorités algériennes n'ont pas été destinataires d'une copie-, qu'auraient reçue des organisations algériennes des droits de l'Homme, une démarche qui s'inscrit dans le cadre de la préparation du rapport annuel du Conseil onusien sur la situation des droits de l'Homme en Algérie. Par ailleurs, Tayeb Belaiz a apporté un franc désaveu à l'adresse de Farouk Ksentini président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) concernant de supposées tortures qu'auraient subies des prisonniers algériens détenus en Libye. M. Belaiz a indiqué que de telles supputations «n'engageaient que leur auteur», Farouk Ksentini, libre selon lui «de dire ce qu'il veut». Belaiz n'a pas, pour autant, manqué de saluer le geste «amical noble et fraternel» du Guide libyen envers l'Algérie en décrétant des grâces au profit de 101 Algériens détenus en Libye. Selon Belaiz, les mesures de grâce décidées par les autorités libyennes ont eu lieu en trois phases ; la première a eu lieu en 2008 et avait touché 30 détenus, la deuxième s'est déroulée durant le premier semestre 2009 et a concerné 38 prisonniers et, enfin, une dernière vague, récente, a concerné 33 prisonniers. Belaiz a réitéré que ces mesures de grâce n'étaient pas un droit et qu'elles ont eu lieu en dépit du fait que certains détenus étaient condamnés pour des délits graves liés notamment au meurtre et au trafic de drogue. Interrogé sur le nombre restant de ces détenus, Belaiz n'en pas précisé la proportion mais il s'est juste contenté de préciser que le nombre n'était pas important. Pour rappel, ce n'est pas la première fois que Me Ksentini se fait gentiment remonter les bretelles à la suite de déclarations jugées intempestives. Le dernier «épisode» en date a eu lieu lorsque l'avocat avait «annoncé» sur les ondes de la Radio nationale que l'amnistie générale allait avoir lieu, au plus tard en 2010 ; des propos qu'il allait bientôt vite réduire à un simple «avis personnel». Sur un autre plan, Tayeb Belaiz a affirmé qu'il ne tolérerait plus aucun acte de maltraitance envers les détenus à l'intérieur des établissements pénitenciaires, adressant une mise en garde sévère à l'égard de tout agent qui agresserait, maltraiterait ou même injurierait un prisonnier. «Je ne ferai plus jamais preuve d'indulgence envers tout agent qui se rendrait auteur d'un quelconque cas d'agression, de maltraitance ou même d'injure envers un détenu», a averti Belaiz qui a rappelé aux agents des pénitenciers qu'il leur était «strictement interdit» d'agresser ou même de maltraiter les prisonniers ou proférer des injures à leur encontre. Le ministre précisera qu'il a mis sur pied une commission spécialisée qu'il a chargée de superviser, par des visites inopinées, les conditions de détention des prisonniers à l'intérieur des prisons et, ensuite, de lui rendre systématiquement compte de tout abus enregistré. «Le prisonnier est, certes, privé de sa liberté mais pas de sa dignité», rappelle le ministre. Pressé par les journalistes pour savoir si cette visite avait un quelconque rapport avec l'épisode de l'agression dont a été l'auteur un agent du pénitencier de Blida sur la personne d'un détenu, Tayeb Belaiz a exclu tout rapport entre les deux, en précisant que ce n'est pas la première fois que des cas d'agression sur des détenus sont signalés puisque 14 agents sont actuellement en prison pour les mêmes raisons se rapportant à ces cas de maltraitance sur les détenus. Mohamed Chérif, président de la Chambre nationale des huissiers de justice 87% des décisions de justice sont exécutées Le président de la Chambre nationale des huissiers de justice, Mohamed Chérif, a déclaré jeudi dernier que le taux d'exécution des décisions de justice en matière civile a atteint 87% alors que le taux mondial est de 60%. Le taux de notification des décisions pénales a, quant à lui, atteint 80%, a-t-il ajouté. Ce qui a valu à notre pays, fort de 1.800 huissiers de justice selon l'orateur qui intervenait au forum d'El Moudjahid, d'être élue, le 11 septembre dernier, au bureau exécutif de l'Union internationale des huissiers de justice (UIHJ) et au poste de vice-président délégué de cette instance, chargé de l'Afrique et de la Ligue arabe, et ce, par 85 voix. Cherif Mohamed qui a affirmé que le texte de loi régissant la profession d'huissier de justice, promulgué en 2006 et les textes organiques y afférents «sont adaptés aux exigences nationales et internationales et sont même plus développés que ceux en vigueur dans certains pays avancés», a relevé, non sans satisfaction, que certains pays arabes s'appuient sur le Droit algérien pour améliorer leurs lois. La Ligue arabe a adopté le droit algérien comme «référence lors de la réunion des ministres arabes de la Justice à Beyrouth», a-t-il encore rappelé.