La requête introduitee par les dockers du port d'Alger auprès de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a enfin eu une réponse favorable, En effet, un rassemblement est en préparation pour les prochains jours afin de renouveler le conseil syndical du port. Moussa Achour, porte-parole des pilotes maritimes du port d'Alger a affirmé hier dans une déclaration au Midi Libre que « le premier responsable de l'UGTA a donné ordre à l'Union communale d'Alger centre de préparer un rassemblement à l'issue duquel les dockers éliront leurs représentants syndicaux ». La date de ce rassemblement tant attendu par les travailleurs du port d'Alger leur sera bientôt fixée par la commission prenant en charge son organisation, selon la même source. La représentation syndicale des fonctionnaires figure en tête de leurs doléances d'ordre socio-professionnel vu que l'absence d'une structure canalisant leur mouvement signifie leur exclusion de tout débat avec les administrations supérieures. Cette situation dure depuis environ cinq années, soit après l'expiration du mandat du syndicat antérieurement en activité. D'après certains dockers, un syndicat a été mis en place par le SG de l'UGTA, Sidi Said, pour essayez de stabiliser la situation à l'intérieur du port d'Alger. « Mais ce supposé syndicat est juste formel, il n'a pas un véritable pouvoir de décision », affirment ces derniers. Les journaliers pris dans une situation jugée « difficile » et « dégradante », espèrent que ce syndicat va obtenir de manière effective leurs droits. La quasi-majorité de ces journaliers attend depuis plusieurs années voir leur statut de travail s'améliorer. Ces derniers, dont plusieurs d'entre eux sont des pères de famille vivent à la merci de la marchandise qui accoste dans ce port grâce à un contrat de travail d'une durée de trois mois renouvelable. « le règlement stipule que si un docker sort à la retraite, un journalier doit le remplacer. Mais ce que nous voyons c'est que dans un cas pareil il y a un recrutement externe qui se fait alors que les journaliers demeurent marginalisés », nous a affirmé un journalier depuis 6 ans, père de deux enfants. Il n'a pas omis de préciser que « les journaliers, en plus de leur situation de travail instable, sont chargés de remplir les tâches les plus difficiles mais surtout les plus dangereuses sans avoir droit à une couverture sociale de la part de l'entreprise portuaire ». La situation qui n'était déjà pas bonne a empiré davantage avec la décision de dévier les marchandises non conteneurisées vers d'autres ports de l'est et de l'ouest du pays. Ceci a mené vers une concentration de tous les journaliers dans deux quais du port. Des conditions de travail difficiles, un avenir incertain, les dockers ne privilégient pas la grève mais ne l'écartent pas non plus comme ultime solution. La requête introduitee par les dockers du port d'Alger auprès de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a enfin eu une réponse favorable, En effet, un rassemblement est en préparation pour les prochains jours afin de renouveler le conseil syndical du port. Moussa Achour, porte-parole des pilotes maritimes du port d'Alger a affirmé hier dans une déclaration au Midi Libre que « le premier responsable de l'UGTA a donné ordre à l'Union communale d'Alger centre de préparer un rassemblement à l'issue duquel les dockers éliront leurs représentants syndicaux ». La date de ce rassemblement tant attendu par les travailleurs du port d'Alger leur sera bientôt fixée par la commission prenant en charge son organisation, selon la même source. La représentation syndicale des fonctionnaires figure en tête de leurs doléances d'ordre socio-professionnel vu que l'absence d'une structure canalisant leur mouvement signifie leur exclusion de tout débat avec les administrations supérieures. Cette situation dure depuis environ cinq années, soit après l'expiration du mandat du syndicat antérieurement en activité. D'après certains dockers, un syndicat a été mis en place par le SG de l'UGTA, Sidi Said, pour essayez de stabiliser la situation à l'intérieur du port d'Alger. « Mais ce supposé syndicat est juste formel, il n'a pas un véritable pouvoir de décision », affirment ces derniers. Les journaliers pris dans une situation jugée « difficile » et « dégradante », espèrent que ce syndicat va obtenir de manière effective leurs droits. La quasi-majorité de ces journaliers attend depuis plusieurs années voir leur statut de travail s'améliorer. Ces derniers, dont plusieurs d'entre eux sont des pères de famille vivent à la merci de la marchandise qui accoste dans ce port grâce à un contrat de travail d'une durée de trois mois renouvelable. « le règlement stipule que si un docker sort à la retraite, un journalier doit le remplacer. Mais ce que nous voyons c'est que dans un cas pareil il y a un recrutement externe qui se fait alors que les journaliers demeurent marginalisés », nous a affirmé un journalier depuis 6 ans, père de deux enfants. Il n'a pas omis de préciser que « les journaliers, en plus de leur situation de travail instable, sont chargés de remplir les tâches les plus difficiles mais surtout les plus dangereuses sans avoir droit à une couverture sociale de la part de l'entreprise portuaire ». La situation qui n'était déjà pas bonne a empiré davantage avec la décision de dévier les marchandises non conteneurisées vers d'autres ports de l'est et de l'ouest du pays. Ceci a mené vers une concentration de tous les journaliers dans deux quais du port. Des conditions de travail difficiles, un avenir incertain, les dockers ne privilégient pas la grève mais ne l'écartent pas non plus comme ultime solution.