Longtemps méconnue, cette fête musulmane est désormais vécue par tous les musulmans qui entendent bien ne plus se cacher pour pratiquer leur foi. Signe des temps, France 2 a retransmis pour la première fois la prière de l'Aid en direct de la Grande mosquée de Paris. Longtemps méconnue, cette fête musulmane est désormais vécue par tous les musulmans qui entendent bien ne plus se cacher pour pratiquer leur foi. Signe des temps, France 2 a retransmis pour la première fois la prière de l'Aid en direct de la Grande mosquée de Paris. Dimanche, à Château d'Eau, dans le 18e arrondissement de Paris, l'Aid était présent dans toutes les rues. Le quartier surnommé "village africain", en raison de sa forte population d'origine africaine, fleurissait de magnifiques tenues traditionnelles africaines : les femmes et les petites filles dans de chatoyants boubous et les hommes tout de blanc vêtus pour certains. Un véritable air de fête qui se retrouvait dans d'autres quartiers populaires de la capitale et de sa banlieue. Les pâtisseries orientales ont été sollicitées dès le matin alors que les boucheries hallal n'ont pas désempli. Longtemps méconnue, cette fête musulmane est désormais vécue par tous les musulmans qui entendent bien ne plus se cacher pour pratiquer leur foi. Signe des temps, France 2 a retransmis pour la première fois la prière de l'Aid en direct de la Grande mosquée de Paris. Sur place, en raison de l'impressionnante affluence des fidèles, de même que dans le quartier de la Goutte d'Or, la mosquée s'est révélée trop exigüe. Toutes les rues adjacentes des mosquées parisiennes ont été occupées pour effectuer la prière. Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée, a adressé aux musulmans en arabe puis en français ses vœux sincères de "bonne fête et de bonheur". La veille, il s'était réuni avec le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), des personnalités musulmanes, des bureaux d'autres mosquées et des imams pour annoncer la fin du ramadan en France. Une information assez largement diffusée par les médias français qui ont tous, à un moment ou un autre, consacré des articles ou des reportages au mois de ramadan. Depuis quelques années, les musulmans de France disposent de toutes les informations portant sur la pratique de leur foi. Sites, blogs et journaux associatifs fournissent les dates de fêtes religieuses, les conseils dont la recommandation d'éviter le pèlerinage en raison de la pandémie de la grippe A, les obligations du pratiquant comme la Zakat (cette année elle a été fixée à 5 euros par personne ) et, bien entendu, relaient les débats ou polémiques intéressant la communauté. Le ramadan 2009 a été riche en rumeurs et controverses. Après l'affaire de la datte qui serait venue d'Israël, il y a eu les regrettables propos du ministre de l'Intérieur français, Brice Hortefeux. Le ministre avait, on s'en souvient, déclaré à propos d'un jeune militant de L'UMP, d'origine algéro-portugaise, que "quand il y en a un, ça va.." Repris par une dame du parti qui le rassure : "lui est catholique, il mange du porc" a-t-elle dit. Ces lamentables propos ont profondément choqué l'opinion musulmane et plus particulièrement les Maghrébins. Brice Hortefeux a tenté de réparer les dégâts en s'invitant au dîner d'Iftar du CFCM. La démarche, si elle n'a pas tout à fait convaincu les musulmans, a tout de même permis au CFCM de se positionner comme interlocuteur des institutions françaises. Le dîner annuel, le premier organisé en dehors de la mosquée, pourrait être institutionnalisé et devenir, comme celui du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le lieu d'échange et de rencontre des officiels et des représentants de la communauté musulmane. Ce n'est pas une tâche facile, car les musulmans de France ne sont pas toujours unis dans cette relation avec l'Etat d'une part et le Conseil est loin d'avoir les moyens et les relais médiatiques du CRIF. Cependant, les choses avancent car chaque année des maires, des ministres prennent part au F'tour dans leurs circonscriptions ou à la grande mosquée de Paris. Il reste aux cinq millions de musulmans de France de dépasser leurs divergences voire, leurs divisions pour être reconnus comme citoyens à part entière avec leur religion et leurs spécificités. Dimanche, à Château d'Eau, dans le 18e arrondissement de Paris, l'Aid était présent dans toutes les rues. Le quartier surnommé "village africain", en raison de sa forte population d'origine africaine, fleurissait de magnifiques tenues traditionnelles africaines : les femmes et les petites filles dans de chatoyants boubous et les hommes tout de blanc vêtus pour certains. Un véritable air de fête qui se retrouvait dans d'autres quartiers populaires de la capitale et de sa banlieue. Les pâtisseries orientales ont été sollicitées dès le matin alors que les boucheries hallal n'ont pas désempli. Longtemps méconnue, cette fête musulmane est désormais vécue par tous les musulmans qui entendent bien ne plus se cacher pour pratiquer leur foi. Signe des temps, France 2 a retransmis pour la première fois la prière de l'Aid en direct de la Grande mosquée de Paris. Sur place, en raison de l'impressionnante affluence des fidèles, de même que dans le quartier de la Goutte d'Or, la mosquée s'est révélée trop exigüe. Toutes les rues adjacentes des mosquées parisiennes ont été occupées pour effectuer la prière. Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée, a adressé aux musulmans en arabe puis en français ses vœux sincères de "bonne fête et de bonheur". La veille, il s'était réuni avec le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), des personnalités musulmanes, des bureaux d'autres mosquées et des imams pour annoncer la fin du ramadan en France. Une information assez largement diffusée par les médias français qui ont tous, à un moment ou un autre, consacré des articles ou des reportages au mois de ramadan. Depuis quelques années, les musulmans de France disposent de toutes les informations portant sur la pratique de leur foi. Sites, blogs et journaux associatifs fournissent les dates de fêtes religieuses, les conseils dont la recommandation d'éviter le pèlerinage en raison de la pandémie de la grippe A, les obligations du pratiquant comme la Zakat (cette année elle a été fixée à 5 euros par personne ) et, bien entendu, relaient les débats ou polémiques intéressant la communauté. Le ramadan 2009 a été riche en rumeurs et controverses. Après l'affaire de la datte qui serait venue d'Israël, il y a eu les regrettables propos du ministre de l'Intérieur français, Brice Hortefeux. Le ministre avait, on s'en souvient, déclaré à propos d'un jeune militant de L'UMP, d'origine algéro-portugaise, que "quand il y en a un, ça va.." Repris par une dame du parti qui le rassure : "lui est catholique, il mange du porc" a-t-elle dit. Ces lamentables propos ont profondément choqué l'opinion musulmane et plus particulièrement les Maghrébins. Brice Hortefeux a tenté de réparer les dégâts en s'invitant au dîner d'Iftar du CFCM. La démarche, si elle n'a pas tout à fait convaincu les musulmans, a tout de même permis au CFCM de se positionner comme interlocuteur des institutions françaises. Le dîner annuel, le premier organisé en dehors de la mosquée, pourrait être institutionnalisé et devenir, comme celui du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le lieu d'échange et de rencontre des officiels et des représentants de la communauté musulmane. Ce n'est pas une tâche facile, car les musulmans de France ne sont pas toujours unis dans cette relation avec l'Etat d'une part et le Conseil est loin d'avoir les moyens et les relais médiatiques du CRIF. Cependant, les choses avancent car chaque année des maires, des ministres prennent part au F'tour dans leurs circonscriptions ou à la grande mosquée de Paris. Il reste aux cinq millions de musulmans de France de dépasser leurs divergences voire, leurs divisions pour être reconnus comme citoyens à part entière avec leur religion et leurs spécificités.