A la surprise générale, le plus préstigieux des Nobel a été attribué hier au Président américain Barak Obama. Le comité Nobel norvégien explique son choix par les changements significatifs qu'il a apportés en matière de multilateralisme, de désarmement et de lutte suite le changement climatique. Hormis quelques voix critiques, le monde applaudit… A la surprise générale, le plus préstigieux des Nobel a été attribué hier au Président américain Barak Obama. Le comité Nobel norvégien explique son choix par les changements significatifs qu'il a apportés en matière de multilateralisme, de désarmement et de lutte suite le changement climatique. Hormis quelques voix critiques, le monde applaudit… Le Prix Nobel de la paix a été attribué vendredi au Président américain Barack Obama "pour ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples", a annoncé le comité Nobel norvégien. "Le comité a attaché une importance particulière à la vision et aux efforts d'Obama pour un monde sans armes nucléaires", a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. premier Président noir à être élu président des Etats-Unis, Barack Obama, qui a pris ses fonctions, il y a moins de neuf mois, a prôné le mois dernier à l'Onu une planète débarrassée de toutes ses armes nucléaires. "En tant que président, Obama a créé un nouveau climat dans la politique internationale. La diplomatie multilatérale a retrouvé une position centrale, avec un accent sur le rôle que les Nations unies et d'autres institutions internationales peuvent jouer", a ajouté M. Jagland. Pendant 108 ans, le comité Nobel norvégien a précisément cherché à encourager la politique internationale et les attitudes pour lesquelles Obama est maintenant le premier porte-parole de la planète. Après les années d'unilatéralisme de la présidence de George W. Bush, son élection avait suscité un espoir international. Après avoir promis de rétablir l'image de son pays dans le monde, il s'y est attaché dans une série de discours."Rarement une personne a, comme l'a fait Obama, capturé l'attention de la planète et donné à sa population l'espoir d'un avenir meilleur",a-t-il dit. Homme le plus puissant de la planète, M. Obama, 48 ans, a notamment prononcé en juin dernier en Egypte un discours destiné à jeter des ponts entre son pays et le monde musulman après des années de tensions liées aux attentats du 11 septembre et à la guerre contre le terrorisme qui s'en est suivie. Le "cycle de méfiance et de discorde doit s'achever", avait-il dit à l'université du Caire, après avoir salué l'audience par un "Salam aleikum" ("que la paix soit sur vous") à l'adresse des 1,5 milliard de musulmans. Parmi les "faits d'armes" du nouveau Président américain, M. Jagland a aussi relevé son engagement dans la lutte contre le changement climatique. Le président américain reste toutefois confronté à deux conflits ouverts : l'un en Irak l'autre en Afghanistan, où il est à la recherche d'une nouvelle stratégie et ou la situation se dégrade au point certains évoquent un nouveau bourbier comparable au Vietnam. Barack Obama, qui a pris ses fonctions il y a moins de neuf mois, a prôné le mois dernier à l'ONU une planète débarrassée de toutes ses armes nucléaires. "Nous ne devons jamais cesser nos efforts avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre", avait déclaré M. Obama lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité. Sous sa présidence, le Conseil de sécurité avait alors adopté une résolution appelant à l'instauration d'un monde dénucléarisé. Ses tentatives de conciliation au Proche-Orient, dont il a fait une priorité, semblent dans l'impasse. Les efforts de l'envoyé spécial américain George Mitchell en vue de relancer le processus de paix se heurtent notamment au refus par Israël de geler la colonisation. A son credit encore son engagement À fermer la très controversee prison de Guantanamo. Sur le front intérieur, après un état de grâce, il peine à faire passer son ambitieux projet d'extension de la couverture santé. Elevé par sa mère en Indonésie, puis à Hawaï par ses grand-parents maternels, Obama est d'abord un intellectuel. Diplômé de l'Université Columbia à New York, travailleur social dans les ghettos du sud de Chicago, il intègrera la prestigieuse université de Harvard. Son ascension météorique vers la Maison-Blanche commence un soir de juillet 2004 lorsque, modeste élu de Chicago, il intervient devant la convention démocrate, plaidant la réconciliation des Américains au-delà des différences de race, d'âge ou de sexe. Handicapé par un nom qui évoque celui d'Oussama ben Laden, il ne se lance pas moins à la conquête de la Maison-Blanche au début de 2007. "Qui aurait cru qu'un Noir d'une quarantaine d'années, nommé Barack Obama, deviendrait un jour le candidat du parti démocrate?", lançait-il après avoir battu Hillary Clinton lors de primaires démocrates âprement disputées. Le Prix Nobel de la paix a été attribué vendredi au Président américain Barack Obama "pour ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples", a annoncé le comité Nobel norvégien. "Le comité a attaché une importance particulière à la vision et aux efforts d'Obama pour un monde sans armes nucléaires", a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. premier Président noir à être élu président des Etats-Unis, Barack Obama, qui a pris ses fonctions, il y a moins de neuf mois, a prôné le mois dernier à l'Onu une planète débarrassée de toutes ses armes nucléaires. "En tant que président, Obama a créé un nouveau climat dans la politique internationale. La diplomatie multilatérale a retrouvé une position centrale, avec un accent sur le rôle que les Nations unies et d'autres institutions internationales peuvent jouer", a ajouté M. Jagland. Pendant 108 ans, le comité Nobel norvégien a précisément cherché à encourager la politique internationale et les attitudes pour lesquelles Obama est maintenant le premier porte-parole de la planète. Après les années d'unilatéralisme de la présidence de George W. Bush, son élection avait suscité un espoir international. Après avoir promis de rétablir l'image de son pays dans le monde, il s'y est attaché dans une série de discours."Rarement une personne a, comme l'a fait Obama, capturé l'attention de la planète et donné à sa population l'espoir d'un avenir meilleur",a-t-il dit. Homme le plus puissant de la planète, M. Obama, 48 ans, a notamment prononcé en juin dernier en Egypte un discours destiné à jeter des ponts entre son pays et le monde musulman après des années de tensions liées aux attentats du 11 septembre et à la guerre contre le terrorisme qui s'en est suivie. Le "cycle de méfiance et de discorde doit s'achever", avait-il dit à l'université du Caire, après avoir salué l'audience par un "Salam aleikum" ("que la paix soit sur vous") à l'adresse des 1,5 milliard de musulmans. Parmi les "faits d'armes" du nouveau Président américain, M. Jagland a aussi relevé son engagement dans la lutte contre le changement climatique. Le président américain reste toutefois confronté à deux conflits ouverts : l'un en Irak l'autre en Afghanistan, où il est à la recherche d'une nouvelle stratégie et ou la situation se dégrade au point certains évoquent un nouveau bourbier comparable au Vietnam. Barack Obama, qui a pris ses fonctions il y a moins de neuf mois, a prôné le mois dernier à l'ONU une planète débarrassée de toutes ses armes nucléaires. "Nous ne devons jamais cesser nos efforts avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre", avait déclaré M. Obama lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité. Sous sa présidence, le Conseil de sécurité avait alors adopté une résolution appelant à l'instauration d'un monde dénucléarisé. Ses tentatives de conciliation au Proche-Orient, dont il a fait une priorité, semblent dans l'impasse. Les efforts de l'envoyé spécial américain George Mitchell en vue de relancer le processus de paix se heurtent notamment au refus par Israël de geler la colonisation. A son credit encore son engagement À fermer la très controversee prison de Guantanamo. Sur le front intérieur, après un état de grâce, il peine à faire passer son ambitieux projet d'extension de la couverture santé. Elevé par sa mère en Indonésie, puis à Hawaï par ses grand-parents maternels, Obama est d'abord un intellectuel. Diplômé de l'Université Columbia à New York, travailleur social dans les ghettos du sud de Chicago, il intègrera la prestigieuse université de Harvard. Son ascension météorique vers la Maison-Blanche commence un soir de juillet 2004 lorsque, modeste élu de Chicago, il intervient devant la convention démocrate, plaidant la réconciliation des Américains au-delà des différences de race, d'âge ou de sexe. Handicapé par un nom qui évoque celui d'Oussama ben Laden, il ne se lance pas moins à la conquête de la Maison-Blanche au début de 2007. "Qui aurait cru qu'un Noir d'une quarantaine d'années, nommé Barack Obama, deviendrait un jour le candidat du parti démocrate?", lançait-il après avoir battu Hillary Clinton lors de primaires démocrates âprement disputées.