Le paisible village de Ouled Abbas a connu une effervescence particulière au cours de la journée de mardi dernier suite à l'affichage de la liste des bénéficiaires de 70 logements sociaux. Siège de la commune assiégé et grève de la faim ont été au menu de cette journée de protestation. Les contestataires (une centaine), dont les noms ne figuraient pas sur la liste, s'en sont pris aux responsables de cette commune les accusant d'avoir fait bénéficier des personnes qui, diront-ils, ne sont nullement dans le besoin ou ayant bénéficié déjà de l'aide de l'Etat dans le cadre du programme rural. Intervenant à la radio locale, le chef de daïra de Oued-Fodda a rappelé que la commission de daïra chargée de l'élaboration de la liste des futurs bénéficiaires de logements sociaux comprenant les élus, les services de la direction de l'action sociale, les associations, etc., a présenté, dans un premier temps, une liste provisoire et tous les recours seront pris en considération et étudiés. Le chef de daïra a exhorté les protestataires à plus de retenue tout en invitant les représentants de ces citoyens au dialogue. Au niveau du chef-lieu de wilaya, le wali a tenu une réunion avec les responsables concernés au sujet de cette crise. Il faut noter que le wali de Chlef a maintes fois indiqué qu'afin de débusquer les personnes non méritantes portées sur les listes, un affichage provisoire de ces dernières s'impose. Vient ensuite la période où les recours sont déposés puis étudiés. Et c'est après avoir étudié tous les recours introduits par les citoyens que la liste définitive sera arrêtée. Cependant et en dépit des efforts colossaux des pouvoirs publics pour venir à bout de la crise de logement qui sévit dans les communes, il faut reconnaître qu'il est difficile de satisfaire tous les demandeurs de logement. Cette situation fait qu'à chaque affichage d'une liste de bénéficiaires de logements sociaux s'en suivent automatiquement des protestations, voire des émeutes. Il est navrant de constater que le langage de l'émeute a pris le dessus sur toutes les autres formes d'expression, devenant ainsi la règle et non l'exception. D'ailleurs, les citoyens n'hésitent pas à attribuer la cause de la non distribution de logements, ayant été achevés depuis belle lurette, à la hantise des autorités de voir des manifestations ou des mouvements de protestation se produire. Le paisible village de Ouled Abbas a connu une effervescence particulière au cours de la journée de mardi dernier suite à l'affichage de la liste des bénéficiaires de 70 logements sociaux. Siège de la commune assiégé et grève de la faim ont été au menu de cette journée de protestation. Les contestataires (une centaine), dont les noms ne figuraient pas sur la liste, s'en sont pris aux responsables de cette commune les accusant d'avoir fait bénéficier des personnes qui, diront-ils, ne sont nullement dans le besoin ou ayant bénéficié déjà de l'aide de l'Etat dans le cadre du programme rural. Intervenant à la radio locale, le chef de daïra de Oued-Fodda a rappelé que la commission de daïra chargée de l'élaboration de la liste des futurs bénéficiaires de logements sociaux comprenant les élus, les services de la direction de l'action sociale, les associations, etc., a présenté, dans un premier temps, une liste provisoire et tous les recours seront pris en considération et étudiés. Le chef de daïra a exhorté les protestataires à plus de retenue tout en invitant les représentants de ces citoyens au dialogue. Au niveau du chef-lieu de wilaya, le wali a tenu une réunion avec les responsables concernés au sujet de cette crise. Il faut noter que le wali de Chlef a maintes fois indiqué qu'afin de débusquer les personnes non méritantes portées sur les listes, un affichage provisoire de ces dernières s'impose. Vient ensuite la période où les recours sont déposés puis étudiés. Et c'est après avoir étudié tous les recours introduits par les citoyens que la liste définitive sera arrêtée. Cependant et en dépit des efforts colossaux des pouvoirs publics pour venir à bout de la crise de logement qui sévit dans les communes, il faut reconnaître qu'il est difficile de satisfaire tous les demandeurs de logement. Cette situation fait qu'à chaque affichage d'une liste de bénéficiaires de logements sociaux s'en suivent automatiquement des protestations, voire des émeutes. Il est navrant de constater que le langage de l'émeute a pris le dessus sur toutes les autres formes d'expression, devenant ainsi la règle et non l'exception. D'ailleurs, les citoyens n'hésitent pas à attribuer la cause de la non distribution de logements, ayant été achevés depuis belle lurette, à la hantise des autorités de voir des manifestations ou des mouvements de protestation se produire.