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Trois ex-P-dg d'Algérie Telecom en prison
Situation inédite en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 10 - 2009

De 2004 à 2008, limogeages et poursuites judiciaires sont le lot quotidien des P-dg d'Algérie Télécom.
De 2004 à 2008, limogeages et poursuites judiciaires sont le lot quotidien des P-dg d'Algérie Télécom.
Trois des anciens P-dg qui se sont succédé à la tête d'Algérie Télécom sont en prison. En l'espace d'une semaine seulement, celle en cours en l'occurrence, deux d'entres eux ont été condamnés par la Justice à des peines assez lourdes pour avoir été impliqués dans des affaires ayant engendré des pertes pour l'opérateur historique suite à des «dérapages dans la dépense publique». Slimane Kheirdine et Mouloud Djaziri rejoignent ainsi dans les geôles Brahim Ouarets qui y est depuis 2007. C'est à croire qu'une malédiction poursuit cette entreprise publique. Les trois gestionnaires incarcérés ont un même dénominateur commun : Un bref passage à la tête d'AT qui les a conduit droit devant un tribunal pour entres autres charges, la mauvaise gestion. De 2004 à 2008 limogeages et poursuites judiciaires sont le lot quotidien des P-dg d'Algérie Télécom. Pour rappel Messaoud Chettih, réhabilité suite à une longue incarcération pour l'affaire dite d'El Haddjar, est nommé P-dg d'AT. Il est limogé cinq mois plus tard. Brahim Ouarets qui le remplace est incarcéré en 2006. Slimane Kheirdine prenant le relais se retrouve à son tour entre les mains de la justice. Djaziri Mouloud son successeur est limogé en 2008 après avoir rendu public tout le bien qu'il pensait du ministère de tutelle et dénoncé l'ingérence de Boudjema Haichour alors ministre de Postes et des Technologies de l'Information et de la Communication. La semaine qui vient de s'écouler a remis sur la sellette les trois ex P-dg d'AT. En début de semaine, Brahim Ouarets, qui purge depuis mars 2007 une peine de cinq ans de prison pour une affaire lié au non respect des codes de passassions de marchés publics repasse devant le juge d'appel. Alors que l'on s'attend à une réduction de la peine, le magistrat requiert trois ans supplémentaires de prison ferme. Le Verdict devrait être rendu aujourd'hui par la cour d'Alger. Mardi dernier, un autre Tribunal celui de Sétif cette fois qui examinait une affaire impliquant des cadres d'Algérie Telecom dans une affaire de «malversation» liée elle aussi au non respect des codes des marchés, condamne Slimane Kheirdine à cinq ans de prison ferme et Mouloud Djaziri à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt Dans cette même affaire, les Directeur des finances et de la comptabilité (DFC), ont été condamnés à des peines allant de un à trois ans de prison ferme.
Le montant du préjudice subi par Algérie Télécom dans cette affaire s'élève à 2,38 milliards de dinars. Il leur a été principalement reproché, la mauvaise gestion et l'infraction au code des marchés particulièrement dans l'affaire de la mauvaise gestion des dossiers de la câblerie de Sétif, ayant engendré un préjudice de 80 milliards de centimes à AT.
Autant de scandales dont la majorité a éclaté principalement suite à des conclusions d'enquêtes menées par les services de la brigade économique et financière de la Gendarmerie nationale. Autant d'affaires qui, bien évidement, ne passent pas sans laisser des incidences diverses sur le groupe dont a hérité Moussa Benhamadi. C'est peut-être de là que vient cette conviction affichée par l'actuel P-dg d'AT qui ne manque jamais lors de ses sorties médiatiques, de mettre en avant sa volonté de vouloir entourer la moindre de ses actions de transparence. Et c'est dit-on le « passif » de l'entreprise qui a amené Moussa Benhamadi à prendre la décision de couper les «vivres» à l'Eepad suite à un différend sur une créance estimée à 3,5 milliards de dinars non honorée par le fournisseur d'accès Internet qui n' a pas respecté les échéanciers pour le paiement de sa dette.Une décision qui n'a certes pas été du goût de tous à commencer par le ministère de tutelle qui, dans cette affaire a soufflé le chaud et le froid, mais qui avait tout de même été appliquée parce que approuvée en Conseil d'Administration dont, en principe, nul n'a le droit de contester la souveraineté. Mais il se trouve que souvent, cet organe n'a pas la latitude d'exercer toutes ses prérogatives. C'est le cas pour les nominations des cadres et P-dg des différentes filiales du groupe. Bien que cette situation ne soit pas propre à AT et concerne la majorité des entreprises nationales; l'exemple de l'ingérence de la tutelle nous vient encore d'AT. Le Conseil d'Administration n'arrive toujours pas à nommer le successeur de Lounis Belharat à la tête de Mobilis en situation de stand-by depuis le départ de son P-dg avec toutes les incidences négatives que cela peut avoir sur la vie de l'opérateur de téléphonie mobile.
Trois des anciens P-dg qui se sont succédé à la tête d'Algérie Télécom sont en prison. En l'espace d'une semaine seulement, celle en cours en l'occurrence, deux d'entres eux ont été condamnés par la Justice à des peines assez lourdes pour avoir été impliqués dans des affaires ayant engendré des pertes pour l'opérateur historique suite à des «dérapages dans la dépense publique». Slimane Kheirdine et Mouloud Djaziri rejoignent ainsi dans les geôles Brahim Ouarets qui y est depuis 2007. C'est à croire qu'une malédiction poursuit cette entreprise publique. Les trois gestionnaires incarcérés ont un même dénominateur commun : Un bref passage à la tête d'AT qui les a conduit droit devant un tribunal pour entres autres charges, la mauvaise gestion. De 2004 à 2008 limogeages et poursuites judiciaires sont le lot quotidien des P-dg d'Algérie Télécom. Pour rappel Messaoud Chettih, réhabilité suite à une longue incarcération pour l'affaire dite d'El Haddjar, est nommé P-dg d'AT. Il est limogé cinq mois plus tard. Brahim Ouarets qui le remplace est incarcéré en 2006. Slimane Kheirdine prenant le relais se retrouve à son tour entre les mains de la justice. Djaziri Mouloud son successeur est limogé en 2008 après avoir rendu public tout le bien qu'il pensait du ministère de tutelle et dénoncé l'ingérence de Boudjema Haichour alors ministre de Postes et des Technologies de l'Information et de la Communication. La semaine qui vient de s'écouler a remis sur la sellette les trois ex P-dg d'AT. En début de semaine, Brahim Ouarets, qui purge depuis mars 2007 une peine de cinq ans de prison pour une affaire lié au non respect des codes de passassions de marchés publics repasse devant le juge d'appel. Alors que l'on s'attend à une réduction de la peine, le magistrat requiert trois ans supplémentaires de prison ferme. Le Verdict devrait être rendu aujourd'hui par la cour d'Alger. Mardi dernier, un autre Tribunal celui de Sétif cette fois qui examinait une affaire impliquant des cadres d'Algérie Telecom dans une affaire de «malversation» liée elle aussi au non respect des codes des marchés, condamne Slimane Kheirdine à cinq ans de prison ferme et Mouloud Djaziri à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt Dans cette même affaire, les Directeur des finances et de la comptabilité (DFC), ont été condamnés à des peines allant de un à trois ans de prison ferme.
Le montant du préjudice subi par Algérie Télécom dans cette affaire s'élève à 2,38 milliards de dinars. Il leur a été principalement reproché, la mauvaise gestion et l'infraction au code des marchés particulièrement dans l'affaire de la mauvaise gestion des dossiers de la câblerie de Sétif, ayant engendré un préjudice de 80 milliards de centimes à AT.
Autant de scandales dont la majorité a éclaté principalement suite à des conclusions d'enquêtes menées par les services de la brigade économique et financière de la Gendarmerie nationale. Autant d'affaires qui, bien évidement, ne passent pas sans laisser des incidences diverses sur le groupe dont a hérité Moussa Benhamadi. C'est peut-être de là que vient cette conviction affichée par l'actuel P-dg d'AT qui ne manque jamais lors de ses sorties médiatiques, de mettre en avant sa volonté de vouloir entourer la moindre de ses actions de transparence. Et c'est dit-on le « passif » de l'entreprise qui a amené Moussa Benhamadi à prendre la décision de couper les «vivres» à l'Eepad suite à un différend sur une créance estimée à 3,5 milliards de dinars non honorée par le fournisseur d'accès Internet qui n' a pas respecté les échéanciers pour le paiement de sa dette.Une décision qui n'a certes pas été du goût de tous à commencer par le ministère de tutelle qui, dans cette affaire a soufflé le chaud et le froid, mais qui avait tout de même été appliquée parce que approuvée en Conseil d'Administration dont, en principe, nul n'a le droit de contester la souveraineté. Mais il se trouve que souvent, cet organe n'a pas la latitude d'exercer toutes ses prérogatives. C'est le cas pour les nominations des cadres et P-dg des différentes filiales du groupe. Bien que cette situation ne soit pas propre à AT et concerne la majorité des entreprises nationales; l'exemple de l'ingérence de la tutelle nous vient encore d'AT. Le Conseil d'Administration n'arrive toujours pas à nommer le successeur de Lounis Belharat à la tête de Mobilis en situation de stand-by depuis le départ de son P-dg avec toutes les incidences négatives que cela peut avoir sur la vie de l'opérateur de téléphonie mobile.


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