Le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub, est revenu longuement, lors de son passage à l'émission «Tahaoulet» de la Chaîne I de la Radio nationale, sur la flambée des prix qui perdure depuis des mois ainsi que sur le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce.S'agissant de la hausse des prix qui a touché les légumes secs et le sucre, le ministre l'explique par les prix qui ont augmenté sur les marchés internationaux. Dépendante en grande partie de l'importation de ces produits, l'Algérie subit ainsi les conséquences de la loi du marché. Le ministre du Commerce, a par contre, réfuté les affirmations selon lesquelles, les prix des fruits et légumes sont repartis à la hausse. Bien au contraire, fait-il remarquer, «nous constatons une courbe descendante ces derniers jours comme c'est le cas pour la pomme de terre ou encore la tomate grâce au dispositif Syrpalac mis en place par le ministère de l'Agriculture». Et le ministre d'ouvrir une parenthèse pour infirmer l'existence de toute animosité autour de la question des prix et du contrôle entre son département et celui de l'Agriculture, rendant au passage un hommage aux efforts déployés par le secteur de Rachid Benaissa. Concernant les prix de la viande rouge, le ministre du Commerce est formel ; la hausse est le fruit des conditions climatiques. Plus explicite, il affirme que les éleveurs ne vendent plus leur bétail car il n'y a plus de sécheresse notamment dans les régions des Hauts-Plateaux. Il fait appel à la «sagesse» des éleveurs pour «baisser les prix à l'approche de l'Aïd el Adha», ajoutant que l'option d'importer de la viande congelée n'est pas «exclue». Quel est alors le rôle des services de contrôle relevant de son département ? El Hachemi Djaâboub a rappelé, à ce propos, la loi qui régit le commerce, affirmant que «les prix sont libres». Pour lever toute équivoque, il souligne que la mission des agents de contrôle est bien définie : celle de constater au niveau des ports et des commerces la conformité des produits. Ce service sera d'ailleurs renforcé par le recrutement de «1.000 universitaires».Interrogé sur les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2009 relatives au commerce extérieur, le ministre a réaffirmé le bien fondé de ces dispositions. L'une d'elles n'est autre que le Credoc, dénoncé, pour rappel, par les opérateurs économiques. Selon le ministre, ces mesures visent en premier à «protéger l'économie nationale en luttant contre le transfert illégal des devises et le blanchiment d'argent». Des mesures qui seront reconduites comme pour celle exigeant la présence des importateurs au niveau des ports au moment du dédouanement des marchandises afin, dit-il, de «débusquer les faux propriétaires de registres du commerce». Concernant le processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC, le ministre du Commerce a précisé que notre pays a préparé les réponses aux 15 points. La réunion de la commission gouvernementale présidée par le Premier ministre est prévue la semaine prochaine. Enfin, il a défendu la décision de l'Algérie de rejoindre la zone arabe de libre-échange estimant que toutes les appréhensions sont à présent «infondées car les produits arabes n'ont pas inondé le marché algérien et ne représentent que 3% de la totalité des importations après 9 mois de l'Algérie à la ZALE». Le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub, est revenu longuement, lors de son passage à l'émission «Tahaoulet» de la Chaîne I de la Radio nationale, sur la flambée des prix qui perdure depuis des mois ainsi que sur le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce.S'agissant de la hausse des prix qui a touché les légumes secs et le sucre, le ministre l'explique par les prix qui ont augmenté sur les marchés internationaux. Dépendante en grande partie de l'importation de ces produits, l'Algérie subit ainsi les conséquences de la loi du marché. Le ministre du Commerce, a par contre, réfuté les affirmations selon lesquelles, les prix des fruits et légumes sont repartis à la hausse. Bien au contraire, fait-il remarquer, «nous constatons une courbe descendante ces derniers jours comme c'est le cas pour la pomme de terre ou encore la tomate grâce au dispositif Syrpalac mis en place par le ministère de l'Agriculture». Et le ministre d'ouvrir une parenthèse pour infirmer l'existence de toute animosité autour de la question des prix et du contrôle entre son département et celui de l'Agriculture, rendant au passage un hommage aux efforts déployés par le secteur de Rachid Benaissa. Concernant les prix de la viande rouge, le ministre du Commerce est formel ; la hausse est le fruit des conditions climatiques. Plus explicite, il affirme que les éleveurs ne vendent plus leur bétail car il n'y a plus de sécheresse notamment dans les régions des Hauts-Plateaux. Il fait appel à la «sagesse» des éleveurs pour «baisser les prix à l'approche de l'Aïd el Adha», ajoutant que l'option d'importer de la viande congelée n'est pas «exclue». Quel est alors le rôle des services de contrôle relevant de son département ? El Hachemi Djaâboub a rappelé, à ce propos, la loi qui régit le commerce, affirmant que «les prix sont libres». Pour lever toute équivoque, il souligne que la mission des agents de contrôle est bien définie : celle de constater au niveau des ports et des commerces la conformité des produits. Ce service sera d'ailleurs renforcé par le recrutement de «1.000 universitaires».Interrogé sur les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2009 relatives au commerce extérieur, le ministre a réaffirmé le bien fondé de ces dispositions. L'une d'elles n'est autre que le Credoc, dénoncé, pour rappel, par les opérateurs économiques. Selon le ministre, ces mesures visent en premier à «protéger l'économie nationale en luttant contre le transfert illégal des devises et le blanchiment d'argent». Des mesures qui seront reconduites comme pour celle exigeant la présence des importateurs au niveau des ports au moment du dédouanement des marchandises afin, dit-il, de «débusquer les faux propriétaires de registres du commerce». Concernant le processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC, le ministre du Commerce a précisé que notre pays a préparé les réponses aux 15 points. La réunion de la commission gouvernementale présidée par le Premier ministre est prévue la semaine prochaine. Enfin, il a défendu la décision de l'Algérie de rejoindre la zone arabe de libre-échange estimant que toutes les appréhensions sont à présent «infondées car les produits arabes n'ont pas inondé le marché algérien et ne représentent que 3% de la totalité des importations après 9 mois de l'Algérie à la ZALE».