Depuis quelques semaines déjà, voire quelques mois, les émeutes déclenchées ci et là à travers le pays prennent de l'ampleur. La contestation violente des citoyens des conditions de vie qu'ils jugent « déplorables » et « précaires » n'a cessé de faire couler de l'encre mais aussi du sang dans les rangs des émeutiers. Boumerdès, Béjaia, Tizi-Ouzou, Skikda, El Oued, Khenchela …etc, ont été tour à tour le théâtre de ce mouvement, sans compter les manifestations non médiatisées, circonscrites dans leur cadre local. Routes dégradées à causes des pluies, chemins impraticables, isolement et absence de tout plan de développement… ont poussé des dizaines de citoyens à se rassembler aux derniers jours du mois de septembre dans chacune des communes de Flifla, Aïn Kachra, Béni Bechir et Djamel Ramdane dans la wilaya de Skikda pour faire part de leur désarroi aux des autorités. 25 personnes sont arrêtées à l'issue de ces manifestations. Simultanément, les habitants de Mechtras, commune située à 40 km du chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou sont sortis dans la rue pour exprimer leur refus de la prolifération des bars en Kabylie. Ils accusaient, aux cours de cette manifestation qui a suscité l'intervention de la brigade de la gendarmerie nationale, les autorités locales de vouloir faire de la région un lieu de clochardisation. Aussi, les habitants, de la localité d'El Hamadine située dans la wilaya d'El Oued, se sont violemment exprimés une nouvelle fois durant la seconde semaine du mois de septembre pour dénoncer le danger de l'électrocution qui guette ses résidents et qui a fait d'ailleurs plusieurs vicimes. Furieux devant le laxisme des autorités concernées, les manifestants avaient détruit sur leur passage au moins une vingtaines de poteaux électriques. C'est dire que l'émeute se fait adopter par tous aussi bien en milieu citadin que rural. Cependant, les conditions de vie ne semblent pas être l'unique essence de cette série d'émeutes sans fin et imprévisibles. Il y a lieu de citer aussi, tel qu'a eu à le montrer le quartier de Bab El Oued il y a quelques jours un différent entre courants ou bandes. En effet, la mésentente entre deux «bandes» de ce vieux quartier de la capitale a suffi à déclencher une guerre de clans et réduire en ruines tout ce qui se trouvait sur le passage de ces furieux. Voitures, magasins tout a succombé. Monter plus loin dans le temps, c'est aller à la rencontre d'un bon nombre d'autres émeutes. Il semble d'ailleurs que le recours aux émeutes s'impose de plus en plus comme moyen de contestation et d'expression au citoyen algérien. Il ne s'épargne plus aucun effort pour assiéger une APC, mettre le feu, détruire et s'accrochager avec les forces de l'ordre. Tout ça, pour « arracher ses droits». Depuis quelques semaines déjà, voire quelques mois, les émeutes déclenchées ci et là à travers le pays prennent de l'ampleur. La contestation violente des citoyens des conditions de vie qu'ils jugent « déplorables » et « précaires » n'a cessé de faire couler de l'encre mais aussi du sang dans les rangs des émeutiers. Boumerdès, Béjaia, Tizi-Ouzou, Skikda, El Oued, Khenchela …etc, ont été tour à tour le théâtre de ce mouvement, sans compter les manifestations non médiatisées, circonscrites dans leur cadre local. Routes dégradées à causes des pluies, chemins impraticables, isolement et absence de tout plan de développement… ont poussé des dizaines de citoyens à se rassembler aux derniers jours du mois de septembre dans chacune des communes de Flifla, Aïn Kachra, Béni Bechir et Djamel Ramdane dans la wilaya de Skikda pour faire part de leur désarroi aux des autorités. 25 personnes sont arrêtées à l'issue de ces manifestations. Simultanément, les habitants de Mechtras, commune située à 40 km du chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou sont sortis dans la rue pour exprimer leur refus de la prolifération des bars en Kabylie. Ils accusaient, aux cours de cette manifestation qui a suscité l'intervention de la brigade de la gendarmerie nationale, les autorités locales de vouloir faire de la région un lieu de clochardisation. Aussi, les habitants, de la localité d'El Hamadine située dans la wilaya d'El Oued, se sont violemment exprimés une nouvelle fois durant la seconde semaine du mois de septembre pour dénoncer le danger de l'électrocution qui guette ses résidents et qui a fait d'ailleurs plusieurs vicimes. Furieux devant le laxisme des autorités concernées, les manifestants avaient détruit sur leur passage au moins une vingtaines de poteaux électriques. C'est dire que l'émeute se fait adopter par tous aussi bien en milieu citadin que rural. Cependant, les conditions de vie ne semblent pas être l'unique essence de cette série d'émeutes sans fin et imprévisibles. Il y a lieu de citer aussi, tel qu'a eu à le montrer le quartier de Bab El Oued il y a quelques jours un différent entre courants ou bandes. En effet, la mésentente entre deux «bandes» de ce vieux quartier de la capitale a suffi à déclencher une guerre de clans et réduire en ruines tout ce qui se trouvait sur le passage de ces furieux. Voitures, magasins tout a succombé. Monter plus loin dans le temps, c'est aller à la rencontre d'un bon nombre d'autres émeutes. Il semble d'ailleurs que le recours aux émeutes s'impose de plus en plus comme moyen de contestation et d'expression au citoyen algérien. Il ne s'épargne plus aucun effort pour assiéger une APC, mettre le feu, détruire et s'accrochager avec les forces de l'ordre. Tout ça, pour « arracher ses droits».