L'Algérie a enregistré un taux record de remplissage de ses barrages. Ils ont atteint 64% après une pluviosité importante enregistrée ces dernières semaines. Ce taux pourrait atteindre les 70%. L'Algérie a enregistré un taux record de remplissage de ses barrages. Ils ont atteint 64% après une pluviosité importante enregistrée ces dernières semaines. Ce taux pourrait atteindre les 70%. Invité de la rédaction de la Radio nationale, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, s'est félicité de ce taux de remplissage. En effet, ce taux de remplissage de l'ensemble des 60 barrages en exploitation en Algérie est à son plus haut niveau, augurant ainsi une bonne saison agricole, mais aussi et surtout une amélioration conséquente en matière de réserves pour l'alimentation en eau potable des ménages et des industries. Ainsi, la réserve a dépassé les 3 milliards de mètres cubes. Les premiers résultats de la stratégie menée par le secteur commencent à avoir des effets positifs sur les réserves. En parallèle, à la construction des barrages, le ministre des Ressources en eau a rappelé que des études sont menées depuis plusieurs années pour le transfert des eaux de la nappe phréatique albienne vers les Hauts-Plateaux, qui s'étendent d'Est en Ouest à quelques dizaines de kilomètres du littoral, plus précisément du sud de Koléa vers la région de Laghouat. La nappe phréatique albienne, dont le volume est estimé à près de 60.000 milliards m3, se renouvelle très doucement. «Son transfert est prévu vers Djelfa. Il s'agira de faire un transfert sud-sud» a précisé le ministre des Ressources en eau. Béjaïa et Jijel auront leurs unités de dessalement d'eau de mer «Toutes les villes côtières du pays auront leurs unités de dessalement d'eau de mer». C'est ce qu'a déclaré le ministre des Ressources en eau. Une mesure stratégique visant à protéger le pays de toute éventualité de crise hydrique. «13 unités de dessalement d'eau de mer à travers le pays sont en cours de réalisation. Les wilayas de Béjaïa et de Jijel auront également chacune une unité» a souligné le ministre des Ressources en eau. Toutes ces unités devront être réceptionnées à l'horizon 2014. Affirmant que cette technologie n'a pas d'effet négatif sur l'environnement par les effets de serre, le premier responsable de ce département a affirmé que cela contribuera à approvisionner les Hauts-Plateaux de deux millions de mètres cubes par jour. «On a même choisi des mégas unités, comme celle d'Oran qui sera réalisée pour une capacité de 500.000 m3/ jour, alors que les besoins d'Oran pour alimenter les citoyens avec 250 litres/habitant est de 300.000 m3», a cité comme exemple l'invité de la radio. Concernant l'augmentation du prix de l'eau, le ministre a rappelé qu'il n'en est nullement question. «Le prix pratiqué au mètre cube est de 19 dinars alors que son coût est de 31 dinars. La différence est supportée par l'Etat», a souligné le ministre des Ressources en eau.Interrogé sur le taux de déperdition de l'eau potable, Abdelmalek Sellal a estimé qu'il est de l'ordre de 20 à 25%. Invité de la rédaction de la Radio nationale, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, s'est félicité de ce taux de remplissage. En effet, ce taux de remplissage de l'ensemble des 60 barrages en exploitation en Algérie est à son plus haut niveau, augurant ainsi une bonne saison agricole, mais aussi et surtout une amélioration conséquente en matière de réserves pour l'alimentation en eau potable des ménages et des industries. Ainsi, la réserve a dépassé les 3 milliards de mètres cubes. Les premiers résultats de la stratégie menée par le secteur commencent à avoir des effets positifs sur les réserves. En parallèle, à la construction des barrages, le ministre des Ressources en eau a rappelé que des études sont menées depuis plusieurs années pour le transfert des eaux de la nappe phréatique albienne vers les Hauts-Plateaux, qui s'étendent d'Est en Ouest à quelques dizaines de kilomètres du littoral, plus précisément du sud de Koléa vers la région de Laghouat. La nappe phréatique albienne, dont le volume est estimé à près de 60.000 milliards m3, se renouvelle très doucement. «Son transfert est prévu vers Djelfa. Il s'agira de faire un transfert sud-sud» a précisé le ministre des Ressources en eau. Béjaïa et Jijel auront leurs unités de dessalement d'eau de mer «Toutes les villes côtières du pays auront leurs unités de dessalement d'eau de mer». C'est ce qu'a déclaré le ministre des Ressources en eau. Une mesure stratégique visant à protéger le pays de toute éventualité de crise hydrique. «13 unités de dessalement d'eau de mer à travers le pays sont en cours de réalisation. Les wilayas de Béjaïa et de Jijel auront également chacune une unité» a souligné le ministre des Ressources en eau. Toutes ces unités devront être réceptionnées à l'horizon 2014. Affirmant que cette technologie n'a pas d'effet négatif sur l'environnement par les effets de serre, le premier responsable de ce département a affirmé que cela contribuera à approvisionner les Hauts-Plateaux de deux millions de mètres cubes par jour. «On a même choisi des mégas unités, comme celle d'Oran qui sera réalisée pour une capacité de 500.000 m3/ jour, alors que les besoins d'Oran pour alimenter les citoyens avec 250 litres/habitant est de 300.000 m3», a cité comme exemple l'invité de la radio. Concernant l'augmentation du prix de l'eau, le ministre a rappelé qu'il n'en est nullement question. «Le prix pratiqué au mètre cube est de 19 dinars alors que son coût est de 31 dinars. La différence est supportée par l'Etat», a souligné le ministre des Ressources en eau.Interrogé sur le taux de déperdition de l'eau potable, Abdelmalek Sellal a estimé qu'il est de l'ordre de 20 à 25%.