Le Président-directeur général de Cevital, Issaâd Rebrab, a longuement abordé hier au forum d'El Moudjahid, la conjoncture économique nationale dans le contexte de la crise financière mondiale, les avantages offerts par la loi de finances complémentaire 2009, la stratégie de son entreprise en matière de formation des cadres de haut niveau et la contribution de l'entreprise Cevital au budget de l'Etat par le biais des impôts et des taxes. Le Président-directeur général de Cevital, Issaâd Rebrab, a longuement abordé hier au forum d'El Moudjahid, la conjoncture économique nationale dans le contexte de la crise financière mondiale, les avantages offerts par la loi de finances complémentaire 2009, la stratégie de son entreprise en matière de formation des cadres de haut niveau et la contribution de l'entreprise Cevital au budget de l'Etat par le biais des impôts et des taxes. Concernant la loi de finances complémentaire 2009, le conférencier estime que c'est une synthèse du programme de développement économique du président de la République dans la mesure où elle traduit la suppression des crédits à la consommation, un contrôle très attentif des paiements extérieurs, un train de mesures visant à encourager la production nationale. «Notre seul souci est l'encouragement de la production nationale et la substitution, au maximum, des importations par l'augmentation de la production nationale. Plus de 98% de nos exportations sont constituées des hydrocarbures, il faut donc absolument que les pouvoirs publics prennent conscience de cette situation et penser à l'après-pétrole. Il devient impérieux de diversifier notre industrie par la création d'autres richesses industrielles, agricoles et les services», a-t-il déclaré. Il estime que les crédits à la consommation et la facture d'importation ont énormément augmenté tandis que nos exportations ont beaucoup diminué laissant notre pays mono exportateur d'hydrocarbures. Relatant l'historique économique et financier du pays, Rebrab dira : «Dans les années 80, nous avons dépensé sans compter alors que quelques années plus tard, nous avons connu une conjoncture défavorable sachant que le pays est entré dans une situation de cessation de paiement. Ainsi les pouvoirs publics doivent gouverner le pays d'une manière macroéconomique, car les Algériens consomment ce qu'ils n'ont pas gagné. Il convient de réduire les importations et réinvestir les ressources tirées des hydrocarbures dans la production nationale en créant des emplois et surtout en contrôlant plus attentivement les paiements extérieurs.» Rebrab encourage le crédit documentaire, car il s'agit d'un paiement naturel au niveau international en garantissant le fournisseur et le client (l'acheteur) sachant que ce crédit spécifie la quantité des marchandises, le pli et la qualité tout en assurant la garantie de l'importateur. «Plus de 99% de nos paiements se font par crédits documentaires, c'est un instrument de paiement tout à fait normal car il permet des équilibres», a-t-il souligné. Concernant l'accès de l'Algérie aux zones de libre-échange, il a indiqué : «Les opérateurs économiques ont toujours demandé la concertation avec les pouvoirs publics avant la conclusion des accords d'association avec l'Union européenne et l'accord de libre-échange avec les pays de la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale)». A propos de l'interdiction du débarquement des véhicules au port d'Alger, le conférencier estime que «les entreprises doivent se conformer à l'ordre public qui veut décharger les navires de véhicules automobiles dans les ports de l'est et de l'ouest du pays. Pour la partie centre du pays, les prix des véhicules vont augmenter en raison de leur acheminement dans le centre du pays. L'Etat pense au développement de nos ports sur l'ensemble du territoire national». La compétitivité et la formation, l'épine dorsale de Cevital Relatant le rôle et l'importance des infrastructures portuaires et aéroportuaires, Rebrab estime qu'il faut se mettre au diapason mondial en créant des centres de compétitivité et permettre à nos entreprises d'être concurrentielles sur le plan international. «Les opérateurs économiques algériens paient les coûts de fret de transport de marchandises sans compter les surestaries qui sont beaucoup plus chères que dans les pays ayant des ports plus importants et plus performants, tels les ports de Rotterdam, de Singapour et de Shanghai où l'on paie 500 dollars (milliers de kilomètres) alors que chez nous le même container ayant fait 800 km traversant la mer Méditerranée revient à 1.000 dollars pour les importateurs algériens ! Car nous avons vu le nombre de bateaux en rade et en attente au port d'Alger». Qualifiant Cevital d'entreprise citoyenne, Rebrab dira «qu'elle n'a bénéficié d'aucune largesse de l'Etat sachant que nous investissons dans la qualité pour la création de richesses dont pas moins de 59% partent au budget de l'Etat sous forme d'impôts sur les bénéfices, des taxes, l'IRG, la TVA et les droits de douanes, et nous en sommes fiers». S'agissant des 41% restants, il affirme que 40% sont réinvestis et 1% distribué comme dividendes aux actionnaires. «Nous avons investi dans les dernières technologies en suivant l'évolution des marchés internationaux. Mais, nous investissons également dans des secteurs porteurs pour couvrir les besoins nationaux et dégager des excédents pour l'exportation, car nos produits sont de qualité et compétitifs», a-t-il ajouté. Cevital a recruté des universitaires en leur donnant une formation performante dans la gestion des unités de production, et le patron de cette entreprise a indiqué : «La formation est notre cheval de bataille et notre crédo, car l'élément humain est important et aujourd'hui, nous n'avons aucun problème de développement, toutefois, il faut améliorer l'environnement des entreprises et le milieu d'affaires.» Le conférencier dira également : «Le souci de l'entreprise Cevital, c'est de répondre aux besoins nationaux, mais aussi assurer une meilleure formation à nos cadres en créant une pépinière de cadres tout en faisant appel à des experts internationaux, notamment des émigrés, des européens et des Nord-Américains choisis comme consultants pour dispenser une formation à nos cadres en l'espace de 3 ou 5 années afin de former 3 ou 5 collaborateurs». Concernant la loi de finances complémentaire 2009, le conférencier estime que c'est une synthèse du programme de développement économique du président de la République dans la mesure où elle traduit la suppression des crédits à la consommation, un contrôle très attentif des paiements extérieurs, un train de mesures visant à encourager la production nationale. «Notre seul souci est l'encouragement de la production nationale et la substitution, au maximum, des importations par l'augmentation de la production nationale. Plus de 98% de nos exportations sont constituées des hydrocarbures, il faut donc absolument que les pouvoirs publics prennent conscience de cette situation et penser à l'après-pétrole. Il devient impérieux de diversifier notre industrie par la création d'autres richesses industrielles, agricoles et les services», a-t-il déclaré. Il estime que les crédits à la consommation et la facture d'importation ont énormément augmenté tandis que nos exportations ont beaucoup diminué laissant notre pays mono exportateur d'hydrocarbures. Relatant l'historique économique et financier du pays, Rebrab dira : «Dans les années 80, nous avons dépensé sans compter alors que quelques années plus tard, nous avons connu une conjoncture défavorable sachant que le pays est entré dans une situation de cessation de paiement. Ainsi les pouvoirs publics doivent gouverner le pays d'une manière macroéconomique, car les Algériens consomment ce qu'ils n'ont pas gagné. Il convient de réduire les importations et réinvestir les ressources tirées des hydrocarbures dans la production nationale en créant des emplois et surtout en contrôlant plus attentivement les paiements extérieurs.» Rebrab encourage le crédit documentaire, car il s'agit d'un paiement naturel au niveau international en garantissant le fournisseur et le client (l'acheteur) sachant que ce crédit spécifie la quantité des marchandises, le pli et la qualité tout en assurant la garantie de l'importateur. «Plus de 99% de nos paiements se font par crédits documentaires, c'est un instrument de paiement tout à fait normal car il permet des équilibres», a-t-il souligné. Concernant l'accès de l'Algérie aux zones de libre-échange, il a indiqué : «Les opérateurs économiques ont toujours demandé la concertation avec les pouvoirs publics avant la conclusion des accords d'association avec l'Union européenne et l'accord de libre-échange avec les pays de la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale)». A propos de l'interdiction du débarquement des véhicules au port d'Alger, le conférencier estime que «les entreprises doivent se conformer à l'ordre public qui veut décharger les navires de véhicules automobiles dans les ports de l'est et de l'ouest du pays. Pour la partie centre du pays, les prix des véhicules vont augmenter en raison de leur acheminement dans le centre du pays. L'Etat pense au développement de nos ports sur l'ensemble du territoire national». La compétitivité et la formation, l'épine dorsale de Cevital Relatant le rôle et l'importance des infrastructures portuaires et aéroportuaires, Rebrab estime qu'il faut se mettre au diapason mondial en créant des centres de compétitivité et permettre à nos entreprises d'être concurrentielles sur le plan international. «Les opérateurs économiques algériens paient les coûts de fret de transport de marchandises sans compter les surestaries qui sont beaucoup plus chères que dans les pays ayant des ports plus importants et plus performants, tels les ports de Rotterdam, de Singapour et de Shanghai où l'on paie 500 dollars (milliers de kilomètres) alors que chez nous le même container ayant fait 800 km traversant la mer Méditerranée revient à 1.000 dollars pour les importateurs algériens ! Car nous avons vu le nombre de bateaux en rade et en attente au port d'Alger». Qualifiant Cevital d'entreprise citoyenne, Rebrab dira «qu'elle n'a bénéficié d'aucune largesse de l'Etat sachant que nous investissons dans la qualité pour la création de richesses dont pas moins de 59% partent au budget de l'Etat sous forme d'impôts sur les bénéfices, des taxes, l'IRG, la TVA et les droits de douanes, et nous en sommes fiers». S'agissant des 41% restants, il affirme que 40% sont réinvestis et 1% distribué comme dividendes aux actionnaires. «Nous avons investi dans les dernières technologies en suivant l'évolution des marchés internationaux. Mais, nous investissons également dans des secteurs porteurs pour couvrir les besoins nationaux et dégager des excédents pour l'exportation, car nos produits sont de qualité et compétitifs», a-t-il ajouté. Cevital a recruté des universitaires en leur donnant une formation performante dans la gestion des unités de production, et le patron de cette entreprise a indiqué : «La formation est notre cheval de bataille et notre crédo, car l'élément humain est important et aujourd'hui, nous n'avons aucun problème de développement, toutefois, il faut améliorer l'environnement des entreprises et le milieu d'affaires.» Le conférencier dira également : «Le souci de l'entreprise Cevital, c'est de répondre aux besoins nationaux, mais aussi assurer une meilleure formation à nos cadres en créant une pépinière de cadres tout en faisant appel à des experts internationaux, notamment des émigrés, des européens et des Nord-Américains choisis comme consultants pour dispenser une formation à nos cadres en l'espace de 3 ou 5 années afin de former 3 ou 5 collaborateurs».