Avec son adhésion à la Zone arabe de libre-échange (ZALE), l'économie algérienne connaîtra une progression. C'est ce qu'a affirmé, lundi dernier, le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, lors de la quatrième réunion de la commission de suivi de la liste dite négative, présidée à la Chambre algérienne de commerce. Cette liste contient 748 lignes tarifaires fixées à des produits répertoriés pour bénéficier de l'exemption de la fiscalité douanière et être protégés par rapport aux produits autorisés à entrer en Algérie sans aucun droit de douane conformément à l'accord de libre-échange que l'Algérie a conclu avec les pays arabes. Le ministre a annoncé, lors de ce rendez-vous, que l'Algérie a été marquée par une augmentation de 31, 5% en matière d'importation puisque 697 millions de dollars d'importation de ces produits ont été enregistrés en 2009 alors qu'ils ont été estimés à 538 millions de dollars l'an dernier. Il a précisé que durant l'année en cours, 453 millions de dollars, en matière de produits d'équipement, ont été importés dont des charpentes, 167 millions de dollars en matière de médicament et d'électroménager, 67 millions de dollars soit 10% des produits alimentaires entre le sucre, le concentré de tomate et les haricots secs. M. Djaâboub a signalé que les pays arabes détiennent 3% du marché algérien alors que l'Union européenne détient 56%, la France 17%, la Chine 11%, l'Italie 11% et l'Allemagne 7%. Il a attiré, à l'occasion, l'attention des opérateurs économiques, membres de la commission pour dire qu'en matière d'exportation l'Algérie a exporté l'an dernier, 102 millions de dollars alors qu'en 2009, le pays a exporté 52 millions de dollars, ce qui fait qu'une chute de 60% a été relevée. Il a expliqué que cette chute a eu lieu à cause de la faible exportation des hydrocarbures estimée cette année à 40%. Le ministre a insisté pour rappeler que l'économie algérienne «est en bonne santé». Le volume des échanges commerciaux en importation a augmenté de 41% en 2008 par rapport à l'an précédent. Il est passé de 27 à 39,15 milliards de dollars. Il a souligné par ailleurs que les deux tiers des importations sont destinés aux biens d'équipement tandis que le tiers restant est allé aux produits alimentaires. «Un décret exécutif sera soumis aux entreprises étrangères importatrices afin de faire participer à leur capital les sociétés algériennes à hauteur de 30%. Cet objectif est tracé pour protéger les entreprises, les emplois et l'outil de production, mais aussi le consommateur», a indiqué le ministre. L'orateur a rassuré les présents en leur rappelant que des mesures de sauvegarde de la production nationale seront bientôt mises en place puisqu'elles sont mentionnées dans la convention arabe de libre-échange. Dans le cas où un pays exigerait des taxes qui ne soient pas prévues dans les accords, l'Algérie appliquera, selon lui, le principe de la réciprocité. «La Zone arabe de libre-échange est pour l'Algérie un choix politique et économique stratégique même si nous sommes les derniers à y adhérer. Il faut dire aussi que la mise en œuvre de cet accord a été brutale, sans transition. Les pays qui y ont adhéré avant nous ont pu bénéficier de périodes de transition contrairement à l'Algérie puisque le délai a été arrêté», a-t-il relevé. A signaler que l'accord est entré en vigueur le 1er janvier dernier. La liste négative a été finalisée pour être déposée au sein du secrétariat général de la Ligue arabe et soumise à la réunion des CES arabes pour approbation. Le délai retenu pour le respect de la liste négative une fois finalisée est de 4 ans "non renouvelable", a rappelé le ministre. Avec son adhésion à la Zone arabe de libre-échange (ZALE), l'économie algérienne connaîtra une progression. C'est ce qu'a affirmé, lundi dernier, le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub, lors de la quatrième réunion de la commission de suivi de la liste dite négative, présidée à la Chambre algérienne de commerce. Cette liste contient 748 lignes tarifaires fixées à des produits répertoriés pour bénéficier de l'exemption de la fiscalité douanière et être protégés par rapport aux produits autorisés à entrer en Algérie sans aucun droit de douane conformément à l'accord de libre-échange que l'Algérie a conclu avec les pays arabes. Le ministre a annoncé, lors de ce rendez-vous, que l'Algérie a été marquée par une augmentation de 31, 5% en matière d'importation puisque 697 millions de dollars d'importation de ces produits ont été enregistrés en 2009 alors qu'ils ont été estimés à 538 millions de dollars l'an dernier. Il a précisé que durant l'année en cours, 453 millions de dollars, en matière de produits d'équipement, ont été importés dont des charpentes, 167 millions de dollars en matière de médicament et d'électroménager, 67 millions de dollars soit 10% des produits alimentaires entre le sucre, le concentré de tomate et les haricots secs. M. Djaâboub a signalé que les pays arabes détiennent 3% du marché algérien alors que l'Union européenne détient 56%, la France 17%, la Chine 11%, l'Italie 11% et l'Allemagne 7%. Il a attiré, à l'occasion, l'attention des opérateurs économiques, membres de la commission pour dire qu'en matière d'exportation l'Algérie a exporté l'an dernier, 102 millions de dollars alors qu'en 2009, le pays a exporté 52 millions de dollars, ce qui fait qu'une chute de 60% a été relevée. Il a expliqué que cette chute a eu lieu à cause de la faible exportation des hydrocarbures estimée cette année à 40%. Le ministre a insisté pour rappeler que l'économie algérienne «est en bonne santé». Le volume des échanges commerciaux en importation a augmenté de 41% en 2008 par rapport à l'an précédent. Il est passé de 27 à 39,15 milliards de dollars. Il a souligné par ailleurs que les deux tiers des importations sont destinés aux biens d'équipement tandis que le tiers restant est allé aux produits alimentaires. «Un décret exécutif sera soumis aux entreprises étrangères importatrices afin de faire participer à leur capital les sociétés algériennes à hauteur de 30%. Cet objectif est tracé pour protéger les entreprises, les emplois et l'outil de production, mais aussi le consommateur», a indiqué le ministre. L'orateur a rassuré les présents en leur rappelant que des mesures de sauvegarde de la production nationale seront bientôt mises en place puisqu'elles sont mentionnées dans la convention arabe de libre-échange. Dans le cas où un pays exigerait des taxes qui ne soient pas prévues dans les accords, l'Algérie appliquera, selon lui, le principe de la réciprocité. «La Zone arabe de libre-échange est pour l'Algérie un choix politique et économique stratégique même si nous sommes les derniers à y adhérer. Il faut dire aussi que la mise en œuvre de cet accord a été brutale, sans transition. Les pays qui y ont adhéré avant nous ont pu bénéficier de périodes de transition contrairement à l'Algérie puisque le délai a été arrêté», a-t-il relevé. A signaler que l'accord est entré en vigueur le 1er janvier dernier. La liste négative a été finalisée pour être déposée au sein du secrétariat général de la Ligue arabe et soumise à la réunion des CES arabes pour approbation. Le délai retenu pour le respect de la liste négative une fois finalisée est de 4 ans "non renouvelable", a rappelé le ministre.