Des recteurs et doyens de facultés de médecine réunis, hier, à Alger lors de la Conférence des doyens et facultés de médecine d'expression française, ont plaidé pour une formation de qualité des praticiens de la santé envoyés par leur pays respectifs dans les universités du Nord. «Nous plaidons pour une formation complète et totale de nos doctorants envoyés par nos pays dans ces universités notamment françaises», a indiqué le recteur de l'université des Sciences de la santé à Libreville (Gabon), André Mousseuvon Monyama. «Il semble, à l'analyse de ce qui se fait jusqu'à présent à propos de l'Attestation de formation spécialisée (AFS) et l'Attestation de formation spécialisée approfondie (AFSA) que la formation n'est pas bonne», a-t-il estimé devant une assistance composée d'une centaine de doyens et spécialistes de la santé venus de 30 pays. Pour le doyen de la faculté de médecine de Sfax (Tunisie), le professeur hospitalo-universitaire Khaled Zeghal, la réforme et la création par la France du nouveau diplôme de formation spécialisée (FMS) «ne répondent pas, non plus, aux objectifs surtout des pays du Maghreb qui ne demandent pas nécessairement une formation diplômante. C'est une formation plutôt d'appoint (par module ou de courte durée) que nous demandons, donc nous n'avons pas besoin que nos étudiants partent pour une longue durée étudier dans ce pays», a-t-il fait savoir. Il a relevé aussi «des contraintes inacceptables», telles que l'exigence d'un examen de langue et de niveau pour ceux qui veulent être formés en France. «Par principe, nous ne pouvons pas accepter cela. Nous ne sommes pas d'accord avec certains principes de cette réforme», a-t-il ajouté. Le professeur Zeghal a, par ailleurs, salué le gouvernement belge qui n'autorise pas les techniciens et spécialistes de la santé étrangers, en formation dans ce pays, d'y travailler après leur stage, ce qui est bénéfique, a-t-il dit, pour les pays du Sud. «En France, par contre, nous sentons que ce pays éprouve un besoin en cadres qualifiés et qu'il y a peut-être un but non avoué pour offrir de l'emploi à nos praticiens en stage», a-t-il noté. La rencontre de la Cidmef a pour but l'élaboration d'une stratégie de partenariat entre les institutions des pays membres à même de promouvoir la pédagogie et la recherche médicale sur des thèmes d'actualité comme ceux programmés lors de cette conférence. Ces thèmes tournent autour de la formation pédagogique des formateurs, l'information scientifique et technique et l'outil informatique dans l'enseignement médical. Des recteurs et doyens de facultés de médecine réunis, hier, à Alger lors de la Conférence des doyens et facultés de médecine d'expression française, ont plaidé pour une formation de qualité des praticiens de la santé envoyés par leur pays respectifs dans les universités du Nord. «Nous plaidons pour une formation complète et totale de nos doctorants envoyés par nos pays dans ces universités notamment françaises», a indiqué le recteur de l'université des Sciences de la santé à Libreville (Gabon), André Mousseuvon Monyama. «Il semble, à l'analyse de ce qui se fait jusqu'à présent à propos de l'Attestation de formation spécialisée (AFS) et l'Attestation de formation spécialisée approfondie (AFSA) que la formation n'est pas bonne», a-t-il estimé devant une assistance composée d'une centaine de doyens et spécialistes de la santé venus de 30 pays. Pour le doyen de la faculté de médecine de Sfax (Tunisie), le professeur hospitalo-universitaire Khaled Zeghal, la réforme et la création par la France du nouveau diplôme de formation spécialisée (FMS) «ne répondent pas, non plus, aux objectifs surtout des pays du Maghreb qui ne demandent pas nécessairement une formation diplômante. C'est une formation plutôt d'appoint (par module ou de courte durée) que nous demandons, donc nous n'avons pas besoin que nos étudiants partent pour une longue durée étudier dans ce pays», a-t-il fait savoir. Il a relevé aussi «des contraintes inacceptables», telles que l'exigence d'un examen de langue et de niveau pour ceux qui veulent être formés en France. «Par principe, nous ne pouvons pas accepter cela. Nous ne sommes pas d'accord avec certains principes de cette réforme», a-t-il ajouté. Le professeur Zeghal a, par ailleurs, salué le gouvernement belge qui n'autorise pas les techniciens et spécialistes de la santé étrangers, en formation dans ce pays, d'y travailler après leur stage, ce qui est bénéfique, a-t-il dit, pour les pays du Sud. «En France, par contre, nous sentons que ce pays éprouve un besoin en cadres qualifiés et qu'il y a peut-être un but non avoué pour offrir de l'emploi à nos praticiens en stage», a-t-il noté. La rencontre de la Cidmef a pour but l'élaboration d'une stratégie de partenariat entre les institutions des pays membres à même de promouvoir la pédagogie et la recherche médicale sur des thèmes d'actualité comme ceux programmés lors de cette conférence. Ces thèmes tournent autour de la formation pédagogique des formateurs, l'information scientifique et technique et l'outil informatique dans l'enseignement médical.