le Medef (patronat français) organise ce mardi une réunion autour de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt ainsi que du chef de service économique à l'ambassade de France, le Medef (patronat français) organise ce mardi une réunion autour de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt ainsi que du chef de service économique à l'ambassade de France, le Medef (patronat français) organise ce mardi une réunion autour de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt ainsi que du chef de service économique à l'ambassade de France, le Medef (patronat français) organise ce mardi une réunion autour de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt ainsi que du chef de service économique à l'ambassade de France, Les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2009, visant à mettre de l'ordre dans le dispositif des importations algériennes, continuent de faire des remous en France. Après une première réaction des élus de la ville de Marseille demandant à être reçus par le Président Bouteflika, voilà que les patrons des groupes français commencent à s'agiter à leur tour. Pour preuve, le Medef (patronat français) organise ce mardi une réunion autour de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt ainsi que du chef de service économique à l'ambassade de France, Marc Bouteiller. Cette réunion de concertation réunira également les chefs d'entreprises françaises installées en Algérie dont la délégation est présidée par Yves-Thibault de Silguy, président du groupe Vinci et président du Conseil de chefs d'entreprise France-Algérie. Objectif de la réunion. «Prendre des mesures suite à l'impact sur le climat des affaires avec la France conséquemment aux ordonnances Ouyahia du mois de décembre dernier et à la confirmation d'un certain nombre de mesures par la loi de Finances complémentaire», nous dit-on du coté du Medef international. Des entreprises françaises installées en Algérie apporteront leur témoignage sur l'évolution de l'environnement des affaires en Algérie. «Cette réunion sera aussi l'occasion de mettre au point les messages politiques et économiques que nous délivrerons aux autorités algériennes lors de la délégation de chefs d'entreprise qui aura lieu du dimanche 22 au mardi 24 novembre 2009», assure M. Courtaigne, vice-président et directeur général de Medef international. Il faut dire que la situation induite par la LFC 2009 reste complexe. Les patrons français redoublent de délicatesse, craignant de détériorer encore plus les relations commerciales entre les deux pays, déjà que les relations politiques ne sont guère au beau fixe. «Le contexte est particulier, les soubresauts politiques déteignent sur l'économique et vice versa, il est difficile de faire abstraction de l'un ou de l'autre paramètres», accepte de témoigner un chef d'entreprise français sous le sceau de l'anonymat. Ajoutant que «pour les groupes français, cette incertitude ne les arrange pas mais pratiquer la politique de la chaise vide est suicidaire». Abondant dans ce sens, notre source reconnait qu'essayer de négocier un choix souverain de l'Algérie reste un exercice de philanthrope. Signe de la complexité de la situation, le Medef refuse de nous laisser prendre part à la réunion du Medef avec les responsables de l'ambassade de France en Algérie. Ainsi, le Medef nous fait comprendre gentiment du reste que la réunion de ce mardi reste fermée à la presse. Nous tenterons tout de même de recueillir les orientations décidées à l'issue de cette réunion. "La situation est catastrophique pour l'économie française" Les témoignages sur l'impact de la LFC 2009 sur les relations commerciales entre l'Algérie et la France ne manquent pas. A en croire le premier vice-président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et député des Bouches du Rhône, Renaud Muselier «la situation est catastrophique pour nous», affirme-t-il sur les ondes de Radio Orient, ajoutant que les pertes induites par la LFC 2009 sont considérables pour les entreprises qui activent en Algérie, ainsi que pour les exportations françaises vers notre pays. La limitation des importations de l'Algérie signifie moins d'exportations pour la France. C'est donc moins d'argent pour la France. Il fait savoir, à ce sujet, que la proportion des pertes s'élève à 45% de chute des parts de marché uniquement depuis la promulgation de la loi de finances 2009, c'est-à-dire depuis juillet. Le volume de transports vers l'Algérie est de 12 %. «C'est en effet un problème dramatique pour nous», soutient Renaud Muselier qui compte cependant sur «les excellents rapports avec M. Bouteflika pour modifier ce dispositif», espère-t-il. Les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2009, visant à mettre de l'ordre dans le dispositif des importations algériennes, continuent de faire des remous en France. Après une première réaction des élus de la ville de Marseille demandant à être reçus par le Président Bouteflika, voilà que les patrons des groupes français commencent à s'agiter à leur tour. Pour preuve, le Medef (patronat français) organise ce mardi une réunion autour de l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt ainsi que du chef de service économique à l'ambassade de France, Marc Bouteiller. Cette réunion de concertation réunira également les chefs d'entreprises françaises installées en Algérie dont la délégation est présidée par Yves-Thibault de Silguy, président du groupe Vinci et président du Conseil de chefs d'entreprise France-Algérie. Objectif de la réunion. «Prendre des mesures suite à l'impact sur le climat des affaires avec la France conséquemment aux ordonnances Ouyahia du mois de décembre dernier et à la confirmation d'un certain nombre de mesures par la loi de Finances complémentaire», nous dit-on du coté du Medef international. Des entreprises françaises installées en Algérie apporteront leur témoignage sur l'évolution de l'environnement des affaires en Algérie. «Cette réunion sera aussi l'occasion de mettre au point les messages politiques et économiques que nous délivrerons aux autorités algériennes lors de la délégation de chefs d'entreprise qui aura lieu du dimanche 22 au mardi 24 novembre 2009», assure M. Courtaigne, vice-président et directeur général de Medef international. Il faut dire que la situation induite par la LFC 2009 reste complexe. Les patrons français redoublent de délicatesse, craignant de détériorer encore plus les relations commerciales entre les deux pays, déjà que les relations politiques ne sont guère au beau fixe. «Le contexte est particulier, les soubresauts politiques déteignent sur l'économique et vice versa, il est difficile de faire abstraction de l'un ou de l'autre paramètres», accepte de témoigner un chef d'entreprise français sous le sceau de l'anonymat. Ajoutant que «pour les groupes français, cette incertitude ne les arrange pas mais pratiquer la politique de la chaise vide est suicidaire». Abondant dans ce sens, notre source reconnait qu'essayer de négocier un choix souverain de l'Algérie reste un exercice de philanthrope. Signe de la complexité de la situation, le Medef refuse de nous laisser prendre part à la réunion du Medef avec les responsables de l'ambassade de France en Algérie. Ainsi, le Medef nous fait comprendre gentiment du reste que la réunion de ce mardi reste fermée à la presse. Nous tenterons tout de même de recueillir les orientations décidées à l'issue de cette réunion. "La situation est catastrophique pour l'économie française" Les témoignages sur l'impact de la LFC 2009 sur les relations commerciales entre l'Algérie et la France ne manquent pas. A en croire le premier vice-président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et député des Bouches du Rhône, Renaud Muselier «la situation est catastrophique pour nous», affirme-t-il sur les ondes de Radio Orient, ajoutant que les pertes induites par la LFC 2009 sont considérables pour les entreprises qui activent en Algérie, ainsi que pour les exportations françaises vers notre pays. La limitation des importations de l'Algérie signifie moins d'exportations pour la France. C'est donc moins d'argent pour la France. Il fait savoir, à ce sujet, que la proportion des pertes s'élève à 45% de chute des parts de marché uniquement depuis la promulgation de la loi de finances 2009, c'est-à-dire depuis juillet. Le volume de transports vers l'Algérie est de 12 %. «C'est en effet un problème dramatique pour nous», soutient Renaud Muselier qui compte cependant sur «les excellents rapports avec M. Bouteflika pour modifier ce dispositif», espère-t-il.