Chambres détériorées, vandalisme, restaurant débordé, étudiants "nomades" se retrouvant après trois semaines à squatter chez leurs camarades dans l'attente d'un hypothétique toit... et la liste reste longue. Face à cette situation les étudiants encadrés par l'UGEA (Union générale des étudiants) ont organisé un sit-in devant leur administration pour exiger des solutions urgentes. Chambres détériorées, vandalisme, restaurant débordé, étudiants "nomades" se retrouvant après trois semaines à squatter chez leurs camarades dans l'attente d'un hypothétique toit... et la liste reste longue. Face à cette situation les étudiants encadrés par l'UGEA (Union générale des étudiants) ont organisé un sit-in devant leur administration pour exiger des solutions urgentes. Trois semaines après que les étudiant aient repris, officiellement, les cours, les cités universitaires elles ne semblent nullement prêtes à accueillir les milliers d'étudiants, qui comme chaque année ne savent plus à quel saint se vouer ni à qui s'adresser. L'exemple le plus illustratif de cette grande pagaille ne peut être que la cité universitaire pour les garçons, située en plein coeur de la localité de Ben Aknoun, en l'occurrence la résidence Taleb-Abdrahmane. Au début de cette semaine, les résidents de cette cité ont organisé plusieurs mouvements de protestation devant le siège de l'administration, pour la revendication de certains droits absolument nécessaires. En effet, la situation dans la cité est particulièrement déplorable : chambres détériorées sans aucune commodité, un restau qui fonctionne de façon aléatoire avec un seul service pour des milliers d'étudiants quin'ont pas la possibilité d'aller se restaurer ailleurs. Des dizaine d'étudiant, n'ayant pas encore reçu leur attribution de chambres se retrouvent ainsi à vagabonder à l'intérieur de la cité, déposant leur barda chaque nuit sous un toit différent. Cet état de faits a contraint les étudiants à réagir et a organiser un mouvement de protestation, lundi passé devant la direction de ladite cité, les étudiants protestataires étaient chapeautés par un mouvement estudiantin l'UGEA (Union générale des étudiants algériens). Les étudiants ont même empêché l'accès à l'administration après avoir été confrontés à une fin de non recevoir de la part de celle-ci. Des étudiants abordés ne se font pas prier pour nous parler de ce qu'ils endurent lors de chaque rentrée universitaire. L'un d'eux nous dira : «Je suis dans l'obligation de retourner demain chez moi. Je n'ai pas d'endroit où passer la nuit. Je rentre donc chez moi, du moins le temps qu'il faut pour que les chose rentrent dans l'ordre dans cette cité». Les nouveaux étudiants, ceux qui la découvrent pour la première fois, sont carrément révoltés par l'état des lieux, mais surtout par l'indifférence de ceux censés veiller au bien-être des étudiants. D'autres dénoncent les saccages et vols commis dans la cité durant la période des vacances. «Même les antennes pour la connexion sans fil (WIFI), installée l'an dernier, ont été subtilisées. On se demande bien où se trouvaient les agents de la sécurité interne de la cité au moment de ces vols?», s'interrogent les étudiants. Les pertes accusées par les cités universitaires à cause de ces actes de vandalisme, menées par des individus qui restent impunis à ce jour, sont incommensurables . L'UGEA face à cette situation exige des responsables de cette cité le renforcement de la sécurité au sein du campus et à l'entrée principale, ils estiment, à juste titre que les bien des étudiants ne sont pas en sécurité et affirment même que leur intégrité physique des se trouve menacée. Trois semaines après que les étudiant aient repris, officiellement, les cours, les cités universitaires elles ne semblent nullement prêtes à accueillir les milliers d'étudiants, qui comme chaque année ne savent plus à quel saint se vouer ni à qui s'adresser. L'exemple le plus illustratif de cette grande pagaille ne peut être que la cité universitaire pour les garçons, située en plein coeur de la localité de Ben Aknoun, en l'occurrence la résidence Taleb-Abdrahmane. Au début de cette semaine, les résidents de cette cité ont organisé plusieurs mouvements de protestation devant le siège de l'administration, pour la revendication de certains droits absolument nécessaires. En effet, la situation dans la cité est particulièrement déplorable : chambres détériorées sans aucune commodité, un restau qui fonctionne de façon aléatoire avec un seul service pour des milliers d'étudiants quin'ont pas la possibilité d'aller se restaurer ailleurs. Des dizaine d'étudiant, n'ayant pas encore reçu leur attribution de chambres se retrouvent ainsi à vagabonder à l'intérieur de la cité, déposant leur barda chaque nuit sous un toit différent. Cet état de faits a contraint les étudiants à réagir et a organiser un mouvement de protestation, lundi passé devant la direction de ladite cité, les étudiants protestataires étaient chapeautés par un mouvement estudiantin l'UGEA (Union générale des étudiants algériens). Les étudiants ont même empêché l'accès à l'administration après avoir été confrontés à une fin de non recevoir de la part de celle-ci. Des étudiants abordés ne se font pas prier pour nous parler de ce qu'ils endurent lors de chaque rentrée universitaire. L'un d'eux nous dira : «Je suis dans l'obligation de retourner demain chez moi. Je n'ai pas d'endroit où passer la nuit. Je rentre donc chez moi, du moins le temps qu'il faut pour que les chose rentrent dans l'ordre dans cette cité». Les nouveaux étudiants, ceux qui la découvrent pour la première fois, sont carrément révoltés par l'état des lieux, mais surtout par l'indifférence de ceux censés veiller au bien-être des étudiants. D'autres dénoncent les saccages et vols commis dans la cité durant la période des vacances. «Même les antennes pour la connexion sans fil (WIFI), installée l'an dernier, ont été subtilisées. On se demande bien où se trouvaient les agents de la sécurité interne de la cité au moment de ces vols?», s'interrogent les étudiants. Les pertes accusées par les cités universitaires à cause de ces actes de vandalisme, menées par des individus qui restent impunis à ce jour, sont incommensurables . L'UGEA face à cette situation exige des responsables de cette cité le renforcement de la sécurité au sein du campus et à l'entrée principale, ils estiment, à juste titre que les bien des étudiants ne sont pas en sécurité et affirment même que leur intégrité physique des se trouve menacée.