Les banques algériennes n'ont pas cunnu le tumulte constaté sur les places financières mondiales. Elles s'en sortent plutôt bien, en dépit de la crise économique. Les banques algériennes n'ont pas cunnu le tumulte constaté sur les places financières mondiales. Elles s'en sortent plutôt bien, en dépit de la crise économique. L'instruction émise par la Banque d'Algérie faisant obligation à toutes les banques d'augmenter leur capital a été suivie à la lettre. «Toutes les banques y ont répondu favorablement», a déclaré le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Ben Khalfa. Au total, elles sont «16 banques à avoir procédé au relèvement de leur capital de 2,5 milliards de dinars à 10 milliards en l'espace d'une année, ce qui est un record» a-t-il précisé sur les ondes de radio chaîne III. Le montant enregistré est également «appréciable» puisqu'il est estimé à «100 milliards de dinars dont 72 milliards sous forme d'investissements directs destinés aux banques étrangères». Cette opération de la Banque d'Algérie est plus que «bénéfique à la fois au système financier algérien et à l'économie nationale». Elle vise entre autres à « solidifier la situation financière des banques, augmenter leur solvabilité en cas de crise et élargir les financements», a-t-il expliqué. Interrogé sur le manque de financements aux entreprises, comme soulevé à plusieurs reprises par les opérateurs économiques, malgré le niveau des liquidités existantes, Abderrahmane Ben Kahlfa s'est inscrit en porte à faux de ces déclarations. Bien au contraire, les banques ont fait d'énormes efforts en accordant des taux de crédits plus importants d'année en année. Comme exemple, souligne-t-il, sur «2.700 milliards de crédits, la part du lion est revenue aux entreprises qui ont bénéficié de 90% de ce montant, le reste étant destiné aux manges». Néanmoins, les banques, ajoute-il, sont tenues par un certain nombre de « règles prudentielles, ou ce qui appelé la ligne rouge à ne pas franchir afin d'anticiper le risque ». Cela veut dire que les banques ne financeront que les «entreprises bancables et les projets fiables». En dépit de la crise économique et financière mondiale, les banques algériennes s'en sortent plutôt pas mal. Mieux encore, elles sont loin du tumulte constaté sur les places financières mondiales dont le dernier a été enregistré à Dubai. En témoigne le niveau des surliquidités engrangées par les banques. Un niveau qui a sensiblement augmenté cette année pour atteindre «5.000 milliards de dinars, soit l'équivalent de 50 milliards de dollars» a annoncé le délégué de l'Abef. Une bagatelle qui servira en premier à «couvrir les provisions en matière de commerce extérieur». Abderrahmane Ben Khalfa, estime que cet argent est «bien managé par les banques et sera d'un apport considérable pour l'économie algérienne». Sur un autre registre, le délégué général de l'Abef a affirmé que beaucoup a été réalisé à travers la réforme du système financier, mais le point noir reste le taux de bancarisation qui est encore «très faible au niveau national». Il illustre cette situation par les chiffres dont dispose l'Abef qui font état d'une «agence pour 25.000 habitants, ce qui est loin de la norme internationale». L'instruction émise par la Banque d'Algérie faisant obligation à toutes les banques d'augmenter leur capital a été suivie à la lettre. «Toutes les banques y ont répondu favorablement», a déclaré le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Ben Khalfa. Au total, elles sont «16 banques à avoir procédé au relèvement de leur capital de 2,5 milliards de dinars à 10 milliards en l'espace d'une année, ce qui est un record» a-t-il précisé sur les ondes de radio chaîne III. Le montant enregistré est également «appréciable» puisqu'il est estimé à «100 milliards de dinars dont 72 milliards sous forme d'investissements directs destinés aux banques étrangères». Cette opération de la Banque d'Algérie est plus que «bénéfique à la fois au système financier algérien et à l'économie nationale». Elle vise entre autres à « solidifier la situation financière des banques, augmenter leur solvabilité en cas de crise et élargir les financements», a-t-il expliqué. Interrogé sur le manque de financements aux entreprises, comme soulevé à plusieurs reprises par les opérateurs économiques, malgré le niveau des liquidités existantes, Abderrahmane Ben Kahlfa s'est inscrit en porte à faux de ces déclarations. Bien au contraire, les banques ont fait d'énormes efforts en accordant des taux de crédits plus importants d'année en année. Comme exemple, souligne-t-il, sur «2.700 milliards de crédits, la part du lion est revenue aux entreprises qui ont bénéficié de 90% de ce montant, le reste étant destiné aux manges». Néanmoins, les banques, ajoute-il, sont tenues par un certain nombre de « règles prudentielles, ou ce qui appelé la ligne rouge à ne pas franchir afin d'anticiper le risque ». Cela veut dire que les banques ne financeront que les «entreprises bancables et les projets fiables». En dépit de la crise économique et financière mondiale, les banques algériennes s'en sortent plutôt pas mal. Mieux encore, elles sont loin du tumulte constaté sur les places financières mondiales dont le dernier a été enregistré à Dubai. En témoigne le niveau des surliquidités engrangées par les banques. Un niveau qui a sensiblement augmenté cette année pour atteindre «5.000 milliards de dinars, soit l'équivalent de 50 milliards de dollars» a annoncé le délégué de l'Abef. Une bagatelle qui servira en premier à «couvrir les provisions en matière de commerce extérieur». Abderrahmane Ben Khalfa, estime que cet argent est «bien managé par les banques et sera d'un apport considérable pour l'économie algérienne». Sur un autre registre, le délégué général de l'Abef a affirmé que beaucoup a été réalisé à travers la réforme du système financier, mais le point noir reste le taux de bancarisation qui est encore «très faible au niveau national». Il illustre cette situation par les chiffres dont dispose l'Abef qui font état d'une «agence pour 25.000 habitants, ce qui est loin de la norme internationale».