Les pays africains ont décidé d'adopter «une position commune et de parler d'une seule voix» au Forum mondial sur le développement durable prévu en décembre à Copenhague. Les pays africains ont décidé d'adopter «une position commune et de parler d'une seule voix» au Forum mondial sur le développement durable prévu en décembre à Copenhague. Les participants à la 7e édition du Forum mondial pour le développement durable (FMDD), consacré aux changements climatiques, ont insisté dimanche à Ouagadougou sur l'application de politiques intégrant "l'adaptation aux changements climatiques". Après trois jours de travaux en présence de plusieurs experts et spécialistes venus des quatre continents et de quelques chefs d'Etat, le forum a été couronné par des recommandations appelant notamment à «promouvoir l'intégration de l'adaptation aux changements climatiques dans les politiques, programmes et stratégies de développement». Les Assises de Ouagadougou, organisées par l'Union africaine et les Nations unis, ont été également une occasion pour les pays africains de décider d'adopter «une position commune et de parler d'une seule voix» au Forum mondial sur le développement durable prévu en décembre à Copenhague, a déclaré Jean Ping président de la commission de L'Union africaine. Il a ajouté que les Africains vont exiger «des réparations et des dédommagements», pour les grands préjudices écologiques et environnementaux subis par l'Afrique. Dans son allocution d'ouverture, le ministre burkinabé de l'Environnement, Salifou Sawadogo, a indiqué que l'Afrique demande des compensations financières pour faire face aux effets des changements climatiques. Il a estimé que le continent africain a besoin de «65 milliards de dollars pour faire face aux changements climatiques». Ces moyens seront affectés à la «promotion des énergies propres et au maintien des forêts qui contribuent le plus à absorber les gaz à effet de serre mais dont la survie est menacée». La déclaration finale du Forum met en outre l'accent sur la promotion d'adaptation aux changements climatiques afin d'«apporter une réponse globale aux défis posés par ce phénomène», «Le reboisement et la conservation des écosystèmes forestiers» ainsi que «le renforcement des capacités des populations et des institutions» en matière d'adaptation aux changements climatiques, figurent également parmi les recommandations du Forum de Ouagadougou, pour exemple des études réalisées par un groupe d' experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat dans les pays les plus vulnérables, ont établi que les rendements des cultures pluviales seraient réduits d'au moins 50% d' ici 2020. En conséquence l'approvisionnement alimentaire local sera affecté par la réduction des ressources halieutiques dans les grands lacs du fait de l'augmentation de la température des eaux. A seulement quelques kilomètres du lieu où se déroulait le Forum en plein centre de Ouagadougou, des dizaines de tentes ont été dressées pour accueillir des victimes directes du dérèglement climatique. En effet, le 1er septembre dans la capitale de ce pays sahélien enclavé, il est tombé plus de 260 milimètres de pluie en seulement douze heures; du jamais vu depuis 1919 ! Les participants à la 7e édition du Forum mondial pour le développement durable (FMDD), consacré aux changements climatiques, ont insisté dimanche à Ouagadougou sur l'application de politiques intégrant "l'adaptation aux changements climatiques". Après trois jours de travaux en présence de plusieurs experts et spécialistes venus des quatre continents et de quelques chefs d'Etat, le forum a été couronné par des recommandations appelant notamment à «promouvoir l'intégration de l'adaptation aux changements climatiques dans les politiques, programmes et stratégies de développement». Les Assises de Ouagadougou, organisées par l'Union africaine et les Nations unis, ont été également une occasion pour les pays africains de décider d'adopter «une position commune et de parler d'une seule voix» au Forum mondial sur le développement durable prévu en décembre à Copenhague, a déclaré Jean Ping président de la commission de L'Union africaine. Il a ajouté que les Africains vont exiger «des réparations et des dédommagements», pour les grands préjudices écologiques et environnementaux subis par l'Afrique. Dans son allocution d'ouverture, le ministre burkinabé de l'Environnement, Salifou Sawadogo, a indiqué que l'Afrique demande des compensations financières pour faire face aux effets des changements climatiques. Il a estimé que le continent africain a besoin de «65 milliards de dollars pour faire face aux changements climatiques». Ces moyens seront affectés à la «promotion des énergies propres et au maintien des forêts qui contribuent le plus à absorber les gaz à effet de serre mais dont la survie est menacée». La déclaration finale du Forum met en outre l'accent sur la promotion d'adaptation aux changements climatiques afin d'«apporter une réponse globale aux défis posés par ce phénomène», «Le reboisement et la conservation des écosystèmes forestiers» ainsi que «le renforcement des capacités des populations et des institutions» en matière d'adaptation aux changements climatiques, figurent également parmi les recommandations du Forum de Ouagadougou, pour exemple des études réalisées par un groupe d' experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat dans les pays les plus vulnérables, ont établi que les rendements des cultures pluviales seraient réduits d'au moins 50% d' ici 2020. En conséquence l'approvisionnement alimentaire local sera affecté par la réduction des ressources halieutiques dans les grands lacs du fait de l'augmentation de la température des eaux. A seulement quelques kilomètres du lieu où se déroulait le Forum en plein centre de Ouagadougou, des dizaines de tentes ont été dressées pour accueillir des victimes directes du dérèglement climatique. En effet, le 1er septembre dans la capitale de ce pays sahélien enclavé, il est tombé plus de 260 milimètres de pluie en seulement douze heures; du jamais vu depuis 1919 !