L'émotion était, hier, au rendez-vous à la maison de la presse Tahar-Djaout où les journalistes de la presse écrite nationale ont tenu un rassemblement en hommage à leurs confrères et consœurs arrachés à la vie, à la fleur de l'âge, suite à des malaises dus, en grande partie, à leurs conditions socioprofessionnelles. L'émotion était, hier, au rendez-vous à la maison de la presse Tahar-Djaout où les journalistes de la presse écrite nationale ont tenu un rassemblement en hommage à leurs confrères et consœurs arrachés à la vie, à la fleur de l'âge, suite à des malaises dus, en grande partie, à leurs conditions socioprofessionnelles. L'hommage même empreint de sobriété, a eu tout de même le mérite de constituer une tribune pour les hommes et femmes de la presse nationale, tous organes confondus, pour mettre en avant les principales contraintes entravant l'exercice de leur profession. D'aucuns ont, d'ailleurs, appelé par la même occasion les parties concernées, patrons de presse et pouvoirs publics, à s'impliquer davantage dans cette entreprise qui signifierait la fin d'un calvaire quotidien pour une corporation qui compte ses «martyrs» tout en s'interrogeant qui sera le prochain. Les journalistes ont, dans ce cadre, rendu publique une plateforme de revendications comportant plusieurs points, notamment, celui relatif à la permanisation des 230 journalistes qui exercent depuis un certain nombre d'années sous des contrats provisoires au sein d'institutions publiques ; et s'il des logis dignes et décents. Les journalistes ont, en outre, appelé à l'adoption immédiate de la carte de presse nationale pour les journalistes exerçant à titre permanent, une requête remise aux calendes grecques depuis 18 ans, et lancé un appel pressant à l'instauration de règles draconiennes pour l'exercice de la profession notamment le passage obligatoire et non moins nécessaire par un stage pour tout prétendant à la profession de journaliste. Une fois qu'il aura fait ses preuves et ses performances «validées» et approuvées par qui de droit, le stagiaire pourra exercer en tant que journaliste confirmé. La corporation a, par ailleurs, appelé de tous ses vœux à la suppression de toute forme de criminalisation du métier de journaliste, notamment, dans les cas de diffamation où les sanctions varient entre une peine de prison et une forte amende. Dans ce cadre, les journalistes interpellent la classe politique (partis politiques, Parlement) et l'ensemble de la société civile pour les «soutenir» afin de concrétiser l'ensemble de leurs revendications. Enfin, la corporation appelle à protéger le journaliste de toutes les formes de pression et chantage ou agression auxquelles il peut être confronté dans l'exercice de sa fonction, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du cadre de travail L'hommage même empreint de sobriété, a eu tout de même le mérite de constituer une tribune pour les hommes et femmes de la presse nationale, tous organes confondus, pour mettre en avant les principales contraintes entravant l'exercice de leur profession. D'aucuns ont, d'ailleurs, appelé par la même occasion les parties concernées, patrons de presse et pouvoirs publics, à s'impliquer davantage dans cette entreprise qui signifierait la fin d'un calvaire quotidien pour une corporation qui compte ses «martyrs» tout en s'interrogeant qui sera le prochain. Les journalistes ont, dans ce cadre, rendu publique une plateforme de revendications comportant plusieurs points, notamment, celui relatif à la permanisation des 230 journalistes qui exercent depuis un certain nombre d'années sous des contrats provisoires au sein d'institutions publiques ; et s'il des logis dignes et décents. Les journalistes ont, en outre, appelé à l'adoption immédiate de la carte de presse nationale pour les journalistes exerçant à titre permanent, une requête remise aux calendes grecques depuis 18 ans, et lancé un appel pressant à l'instauration de règles draconiennes pour l'exercice de la profession notamment le passage obligatoire et non moins nécessaire par un stage pour tout prétendant à la profession de journaliste. Une fois qu'il aura fait ses preuves et ses performances «validées» et approuvées par qui de droit, le stagiaire pourra exercer en tant que journaliste confirmé. La corporation a, par ailleurs, appelé de tous ses vœux à la suppression de toute forme de criminalisation du métier de journaliste, notamment, dans les cas de diffamation où les sanctions varient entre une peine de prison et une forte amende. Dans ce cadre, les journalistes interpellent la classe politique (partis politiques, Parlement) et l'ensemble de la société civile pour les «soutenir» afin de concrétiser l'ensemble de leurs revendications. Enfin, la corporation appelle à protéger le journaliste de toutes les formes de pression et chantage ou agression auxquelles il peut être confronté dans l'exercice de sa fonction, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du cadre de travail