S'exprimant lors d'une conférence de presse, le ministre camerounais des Finances a revendiqué, au nom du groupe des pays pauvres très endettés, «au moins une place pour le presque milliard d'Africains qui ont besoin d'être entendus». S'exprimant lors d'une conférence de presse, le ministre camerounais des Finances a revendiqué, au nom du groupe des pays pauvres très endettés, «au moins une place pour le presque milliard d'Africains qui ont besoin d'être entendus». Quelle voie pour les pays les plus pauvres de la planète surtout africains, auprès des grandes organisations internationales comme le FMI ou le G20, nouveau club mondial des décideurs? S'exprimant lors d'une conférence de presse en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, à Istanbul, le ministre camerounais des Finances a revendiqué au nom du groupe des pays pauvres très endettés (PPTE) «au moins une place pour le presque milliard d'Africains qui ont besoin d'être entendus». Le PPTE, «lobby» des pays les plus défavorisés au sein du FMI, relance les organisations sur la restructuration de la dette. Son plaidoyer pour assurer «une place pour le milliard d'Africains qui ont besoin d'être entendus» n'a pas eu beaucoup d'échos à Istanbul où les 186 Etats membres du FMI ont consacré le nouveau rôle de l'institution multilatérale. La voix du PPTE n'a pas porté à Istanbul, le sujet de la dette et de l'aide publique au développement ayant été éclipsé par la crise des pays riches. En juillet dernier, le FMI avait annoncé le renforcement de son aide aux pays pauvres avec l'annulation jusqu'à fin 2011 du paiement des intérêts dus et l'accroissement considérable des prêts à leur intention. Mesure suffisante pour satisfaire les «besoins de financements croissants des pays à faible revenu», les PPTE, qui reconnaissent une réduction «considérable» de la dette, se plaignent toujours de sa charge encore très lourde: 1/3 du budget lui est alloué, a souligné le ministre ivoirien des Finances qui insiste sur l'entrave au développement que cette situation engendre. Sur les 35 pays membres du PPTE, 29 sont africains. Frappés de plein fouet par la crise économique, les pays africains ont vu chuter les prix des matières premières, grandes ressources du continent. La croissance de l'Afrique sub-saharienne ne verra cette année que de 1% contre 3,25% en 2008 . Escomptant néanmoins une amélioration du fait de politiques budgétaires appropriées, les pays du PPTE tablent sur les promesses faites par les pays riches d'augmenter de 20 milliards de dollars leur aide d'ici à 2010. Faut-il, cependant, souligner qu'«au moins 90% de l'aide que des pays pauvres ont reçu de la Banque mondiale et du FMI doivent être remboursés. De quoi présager une «nouvelle crise de la dette». Quelle voie pour les pays les plus pauvres de la planète surtout africains, auprès des grandes organisations internationales comme le FMI ou le G20, nouveau club mondial des décideurs? S'exprimant lors d'une conférence de presse en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, à Istanbul, le ministre camerounais des Finances a revendiqué au nom du groupe des pays pauvres très endettés (PPTE) «au moins une place pour le presque milliard d'Africains qui ont besoin d'être entendus». Le PPTE, «lobby» des pays les plus défavorisés au sein du FMI, relance les organisations sur la restructuration de la dette. Son plaidoyer pour assurer «une place pour le milliard d'Africains qui ont besoin d'être entendus» n'a pas eu beaucoup d'échos à Istanbul où les 186 Etats membres du FMI ont consacré le nouveau rôle de l'institution multilatérale. La voix du PPTE n'a pas porté à Istanbul, le sujet de la dette et de l'aide publique au développement ayant été éclipsé par la crise des pays riches. En juillet dernier, le FMI avait annoncé le renforcement de son aide aux pays pauvres avec l'annulation jusqu'à fin 2011 du paiement des intérêts dus et l'accroissement considérable des prêts à leur intention. Mesure suffisante pour satisfaire les «besoins de financements croissants des pays à faible revenu», les PPTE, qui reconnaissent une réduction «considérable» de la dette, se plaignent toujours de sa charge encore très lourde: 1/3 du budget lui est alloué, a souligné le ministre ivoirien des Finances qui insiste sur l'entrave au développement que cette situation engendre. Sur les 35 pays membres du PPTE, 29 sont africains. Frappés de plein fouet par la crise économique, les pays africains ont vu chuter les prix des matières premières, grandes ressources du continent. La croissance de l'Afrique sub-saharienne ne verra cette année que de 1% contre 3,25% en 2008 . Escomptant néanmoins une amélioration du fait de politiques budgétaires appropriées, les pays du PPTE tablent sur les promesses faites par les pays riches d'augmenter de 20 milliards de dollars leur aide d'ici à 2010. Faut-il, cependant, souligner qu'«au moins 90% de l'aide que des pays pauvres ont reçu de la Banque mondiale et du FMI doivent être remboursés. De quoi présager une «nouvelle crise de la dette».