La nouvelle faisant état de l'intention de Washington de renoncer au bouclier antimissile américain en Europe a été favorablement accueillie jeudi à Moscou, où les réactions de la classe politique se sont multipliées avant même la confirmation de cette nouvelle. La nouvelle faisant état de l'intention de Washington de renoncer au bouclier antimissile américain en Europe a été favorablement accueillie jeudi à Moscou, où les réactions de la classe politique se sont multipliées avant même la confirmation de cette nouvelle. Cette décision «attendue depuis longtemps» traduit le sérieux avec lequel l'administration Obama appréhende le dialogue stratégique avec la Russie, a estimé le président de la commission des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Konstantin Kossatchev. Tout en rappelant que Moscou n'a «jamais douté de la justesse» de sa position, il a expliqué que la décision des Etats-Unis de renoncer au déploiement de leur bouclier antimissile en Europe était, d'une part, le résultat logique «d'une évaluation plus objective» du dossier nucléaire iranien et, d'autre part, d'une attitude «plus sérieuse envers le dialogue stratégique entre la Russie et les Etats-Unis qui constitue un facteur déterminant pour la stabilité dans le monde». Si des divergences certes persistent, cette décision signifie que les Etats-Unis accordent aux arguments de la Russie un intérêt tout aussi grand que celui qu'ils accordent à leurs propres considérations de sécurité nationale, a-t-il soutenu devant la presse. «Même si les relations russo-américaines n'ont jamais été un sujet simple, car chaque situation est très sérieuse et nécessite une approche spécifique», la Russie est «convaincue que la partie américaine ne manque pas de ressources pour réaliser des progrès sur d'autres questions», a-t-il affirmé. Il a également estimé que la partie russe devrait elle aussi «réfléchir pour savoir où elle pourrait faire des concessions afin d'aller de l'avant». Le directeur de l'Institut d'évaluation et d'analyse stratégiques a estimé, pour sa part, que la décision des Etats-Unis est dictée par des considérations à la fois techniques, économiques et politiques. Il a notamment cité le niveau faible d'efficacité des missiles intercepteurs, le coût trop élevé du projet et l'arrivée au pouvoir en République Tchèque des sociaux-démocrates, opposés au déploiement sur le sol de leur pays d'un radar faisant partie des éléments du bouclier antimissile américain. Cette décision «attendue depuis longtemps» traduit le sérieux avec lequel l'administration Obama appréhende le dialogue stratégique avec la Russie, a estimé le président de la commission des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Konstantin Kossatchev. Tout en rappelant que Moscou n'a «jamais douté de la justesse» de sa position, il a expliqué que la décision des Etats-Unis de renoncer au déploiement de leur bouclier antimissile en Europe était, d'une part, le résultat logique «d'une évaluation plus objective» du dossier nucléaire iranien et, d'autre part, d'une attitude «plus sérieuse envers le dialogue stratégique entre la Russie et les Etats-Unis qui constitue un facteur déterminant pour la stabilité dans le monde». Si des divergences certes persistent, cette décision signifie que les Etats-Unis accordent aux arguments de la Russie un intérêt tout aussi grand que celui qu'ils accordent à leurs propres considérations de sécurité nationale, a-t-il soutenu devant la presse. «Même si les relations russo-américaines n'ont jamais été un sujet simple, car chaque situation est très sérieuse et nécessite une approche spécifique», la Russie est «convaincue que la partie américaine ne manque pas de ressources pour réaliser des progrès sur d'autres questions», a-t-il affirmé. Il a également estimé que la partie russe devrait elle aussi «réfléchir pour savoir où elle pourrait faire des concessions afin d'aller de l'avant». Le directeur de l'Institut d'évaluation et d'analyse stratégiques a estimé, pour sa part, que la décision des Etats-Unis est dictée par des considérations à la fois techniques, économiques et politiques. Il a notamment cité le niveau faible d'efficacité des missiles intercepteurs, le coût trop élevé du projet et l'arrivée au pouvoir en République Tchèque des sociaux-démocrates, opposés au déploiement sur le sol de leur pays d'un radar faisant partie des éléments du bouclier antimissile américain.