Une décroissance sensible a été constatée dans les opérations d'investissements directs étrangers des pays méditerranéens durant le premier semestre 2009, suite au terrible choc de la crise économique et financière internationale. Une décroissance sensible a été constatée dans les opérations d'investissements directs étrangers des pays méditerranéens durant le premier semestre 2009, suite au terrible choc de la crise économique et financière internationale. En effet, le site internet Animaweb rapporte, dans son édition du 15 octobre, «qu'avec 2,8 milliards d'euros en montants lissés, l'énergie reste en tête et reçoit 29% du total des annonces d'IDE détectées au cours du premier semestre de l'année en cours (33 projets, principalement et sans surprise en Algérie et en Egypte, mais également en Turquie où le partenariat Borusan-EnBW investit 1 milliard d'euros sur 3 ans pour implanter 1.000 MW dans l'éolien et l'hydroélectrique». Ce site précise également que concernant le nombre de projets, le secteur bancaire ne représente plus que 8% des IDE (18 projets, dont ceux de la banque française BNP Paribas qui ouvre plusieurs dizaines de nouvelles agences en Turquie et en Egypte), suivi par les médicaments (5,4% des projets) et le textile (3,1%). Après une année 2008 caractérisée par un ralentissement des IDE dans les pays du sud de la Méditerranée, notamment en Algérie en raison des effets négatifs de la crise financière internationale et de l'hésitation des investisseurs internationaux, mais également à cause du climat d'affaires moins attractif que prévu, selon certains experts en économie et en finances, l'année 2009 n'a pas renoué avec la croissance et voit l'afflux des investisseurs étrangers fléchir. Les pays du Moyen-Orient conservent la place qu'ils occupaient en 2007 avec environ 15% des montants d'IDE, et le Maghreb se taille la part du lion avec la moitié des montants d'IDE annoncés.Le rapport de cet organisme chargé de collecter et d'analyser les données et les statistiques sur les investissements dans les pays méditerranéens ajoute également que du côté des investisseurs, l'Europe confirme sa position de premier investisseur dans les pays Med, retrouvée en 2008, avec 45% des annonces d'IDE en montants bruts enregistrés par l'observatoire ANIMA-MIPO pendant le premier semestre 2009. L'étude montre aussi que les pays du Golfe regagnent du terrain avec 30% des IDE, et les «BRIC» (Brésil, Russie, Inde et Chine) dépassent les Etats-Unis d'Amérique et le Canada réunis avec 10% environ. Concernant les investissements intra-pays méditerranéens, ils demeurent très marginaux avec seulement 2%. Après le secteur de l'énergie qui attire le plus d'IDE, les télécommunications arrivent en seconde position. En effet, entre le 1er janvier et le 30 juin 2009, près de 2,6 milliards d'euros d'IDE ont été consacrés par les opérateurs étrangers au secteur des télécommunications. Le rapport d'Animaweb fait remarquer qu'avec son marché de 70 millions de consommateurs, la Turquie attire 8 projets d'IDE, portés pour la plupart par des opérateurs mobiles déjà implantés dans le pays. Tandis qu'en Tunisie, c'est France Télécom associé en joint venture avec l'entreprise locale Divona qui remporte la 3e licence de téléphonie fixe et mobile, alors qu'au Liban, le consortium koweïtien Zain décroche une extension d'un an pour la gestion du second réseau mobile libanais L'observatoire des IDE en Méditerranée ANIMA-MIPO, indique par ailleurs que pas moins de 226 projets d'IDE ont été détectés au 1er semestre 2009, contre 456 durant la même période en 2008 (baisse de 50%). En termes de montants, la chute est encore plus brutale : 19 milliards d'euros en montants bruts et 9,8 milliards en montants lissés. Cela s'est traduit par moins 51% par rapport au rythme de 2008, et même moins 60% par rapport au premier semestre 2008. ANIMA Investment Network est une plate-forme multi pays pour le développement économique de la Méditerranée, rassemblant une quarantaine d'agences gouvernementales et de réseaux internationaux. Son objectif essentiel consiste à contribuer à l'amélioration du climat des affaires et à la croissance de l'investissement vers la région méditerranéenne. En effet, le site internet Animaweb rapporte, dans son édition du 15 octobre, «qu'avec 2,8 milliards d'euros en montants lissés, l'énergie reste en tête et reçoit 29% du total des annonces d'IDE détectées au cours du premier semestre de l'année en cours (33 projets, principalement et sans surprise en Algérie et en Egypte, mais également en Turquie où le partenariat Borusan-EnBW investit 1 milliard d'euros sur 3 ans pour implanter 1.000 MW dans l'éolien et l'hydroélectrique». Ce site précise également que concernant le nombre de projets, le secteur bancaire ne représente plus que 8% des IDE (18 projets, dont ceux de la banque française BNP Paribas qui ouvre plusieurs dizaines de nouvelles agences en Turquie et en Egypte), suivi par les médicaments (5,4% des projets) et le textile (3,1%). Après une année 2008 caractérisée par un ralentissement des IDE dans les pays du sud de la Méditerranée, notamment en Algérie en raison des effets négatifs de la crise financière internationale et de l'hésitation des investisseurs internationaux, mais également à cause du climat d'affaires moins attractif que prévu, selon certains experts en économie et en finances, l'année 2009 n'a pas renoué avec la croissance et voit l'afflux des investisseurs étrangers fléchir. Les pays du Moyen-Orient conservent la place qu'ils occupaient en 2007 avec environ 15% des montants d'IDE, et le Maghreb se taille la part du lion avec la moitié des montants d'IDE annoncés.Le rapport de cet organisme chargé de collecter et d'analyser les données et les statistiques sur les investissements dans les pays méditerranéens ajoute également que du côté des investisseurs, l'Europe confirme sa position de premier investisseur dans les pays Med, retrouvée en 2008, avec 45% des annonces d'IDE en montants bruts enregistrés par l'observatoire ANIMA-MIPO pendant le premier semestre 2009. L'étude montre aussi que les pays du Golfe regagnent du terrain avec 30% des IDE, et les «BRIC» (Brésil, Russie, Inde et Chine) dépassent les Etats-Unis d'Amérique et le Canada réunis avec 10% environ. Concernant les investissements intra-pays méditerranéens, ils demeurent très marginaux avec seulement 2%. Après le secteur de l'énergie qui attire le plus d'IDE, les télécommunications arrivent en seconde position. En effet, entre le 1er janvier et le 30 juin 2009, près de 2,6 milliards d'euros d'IDE ont été consacrés par les opérateurs étrangers au secteur des télécommunications. Le rapport d'Animaweb fait remarquer qu'avec son marché de 70 millions de consommateurs, la Turquie attire 8 projets d'IDE, portés pour la plupart par des opérateurs mobiles déjà implantés dans le pays. Tandis qu'en Tunisie, c'est France Télécom associé en joint venture avec l'entreprise locale Divona qui remporte la 3e licence de téléphonie fixe et mobile, alors qu'au Liban, le consortium koweïtien Zain décroche une extension d'un an pour la gestion du second réseau mobile libanais L'observatoire des IDE en Méditerranée ANIMA-MIPO, indique par ailleurs que pas moins de 226 projets d'IDE ont été détectés au 1er semestre 2009, contre 456 durant la même période en 2008 (baisse de 50%). En termes de montants, la chute est encore plus brutale : 19 milliards d'euros en montants bruts et 9,8 milliards en montants lissés. Cela s'est traduit par moins 51% par rapport au rythme de 2008, et même moins 60% par rapport au premier semestre 2008. ANIMA Investment Network est une plate-forme multi pays pour le développement économique de la Méditerranée, rassemblant une quarantaine d'agences gouvernementales et de réseaux internationaux. Son objectif essentiel consiste à contribuer à l'amélioration du climat des affaires et à la croissance de l'investissement vers la région méditerranéenne.