A deux jour de la clôture de la Conférence internationale sur les changements climatiques, qui se tient à Copenhague, au Danemark, les gouvernements sont appelés à accélérer la mise en place de politiques environnementales afin d'éliminer les effets de ce phénomène. Rappelons que le groupe Afrique est présidé par l'Algérie. Ce qui est remarquable cette fois, et peut être pour la première fois dans l'histoire, l'Afrique parle d'une seule voix. Pour M. Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, "l'Afrique défendra sa position et fera entendre sa voix, à l'occasion de cette réunion". Par ailleurs, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, prend part, depuis hier, au sommet de Copenhague sur les changements climatiques, à la tête de la délégation algérienne. Ce sommet, auquel participeront plus d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement, revêt "une importance particulière pour l'ensemble du continent africain qui figure parmi les zones les plus touchées par le phénomène du réchauffement climatique", a souligné le président de la République. De son côté, le ministre français de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, Jean-Louis Borloo, a salué, hier, à Copenhague, la position algérienne relative à la question des changements climatiques, affirmant que le ministre algérien de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, Cherif Rahmani, coordonne l'action des ministres africains de "fort belle manière". Ainsi, en marge de rencontres ministérielles à huis clos, M. Borloo a indiqué : "je salue la position algérienne concernant ce sujet ainsi que le ministre Cherif Rahmani, qui coordonne l'action des ministres africains et il le fait de belle manière". Ajoutant que l'Afrique et beaucoup de pays européens, dont la France et les Pays-Bas, "ont une vision commune", il a ajouté que la conférence de Copenhague "sera l'occasion de financer un développement durable en Afrique, touché d'ores et déjà par le chaos climatique". Aussi, le ministre français a précisé que les négociateurs à Copenhague sont déjà tombés d'accord, notamment sur le principe de création d'une organisation mondiale de l'environnement. Zineb B.