Les combats tribaux qui ont eu lieu ce week-end dans une région sensible du Sud-Soudan ont fait 27 morts, a indiqué lundi un responsable militaire, citant des rapports des autorités locales. Des hommes armés de la tribu Lou Nuer ont attaqué dimanche matin le village de Duk Padiet, dans l'Etat sudiste de Jonglei, forçant des soldats déployés sur les lieux à se replier. assurant que la situation était "sous contrôle". Plus de 2.000 personnes sont mortes et des dizaines de milliers ont été déplacées par les combats tribaux ces derniers mois au Sud-Soudan. L'ONU s'alarme du fait que le nombre de morts y dépasse actuellement celui enregistré au Darfour, région de l'ouest du Soudan déchirée depuis six ans par un conflit meurtrier. Les violences entre tribus -souvent motivées par le vol de bétail, des disputes sur les ressources naturelles ou la vengeance - sont monnaie courante au Sud-Soudan. Mais depuis le début de l'année, l'ampleur des morts et le nombre croissant de femmes et d'enfants ciblés font craindre une guerre civile au Sud-Soudan même, après celle qui a déchiré le nord et le sud du pays de 1983 à 2005 et fait quelque deux millions de morts. Le responsable militaire du SPLA a déjà accusé le Parti du Congrès national (NCP), formation du Président soudanais Omar el-Béchir au pouvoir à Khartoum, de soutenir des milices locales afin de déstabiliser le Sud-Soudan. De hauts responsables du NCP ont nié en bloc ces accusations. Les combats tribaux qui ont eu lieu ce week-end dans une région sensible du Sud-Soudan ont fait 27 morts, a indiqué lundi un responsable militaire, citant des rapports des autorités locales. Des hommes armés de la tribu Lou Nuer ont attaqué dimanche matin le village de Duk Padiet, dans l'Etat sudiste de Jonglei, forçant des soldats déployés sur les lieux à se replier. assurant que la situation était "sous contrôle". Plus de 2.000 personnes sont mortes et des dizaines de milliers ont été déplacées par les combats tribaux ces derniers mois au Sud-Soudan. L'ONU s'alarme du fait que le nombre de morts y dépasse actuellement celui enregistré au Darfour, région de l'ouest du Soudan déchirée depuis six ans par un conflit meurtrier. Les violences entre tribus -souvent motivées par le vol de bétail, des disputes sur les ressources naturelles ou la vengeance - sont monnaie courante au Sud-Soudan. Mais depuis le début de l'année, l'ampleur des morts et le nombre croissant de femmes et d'enfants ciblés font craindre une guerre civile au Sud-Soudan même, après celle qui a déchiré le nord et le sud du pays de 1983 à 2005 et fait quelque deux millions de morts. Le responsable militaire du SPLA a déjà accusé le Parti du Congrès national (NCP), formation du Président soudanais Omar el-Béchir au pouvoir à Khartoum, de soutenir des milices locales afin de déstabiliser le Sud-Soudan. De hauts responsables du NCP ont nié en bloc ces accusations.