Malgré les critiques, les auteurs du rapport considèrent tout de même que "les mesures d'encouragement de l'investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers". Malgré les critiques, les auteurs du rapport considèrent tout de même que "les mesures d'encouragement de l'investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers". L‘Algérie figure sur le guide des investissements en Méditerranée comme étant l‘un des pays susceptible de présenter des opportunités intéressantes pour les opérateurs étrangers désireux de s‘internationaliser. Un rapport publié récemment par le réseau euroméditerranéen de promotion des investissements a toutefois relevé qu‘en matière d‘attraction des IDE, l‘Algérie adopte "une position ambivalent". Ce rapport qui note la faible place des IDE dans le plan global d‘investissement du pays, indique que "compte tenu de l‘importance des IDE dans le transfert technologique et l‘amélioration de la capacité d‘innovation", l‘Algérie avait préalablement défini ‘une politique spécifique" qui devait leur être favorable "dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle". Cela "même si les autorités ne souhaitaient pas leur accorder un traitement privilégié par rapport aux investissements nationaux". Le principe retenu, selon ce rapport, était d‘encourager le partenariat, la sous-traitance et la formation. Le nouveau dispositif mis en place cet été et régissant l‘intervention des investissements étrangers dans le pays "durcit la position" précédente, déplore les auteurs du rapport. Ils citent particulièrement "l‘obligation faite aux investisseurs étrangers de ne pas détenir la majorité dans les projets d‘investissements et d‘ouvrir leur capital à hauteur de 30 % au moins pour les opération d‘importation, l‘obligation de réinvestir les bénéfices générés par les exonérations d‘impôts, le droit de préemption pour l‘Etat dans les opérations de cessions d‘actifs d‘entreprises étrangères, l‘imposition spécifique des plus-values de cession d ‘actions et de parts sociales par des non résidents…". En outre, note le rapport, pour "protéger la production locale et éviter une forte augmentation de la facture des médicaments, le gouvernement a interdit à l‘importation plus de 40 médicaments pouvant être produits sur place". Toutes ces décisions "ne sont pas neutres pour les activités des investisseurs", ajoute la même source. Des mesures d‘encouragement En dépit de cet état des lieux, les auteurs du rapport considèrent après tout que "les mesures d‘encouragement de l‘investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers, notamment, celles portant sur l‘amélioration de l‘environnement des affaires, le fonctionnement de l‘agence nationale de promotion des investissements, le marché du travail et surtout la création de zones industrielles de développement intégré". Parmi les actions visant à encourager les investisseurs étrangers, le rapport évoque la mise en place d‘une agence d‘intermédiation et de régulation foncière (ANIREF). Le foncier étant considéré comme "la principale contrainte pour l‘investissement". Le rapport relève qu‘avant le lancement de toute politique de relance sectoriel, le gouvernement algérien a d‘abord donné la priorité à "la mise à niveau des infrastructures du pays", notamment, à travers le programme de consolidation de la croissance lancé en 2005 pour avec un montant de 180 milliards de dollars. "70% de ces investissements ont été consacrés aux infrastructures de base, au logement et aux équipements publics", observe le document. Il souligne qu‘un autre plan du même type et doté d‘une enveloppe de 150 milliards de dollars sera également lancé en 2010. Sur le plan du développement industriel, le rapport note que la stratégie industrielle qui avait été annoncée en 2006 "n‘a toujours pas été adoptée". Cette stratégie "visait à positionner l‘Algérie sur des filières à fort potentiel de croissance comme les industries de transformation, la pétrochimie, les engrais, la sidérurgie, l‘agro-alimentaire, les médicaments, automobile, TIC et énergies renouvelables. Dans le secteur agricole, le rapport indique que la relance de l‘agriculture a été amorcée par le plan national du développement agricole et rural qui a été renforcé en 2008 par une loi sur l‘orientation agricole. En soutenant le renouveau rural, le gouvernement entend "recentrer l‘agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre les filières agricoles d‘une parte et avec le secteur agro-alimentaire d‘autre part". Le rapport évoque également le secteur du tourisme et son potentiel "considérable qui reste inexploité". Dans ce cadre, le schéma directeur touristique donne une vision, à court, moyen et long terme du développement de la filière et définit des instruments de mise en œuvre afin de relancer, notamment, le tourisme balnéaire et saharien. Les IDE en baisse de 42% au premier semestre A l'instar des autres pays sud-méditerranéens, l'Algérie a bien subi les effets de la récession mondiale. Non seulement, cela s'est traduit par un recul de moitié de ses rentrées en devises, mais l'impact a également retenti sur le niveau des investissements directs étrangers. Touchés de plein fouet par la crise mondiale et le manque de liquidités, les investisseurs étrangers étaient bien peu nombreux à s'aventurer pour investir des capitaux à l'extérieur de leur pays. D'ailleurs, beaucoup d'entreprises qui possédaient des actifs à l'étranger ont dû les céder afin de constituer des liquidités. En Algérie, l'impact de la crise sur les IDE a été observé au premier semestre de cette année avec un montant d'à peine 700 millions de dollars, selon le chiffre communiqué par la Banque d'Algérie. Cela représente une baisse de plus de 40% par rapport à la même période de 2008 où l'Algérie avait enregistré un montant de 1 milliard de dollars, selon la même source. L'Algérie n'est pas connu pour un pays très attractif pour les investisseurs étrangers eu égard à ses potentialités. En 2008, elle n'avait attiré qu'un montant de 2,3 milliards de dollars, contre 1,3 milliard en 2007. L‘Algérie figure sur le guide des investissements en Méditerranée comme étant l‘un des pays susceptible de présenter des opportunités intéressantes pour les opérateurs étrangers désireux de s‘internationaliser. Un rapport publié récemment par le réseau euroméditerranéen de promotion des investissements a toutefois relevé qu‘en matière d‘attraction des IDE, l‘Algérie adopte "une position ambivalent". Ce rapport qui note la faible place des IDE dans le plan global d‘investissement du pays, indique que "compte tenu de l‘importance des IDE dans le transfert technologique et l‘amélioration de la capacité d‘innovation", l‘Algérie avait préalablement défini ‘une politique spécifique" qui devait leur être favorable "dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle". Cela "même si les autorités ne souhaitaient pas leur accorder un traitement privilégié par rapport aux investissements nationaux". Le principe retenu, selon ce rapport, était d‘encourager le partenariat, la sous-traitance et la formation. Le nouveau dispositif mis en place cet été et régissant l‘intervention des investissements étrangers dans le pays "durcit la position" précédente, déplore les auteurs du rapport. Ils citent particulièrement "l‘obligation faite aux investisseurs étrangers de ne pas détenir la majorité dans les projets d‘investissements et d‘ouvrir leur capital à hauteur de 30 % au moins pour les opération d‘importation, l‘obligation de réinvestir les bénéfices générés par les exonérations d‘impôts, le droit de préemption pour l‘Etat dans les opérations de cessions d‘actifs d‘entreprises étrangères, l‘imposition spécifique des plus-values de cession d ‘actions et de parts sociales par des non résidents…". En outre, note le rapport, pour "protéger la production locale et éviter une forte augmentation de la facture des médicaments, le gouvernement a interdit à l‘importation plus de 40 médicaments pouvant être produits sur place". Toutes ces décisions "ne sont pas neutres pour les activités des investisseurs", ajoute la même source. Des mesures d‘encouragement En dépit de cet état des lieux, les auteurs du rapport considèrent après tout que "les mesures d‘encouragement de l‘investissement prévues ne manqueront pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers, notamment, celles portant sur l‘amélioration de l‘environnement des affaires, le fonctionnement de l‘agence nationale de promotion des investissements, le marché du travail et surtout la création de zones industrielles de développement intégré". Parmi les actions visant à encourager les investisseurs étrangers, le rapport évoque la mise en place d‘une agence d‘intermédiation et de régulation foncière (ANIREF). Le foncier étant considéré comme "la principale contrainte pour l‘investissement". Le rapport relève qu‘avant le lancement de toute politique de relance sectoriel, le gouvernement algérien a d‘abord donné la priorité à "la mise à niveau des infrastructures du pays", notamment, à travers le programme de consolidation de la croissance lancé en 2005 pour avec un montant de 180 milliards de dollars. "70% de ces investissements ont été consacrés aux infrastructures de base, au logement et aux équipements publics", observe le document. Il souligne qu‘un autre plan du même type et doté d‘une enveloppe de 150 milliards de dollars sera également lancé en 2010. Sur le plan du développement industriel, le rapport note que la stratégie industrielle qui avait été annoncée en 2006 "n‘a toujours pas été adoptée". Cette stratégie "visait à positionner l‘Algérie sur des filières à fort potentiel de croissance comme les industries de transformation, la pétrochimie, les engrais, la sidérurgie, l‘agro-alimentaire, les médicaments, automobile, TIC et énergies renouvelables. Dans le secteur agricole, le rapport indique que la relance de l‘agriculture a été amorcée par le plan national du développement agricole et rural qui a été renforcé en 2008 par une loi sur l‘orientation agricole. En soutenant le renouveau rural, le gouvernement entend "recentrer l‘agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre les filières agricoles d‘une parte et avec le secteur agro-alimentaire d‘autre part". Le rapport évoque également le secteur du tourisme et son potentiel "considérable qui reste inexploité". Dans ce cadre, le schéma directeur touristique donne une vision, à court, moyen et long terme du développement de la filière et définit des instruments de mise en œuvre afin de relancer, notamment, le tourisme balnéaire et saharien. Les IDE en baisse de 42% au premier semestre A l'instar des autres pays sud-méditerranéens, l'Algérie a bien subi les effets de la récession mondiale. Non seulement, cela s'est traduit par un recul de moitié de ses rentrées en devises, mais l'impact a également retenti sur le niveau des investissements directs étrangers. Touchés de plein fouet par la crise mondiale et le manque de liquidités, les investisseurs étrangers étaient bien peu nombreux à s'aventurer pour investir des capitaux à l'extérieur de leur pays. D'ailleurs, beaucoup d'entreprises qui possédaient des actifs à l'étranger ont dû les céder afin de constituer des liquidités. En Algérie, l'impact de la crise sur les IDE a été observé au premier semestre de cette année avec un montant d'à peine 700 millions de dollars, selon le chiffre communiqué par la Banque d'Algérie. Cela représente une baisse de plus de 40% par rapport à la même période de 2008 où l'Algérie avait enregistré un montant de 1 milliard de dollars, selon la même source. L'Algérie n'est pas connu pour un pays très attractif pour les investisseurs étrangers eu égard à ses potentialités. En 2008, elle n'avait attiré qu'un montant de 2,3 milliards de dollars, contre 1,3 milliard en 2007.