L'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en partenariat avec la maison de production et de distribution, MD Ciné, projecte en avant-première le film «la fin de la pauvreté?», de Philippe Diaz, ce vendredi, à la salle Cosmos de Riadh El Feth. Une projection exceptionnelle, étant la toute première, avant même celle prévue en France en décembre prochain. L'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en partenariat avec la maison de production et de distribution, MD Ciné, projecte en avant-première le film «la fin de la pauvreté?», de Philippe Diaz, ce vendredi, à la salle Cosmos de Riadh El Feth. Une projection exceptionnelle, étant la toute première, avant même celle prévue en France en décembre prochain. Cette projection est organisée à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté (17 octobre). Et pour marquer cet événement l'AARC a invité le réalisateur qui rencontrera le public. Dans «La fin de la pauvreté? », le réalisateur s'est attaqué à un fléau mondial dont la principale manifestation (la malnutrition) touche, de manière permanente, environ 800 millions de personnes dont 300 millions d'enfants, a-t-on expliqué. Bolivie, Venezuela, Pérou, Kenya, Inde... Philippe Diaz et son équipe ont, durant deux ans, posé leur caméra dans les lieux les plus pauvres de la planète et recueilli avec respect et fidélité les témoignages de leurs habitants. La question est posée d'emblée : comment se peut-il que dans le même monde cohabitent autant de richesse au Nord et de pauvreté au Sud ? S'appuyant sur des interventions d'experts aussi variés qu'A. Sen, J. Stiglitz ou E. Toussaint, entre autres, le réalisateur, auteur précédemment du «Nouvel ordre mondial», redonne dans ce documentaire une nouvelle légitimité à une thèse controversée, défendue par Jeffrey D. Sachs dans son ouvrage éponyme : tout découle de 1492, des colonisations successives du Sud par le Nord et de l'exploitation des richesses du premier au profit du second. Banque Mondiale, FMI, dette paralysante ne sont que les nouveaux visages de ce phénomène qui continue de creuser l'écart entre pays industrialisés et tiers-monde. Réalisé avec une rigueur proche de l'austérité (quelque chose à l'opposé de Michael Moore), sur un dispositif métronomique de témoignages, entretiens, chiffres,… Avec tant de richesse dans le monde, pourquoi y-a-t-il encore tant de pauvreté ? S'aventurant au-delà des réponses "populaires" sur les origines de la pauvreté, "The End of Poverty ?" se demande si les véritables causes ne viennent pas d'une orchestration des pays riches pour exploiter les plus pauvres, de l'époque coloniale à aujourd'hui. Les peuples qui luttent contre la pauvreté répondent, condamnant le colonialisme et ses conséquences : appropriation des terres, exploitation des ressources naturelles, dette, néolibéralisme, demande permanente dans lequel 25% de la population mondiale utilise 85% des richesses. Des favelas d'Amérique Latine aux bidonvilles d'Afrique, des économistes de renom, des personnalités politiques et des acteurs sociaux révèlent comment les pays développés pillent la Planète; un saccage qui menace ses capacités à soutenir la vie et accroît toujours plus la pauvreté. Plus de 800 millions de personnes se couchent la faim au ventre tous les jours...dont 300 millions d'enfants. Toutes les 3 secondes, une personne meurt de faim, en majorité des enfants de moins de 5 ans (Chiffres des Nations Unies). Biographie express Philippe Diaz débute au cinéma au début des années 1980, en réalisant plusieurs courts métrages documentaires et de fictions. En 1984, il fait ses débuts dans la production avec «Havre» de Juliet Berto, et se consacre à cette activité jusqu'à la fin de la décennie, travaillant notamment sur «Pierre et Djemila » (Gérard Blain ; 1986), «Mauvais sang» (Leos Carax ; 1986), «La nuit Bengali» (Nicolas Klotz ; 1988) ou encore «L'affaire Wallraff» (Bobby Roth ; 1989). Après ce dernier film, il arrête de produire durant une dizaine d'années, pour ne reprendre qu'en 1999 avec «Heavy Metal ? F.A.K.K. 2» de Michel Lemire et Michael Coldewey. L'année suivante, Philippe Diaz revient à la réalisation et au documentaire avec deux films : «Nouvel ordre mondial (quelque part en Afrique)» et «Réfugiés de la faim». En 2001, il produit «La voie royale» d'Andreï Konchalovsky. Cette projection est organisée à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté (17 octobre). Et pour marquer cet événement l'AARC a invité le réalisateur qui rencontrera le public. Dans «La fin de la pauvreté? », le réalisateur s'est attaqué à un fléau mondial dont la principale manifestation (la malnutrition) touche, de manière permanente, environ 800 millions de personnes dont 300 millions d'enfants, a-t-on expliqué. Bolivie, Venezuela, Pérou, Kenya, Inde... Philippe Diaz et son équipe ont, durant deux ans, posé leur caméra dans les lieux les plus pauvres de la planète et recueilli avec respect et fidélité les témoignages de leurs habitants. La question est posée d'emblée : comment se peut-il que dans le même monde cohabitent autant de richesse au Nord et de pauvreté au Sud ? S'appuyant sur des interventions d'experts aussi variés qu'A. Sen, J. Stiglitz ou E. Toussaint, entre autres, le réalisateur, auteur précédemment du «Nouvel ordre mondial», redonne dans ce documentaire une nouvelle légitimité à une thèse controversée, défendue par Jeffrey D. Sachs dans son ouvrage éponyme : tout découle de 1492, des colonisations successives du Sud par le Nord et de l'exploitation des richesses du premier au profit du second. Banque Mondiale, FMI, dette paralysante ne sont que les nouveaux visages de ce phénomène qui continue de creuser l'écart entre pays industrialisés et tiers-monde. Réalisé avec une rigueur proche de l'austérité (quelque chose à l'opposé de Michael Moore), sur un dispositif métronomique de témoignages, entretiens, chiffres,… Avec tant de richesse dans le monde, pourquoi y-a-t-il encore tant de pauvreté ? S'aventurant au-delà des réponses "populaires" sur les origines de la pauvreté, "The End of Poverty ?" se demande si les véritables causes ne viennent pas d'une orchestration des pays riches pour exploiter les plus pauvres, de l'époque coloniale à aujourd'hui. Les peuples qui luttent contre la pauvreté répondent, condamnant le colonialisme et ses conséquences : appropriation des terres, exploitation des ressources naturelles, dette, néolibéralisme, demande permanente dans lequel 25% de la population mondiale utilise 85% des richesses. Des favelas d'Amérique Latine aux bidonvilles d'Afrique, des économistes de renom, des personnalités politiques et des acteurs sociaux révèlent comment les pays développés pillent la Planète; un saccage qui menace ses capacités à soutenir la vie et accroît toujours plus la pauvreté. Plus de 800 millions de personnes se couchent la faim au ventre tous les jours...dont 300 millions d'enfants. Toutes les 3 secondes, une personne meurt de faim, en majorité des enfants de moins de 5 ans (Chiffres des Nations Unies). Biographie express Philippe Diaz débute au cinéma au début des années 1980, en réalisant plusieurs courts métrages documentaires et de fictions. En 1984, il fait ses débuts dans la production avec «Havre» de Juliet Berto, et se consacre à cette activité jusqu'à la fin de la décennie, travaillant notamment sur «Pierre et Djemila » (Gérard Blain ; 1986), «Mauvais sang» (Leos Carax ; 1986), «La nuit Bengali» (Nicolas Klotz ; 1988) ou encore «L'affaire Wallraff» (Bobby Roth ; 1989). Après ce dernier film, il arrête de produire durant une dizaine d'années, pour ne reprendre qu'en 1999 avec «Heavy Metal ? F.A.K.K. 2» de Michel Lemire et Michael Coldewey. L'année suivante, Philippe Diaz revient à la réalisation et au documentaire avec deux films : «Nouvel ordre mondial (quelque part en Afrique)» et «Réfugiés de la faim». En 2001, il produit «La voie royale» d'Andreï Konchalovsky.