L'Intersyndicale de l'éducation est résolue à s'engager dans une grève illimitée à compter de la seconde semaine du mois de novembre, après que la tutelle ait fait «la sourde oreille à leurs revendications d'ordre social et professionnel». L'Intersyndicale de l'éducation est résolue à s'engager dans une grève illimitée à compter de la seconde semaine du mois de novembre, après que la tutelle ait fait «la sourde oreille à leurs revendications d'ordre social et professionnel». La décision a été prise à l'issue d'une réunion qui a rassemblé, hier, les parties de l'Intersyndicale, à savoir, le Conseil des lycées d'Alger (CLA), le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), le Syndicat national autonome du personnel de l'administration public (Snapap), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef) et le Conseil national de l'enseignement supérieur.Le porte-parole du CLA, Idir Achour, a expliqué, hier, dans une déclaration au Midi Libre que «cette grève à caractère illimitée sera reconduite chaque semaine au cas où la tutelle ne répondrait pas favorablement aux revendications émises par l'Intersyndicale». Le fonctionnement de l'école sera donc perturbé, au détriment des écoliers, pour une durée indéterminée et dépendrait, selon notre interlocuteur, de l'écho que donnera la tutelle à cette action. «Nous ne mettrons fin à cette grève que si la tutelle approuve nos revendications légitimes. L'enseignant a besoin de voir ses conditions de vie améliorées», dira Idir Achour. Pour les enseignants en colère même une entrevue avec le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ne peut pas les calmer. «Benbouzid n'est pas en mesure de se réunir avec les syndicats pour débattre de leurs revendications. Nous n'allons pas nous contenter d'une note officielle répondant favorablement à notre liste de revendications», ajoute notre interlocuteur. A noter que la tenue de cette grève dépendait de l'entente des différents syndicats, puisque la réussite d'une telle action implique la participation du plus grand nombre d'enseignants. Cette condition est imposée, selon les meneurs de la grève, par la multiplicité que connaît le champ syndical, et donc la difficulté de réussir une action si toutes les parties ne s'unissent pas. L'Intersyndicale prévoit au cours de cette semaine une conférence de presse pour donner plus de précisions sur cette action de contestation et aussi préciser sa position quant au régime indemnitaire tel que publié par le journal national arabophone El Chourouk. Selon ce journal, le ministère de l'Education nationale a décidé des salaires des employés de l'éducation. Il s'agirait, selon cette source, de 32.801 DA par mois pour les enseignants du cycle primaire, 34.227 pour ceux du moyen et 38.000 pour les enseignants du secondaire. «Si cette information est avérée, les autorités doivent s'attendre à son plus grand rejet de notre part», a conclu le syndicaliste. La décision a été prise à l'issue d'une réunion qui a rassemblé, hier, les parties de l'Intersyndicale, à savoir, le Conseil des lycées d'Alger (CLA), le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), le Syndicat national autonome du personnel de l'administration public (Snapap), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef) et le Conseil national de l'enseignement supérieur.Le porte-parole du CLA, Idir Achour, a expliqué, hier, dans une déclaration au Midi Libre que «cette grève à caractère illimitée sera reconduite chaque semaine au cas où la tutelle ne répondrait pas favorablement aux revendications émises par l'Intersyndicale». Le fonctionnement de l'école sera donc perturbé, au détriment des écoliers, pour une durée indéterminée et dépendrait, selon notre interlocuteur, de l'écho que donnera la tutelle à cette action. «Nous ne mettrons fin à cette grève que si la tutelle approuve nos revendications légitimes. L'enseignant a besoin de voir ses conditions de vie améliorées», dira Idir Achour. Pour les enseignants en colère même une entrevue avec le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ne peut pas les calmer. «Benbouzid n'est pas en mesure de se réunir avec les syndicats pour débattre de leurs revendications. Nous n'allons pas nous contenter d'une note officielle répondant favorablement à notre liste de revendications», ajoute notre interlocuteur. A noter que la tenue de cette grève dépendait de l'entente des différents syndicats, puisque la réussite d'une telle action implique la participation du plus grand nombre d'enseignants. Cette condition est imposée, selon les meneurs de la grève, par la multiplicité que connaît le champ syndical, et donc la difficulté de réussir une action si toutes les parties ne s'unissent pas. L'Intersyndicale prévoit au cours de cette semaine une conférence de presse pour donner plus de précisions sur cette action de contestation et aussi préciser sa position quant au régime indemnitaire tel que publié par le journal national arabophone El Chourouk. Selon ce journal, le ministère de l'Education nationale a décidé des salaires des employés de l'éducation. Il s'agirait, selon cette source, de 32.801 DA par mois pour les enseignants du cycle primaire, 34.227 pour ceux du moyen et 38.000 pour les enseignants du secondaire. «Si cette information est avérée, les autorités doivent s'attendre à son plus grand rejet de notre part», a conclu le syndicaliste.