Tel qu'annoncé depuis plusieurs jours déjà, une grève des enseignants sera observée effectivement, aujourd'hui, à l'appel du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ainsi que le Conseil national des lycées. Toutefois, et pour ne pas avoir été avisé plus tôt, le Conseil national des enseignants du supérieur, (Cnes) a préféré prendre le décision de ne pas participer à cette grève. Le choix de cette journée n'a pas été anodin. En effet, le 5 octobre coïncide avec la commémoration de la Journée mondiale de l'enseignant qui est aussi une occasion pour protester, selon le Cnapest et le CLA, contre l' «injustice des pouvoir publics à l'encontre des travailleurs du secteur». «Exceptionnellement, le 5 octobre est également pour nous une journée symbolique et représentative d'un grand mouvement de protestation ayant eu lieu en 2003», a déclaré, hier au Midi Libre, le coordinateur du CLA, M. Idir Achour. L'orateur a annoncé également que son conseil a organisé ces derniers jours une réunion extraordinaire interne pour «décider, très prochainement, de la durée d'un éventuel arrêt de travail au cas où le silence des pouvoirs publics persistera quant à ses revendications, légitimes». «Le ministère de l'Education a créé une autre situation de telle sorte que les travailleurs de l'enseignement s'occuperont de nouveaux problèmes instaurés récemment que de prolonger le débat sur nos revendications. Les travailleurs sont actuellement plus préoccupés par les heures supplémentaires qui dépassent parfois 20h par semaine mais aussi par la surcharge des élèves dont le nombre est de 40 par salle, le plus souvent», a-t-il souligné. M. Achour a tenu également à évoquer le concours de recrutement des enseignants dont la date n'a pas été annoncée jusqu'à ce jour et les établissements qui devaient être déjà réceptionnés et programmés à partir de cette année, n'ont pas été ouverts. «J'insiste toujours pour dire que l'Etat devrait, dans l'urgence, prendre en considération la promulgation du texte du régime indemnitaire, le statut particulier et celui de la retraite après 25 ans de service» Il a fait par ailleurs appel aux parents afin d'adhérer à cette politique syndicale tout en attirant leur attention quant au fait que les élèves ont eu d'énormes lacunes durant le cursus 2008-2009 en raison de l'instabilité. Le taux de réussite au baccalauréat a été d'ailleurs, selon lui, «catastrophique» : 36%. Le coordinateur du Cnapest, M. El Aarbi Nouar a annoncé, quant à lui, que cette structure qui a contribué à l'annonce de la nouvelle grève, organisera une réunion à Alger le 9 octobre prochain dans laquelle un rapport des wilayas sera présenté. «Nous essayerons de proposer des moyens nécessaires afin d'arriver à convaincre le gouvernement quant à l'aboutissement de nos revendications dont le régime indemnitaire, les œuvres sociales et la médecine du travail», a-t-il précisé. Une grève illimitée peut être annoncée très prochainement par le CNES. Son coordinateur, M. Rahmani a précisé à cet effet que «nous ne participerons pas à la grève du 5 octobre parce que nous avons été contactés récemment sur le sujet mais nous pourrons lancer un arrêt de travail illimité au cas où la tutelle continue à ignorer notre dossier. D'autres formes de protestation seront éventuellement prévues», a-t-il fait part. Sur un ton de regret, M. Rahmani a averti que le cursus 2009-2010 sera perturbé à cause des nouvelles mesures prises par le gouvernement. Il s'agit de la nouvelle déclaration du Premier ministre, tenue au cours du mois de juillet dernier, concernant l'abrogation du décret 06-208 du 13 juin 2006 fixant les modalités de transfert du droit au bail des logements à caractère social, affectés aux administrations, institutions et organismes publics. La question des 3.000 logements à caractère sociaux, domaniaux et OPIPES programmés pour les enseignants de l'enseignement supérieur n'est donc toujours pas résolue. Il y'a également, ajoute-t-il, «plusieurs autres revendications du Cnes qui ne sont malheureusement pas encore satisfaites». Tel qu'annoncé depuis plusieurs jours déjà, une grève des enseignants sera observée effectivement, aujourd'hui, à l'appel du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ainsi que le Conseil national des lycées. Toutefois, et pour ne pas avoir été avisé plus tôt, le Conseil national des enseignants du supérieur, (Cnes) a préféré prendre le décision de ne pas participer à cette grève. Le choix de cette journée n'a pas été anodin. En effet, le 5 octobre coïncide avec la commémoration de la Journée mondiale de l'enseignant qui est aussi une occasion pour protester, selon le Cnapest et le CLA, contre l' «injustice des pouvoir publics à l'encontre des travailleurs du secteur». «Exceptionnellement, le 5 octobre est également pour nous une journée symbolique et représentative d'un grand mouvement de protestation ayant eu lieu en 2003», a déclaré, hier au Midi Libre, le coordinateur du CLA, M. Idir Achour. L'orateur a annoncé également que son conseil a organisé ces derniers jours une réunion extraordinaire interne pour «décider, très prochainement, de la durée d'un éventuel arrêt de travail au cas où le silence des pouvoirs publics persistera quant à ses revendications, légitimes». «Le ministère de l'Education a créé une autre situation de telle sorte que les travailleurs de l'enseignement s'occuperont de nouveaux problèmes instaurés récemment que de prolonger le débat sur nos revendications. Les travailleurs sont actuellement plus préoccupés par les heures supplémentaires qui dépassent parfois 20h par semaine mais aussi par la surcharge des élèves dont le nombre est de 40 par salle, le plus souvent», a-t-il souligné. M. Achour a tenu également à évoquer le concours de recrutement des enseignants dont la date n'a pas été annoncée jusqu'à ce jour et les établissements qui devaient être déjà réceptionnés et programmés à partir de cette année, n'ont pas été ouverts. «J'insiste toujours pour dire que l'Etat devrait, dans l'urgence, prendre en considération la promulgation du texte du régime indemnitaire, le statut particulier et celui de la retraite après 25 ans de service» Il a fait par ailleurs appel aux parents afin d'adhérer à cette politique syndicale tout en attirant leur attention quant au fait que les élèves ont eu d'énormes lacunes durant le cursus 2008-2009 en raison de l'instabilité. Le taux de réussite au baccalauréat a été d'ailleurs, selon lui, «catastrophique» : 36%. Le coordinateur du Cnapest, M. El Aarbi Nouar a annoncé, quant à lui, que cette structure qui a contribué à l'annonce de la nouvelle grève, organisera une réunion à Alger le 9 octobre prochain dans laquelle un rapport des wilayas sera présenté. «Nous essayerons de proposer des moyens nécessaires afin d'arriver à convaincre le gouvernement quant à l'aboutissement de nos revendications dont le régime indemnitaire, les œuvres sociales et la médecine du travail», a-t-il précisé. Une grève illimitée peut être annoncée très prochainement par le CNES. Son coordinateur, M. Rahmani a précisé à cet effet que «nous ne participerons pas à la grève du 5 octobre parce que nous avons été contactés récemment sur le sujet mais nous pourrons lancer un arrêt de travail illimité au cas où la tutelle continue à ignorer notre dossier. D'autres formes de protestation seront éventuellement prévues», a-t-il fait part. Sur un ton de regret, M. Rahmani a averti que le cursus 2009-2010 sera perturbé à cause des nouvelles mesures prises par le gouvernement. Il s'agit de la nouvelle déclaration du Premier ministre, tenue au cours du mois de juillet dernier, concernant l'abrogation du décret 06-208 du 13 juin 2006 fixant les modalités de transfert du droit au bail des logements à caractère social, affectés aux administrations, institutions et organismes publics. La question des 3.000 logements à caractère sociaux, domaniaux et OPIPES programmés pour les enseignants de l'enseignement supérieur n'est donc toujours pas résolue. Il y'a également, ajoute-t-il, «plusieurs autres revendications du Cnes qui ne sont malheureusement pas encore satisfaites».