Considérée longtemps comme un simple pays de transit pour les narcotrafiquant, la consommation de stupéfiants en Algérie est en passe d'atteindre des proportions alarmantes. Un constat qui en veut pour preuve le nombre de quantités saisies quotidiennement par les services de sécurité. Plusieurs mesures sont enclenchées pour justement contrer ce phénomène. Ainsi, la dernière en date est le séminaire régional de formation initié par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), tenu en collaboration avec le Groupe Pompidou en France, qui est un groupe de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants dans le cadre du réseau MEDNET et la direction de la jeunesse et des sports de Ghardaïa. Cette rencontre a principalement ciblé une trentaine d'associations activant dans le sud du pays. Le but était d'initier et soutenir ces associations militant pour la lutte contre la drogue à acquérir les aptitudes, méthodes et outils pédagogiques sur lesquels s'appuyer pour concevoir, conduire et évaluer un projet de prévention dans la lutte contre la toxicomanie. Une rencontre qui permet, selon ses initiateurs de ‘'sensibiliser la société civile sur la participation active à la lutte contre les stupéfiants et de mettre en place un réseau national d'associations, spécialisé dans la lutte contre la drogue (...). La drogue en Algérie est devenue un phénomène en perpétuel extension, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie de lutte contre ce fléau'', déclarent-t-ils, citant la création de centres de désintoxication et la formation de spécialistes en la matière. D'ailleurs, dans son intervention, M. Abdrouni, cadre au Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement (CENEAP) a rappelé que "la lutte contre la drogue est un devoir nous interpelle tous". Il annonce par la même occasion une enquête épidémiologique nationale sur la prévalence de la drogue en Algérie est enclenchée afin de connaître la réalité de ce fléau dans la société et mettre en œuvre une stratégie de lutte pour le prochain quinquennal (2010-2015)". Autant d'initiatives certes, louables, mais qui demeurent insuffisantes dans le cas où elles ne sont pas accompagnés d'une batterie de mesures englobant la prévention et la sensibilisation aux dangers de la toxicomanie qui demeurent une démarche prépondérante dans la lutte contre la drogue. Il faut dire que même si un dispositif de répression est assuré par l'appareil judiciaire et que le dispositif de traitement est assuré par les services de santé, le problème est d'aller au fond de la chose pour connaître la manière avec laquelle il faut inciter les citoyens et particulièrement les jeunes à renoncer à toute tentative. Tout le débat y réside ! Considérée longtemps comme un simple pays de transit pour les narcotrafiquant, la consommation de stupéfiants en Algérie est en passe d'atteindre des proportions alarmantes. Un constat qui en veut pour preuve le nombre de quantités saisies quotidiennement par les services de sécurité. Plusieurs mesures sont enclenchées pour justement contrer ce phénomène. Ainsi, la dernière en date est le séminaire régional de formation initié par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), tenu en collaboration avec le Groupe Pompidou en France, qui est un groupe de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants dans le cadre du réseau MEDNET et la direction de la jeunesse et des sports de Ghardaïa. Cette rencontre a principalement ciblé une trentaine d'associations activant dans le sud du pays. Le but était d'initier et soutenir ces associations militant pour la lutte contre la drogue à acquérir les aptitudes, méthodes et outils pédagogiques sur lesquels s'appuyer pour concevoir, conduire et évaluer un projet de prévention dans la lutte contre la toxicomanie. Une rencontre qui permet, selon ses initiateurs de ‘'sensibiliser la société civile sur la participation active à la lutte contre les stupéfiants et de mettre en place un réseau national d'associations, spécialisé dans la lutte contre la drogue (...). La drogue en Algérie est devenue un phénomène en perpétuel extension, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie de lutte contre ce fléau'', déclarent-t-ils, citant la création de centres de désintoxication et la formation de spécialistes en la matière. D'ailleurs, dans son intervention, M. Abdrouni, cadre au Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement (CENEAP) a rappelé que "la lutte contre la drogue est un devoir nous interpelle tous". Il annonce par la même occasion une enquête épidémiologique nationale sur la prévalence de la drogue en Algérie est enclenchée afin de connaître la réalité de ce fléau dans la société et mettre en œuvre une stratégie de lutte pour le prochain quinquennal (2010-2015)". Autant d'initiatives certes, louables, mais qui demeurent insuffisantes dans le cas où elles ne sont pas accompagnés d'une batterie de mesures englobant la prévention et la sensibilisation aux dangers de la toxicomanie qui demeurent une démarche prépondérante dans la lutte contre la drogue. Il faut dire que même si un dispositif de répression est assuré par l'appareil judiciaire et que le dispositif de traitement est assuré par les services de santé, le problème est d'aller au fond de la chose pour connaître la manière avec laquelle il faut inciter les citoyens et particulièrement les jeunes à renoncer à toute tentative. Tout le débat y réside !