Rares sont les partis politiques qui restent à l'abri de secousses internes. Des crises qui ont abouti, dans certains cas, à la division des rangs et à la création de nouvelles entités politiques par les dissidents. Le Front national algérien (FNA) est désormais dans ce registre. Le parti que préside Moussa Touati, et qui connaît en effet une dissidence depuis quelques mois déjà, est en proie à une sérieuse dissidence qui devrait aboutir à la création d'une nouvelle formation politique. Le député de la circonscription de Tlemcen, Mohamed Benhamou, qui mène une fronde interne, a affiché clairement son intention de créer un parti politique. Il a ainsi décidé de franchir le Rubicon lui qui a longtemps espéré évincer Moussa Touati de la tête de cette formation politique. «Cela ne m'intéresse plus car je ne recherche pas l'intérêt personnel» nous a-t-il indiqué hier avant d'ajouter «si je ne voulais pas rester au FNA c'est parce que ce parti s'est vidé de ses meilleurs cadres et militants». Sur les raisons qui l'ont poussé à créer son parti politique dénommé «El-Karama», Benhamou, contacté hier, a souligné que «c'est surtout l'absence des partis politiques de la scène nationale et leur incapacité à mobiliser la jeunesse, qui est en proie à d'incommensurables problèmes, dont le point d'orgue n'est autre que le phénomène de la « harga », qui m'ont finalement incité à franchir le pas et quitter le FNA». Cet avocat de formation, qui s'inscrit résolument dans la perspective des échéances politiques de 2012, en l'occurrence les élections législatives locales, n'ignore pourtant pas que les pouvoirs publics sont réticents dès lors qu'il s'agit d'accorder l'agrément à une nouvelle formation politique. Plusieurs partis politiques, dont les dossiers d'agrément sont au niveau du ministère de l'Intérieur, ont reçu une fin de non recevoir des services du département de Nouredine Yazid Zerhouni. Mohamed Benhamou, qui compte réunir les cadres fondateurs de ce nouveau parti «centriste» le 15 novembre prochain, nous a déclaré qu'«il dispose de trois années pour réclamer l'accréditation de son parti». Et dans cette situation il ne risque pas d'être seul puisque tant d'autres partis politiques connaissent des convulsions internes qui ne manqueront pas, en toute logique, d'aboutir à la création de partis politiques et ce comme annoncé par les dissidents. Car le FNA ne fait pas l'exception, loin s'en faut. Le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est traversé lui aussi par une grave crise interne. Les principaux animateurs de la fronde ouverte contre la ligne de conduite politique du parti incarnée par le président, le Dr Said Sadi, n'ont pas fait mystère de leur ambition de créer un nouveau parti politique. Djamal Fardjallah, ex-vice-président du RCD, exclu des rangs du parti au même titre que les députés Ali Brahimi et Tarek Mira, œuvrent dans cette perspective. Et tout porte à croire, comme l'attestent si bien les derniers échos, que le projet avance sérieusement. Cette crise est à même de porter un sérieux coup au parti de Saïd Sadi qui risque fort bien d'en payer le prix fort lors des échéances électorales de 2012 et sa place sur l'échiquier politique est sérieusement compromise. Djamal Fardjallah et les dissidents, qui nourrissent l'ambition de rassembler, au sein de la prochaine formation politique, tous les mécontents de la politique de Saïd Sadi, auront ainsi le temps de bien préparer les rendez-vous de 2012 et de prendre une revanche sur «l'omnipotent» président du RCD. Il faut dire que 2012 risque de sonner le glas du paysage politique dans sa forme actuelle tant ce dernier semble avoir amorcé une mue, dont on ne connaît pas encore l'ampleur. Beaucoup de partis sont sur le point d'être créés ou l'ont déjà été. Ainsi bien avant le RCD la division interne, qui a longtemps miné le MSP, a d'ores et déjà conduit à la création du Mouvement pour la prédication et du changement (MPC), dont les dirigeants n'attendront pas 2012 pour tester leur capacité et essayer de se faire une place. En effet, le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, prévu vers la fin du mois de décembre, est une échéance qui tombe à point nommé pour Abdelmadjid Menasra et ses amis dans l'objectif de prouver leur représentativité. Cette échéance des sénatoriales est particulièrement suivie par les observateurs car elle peut constituer un indice de l'ampleur des changements à venir et c'est certainement pourquoi elle donne des sueurs froides à la direction politique du FLN et ce à la veille d'un congrès qui pourrait être explosif. Rares sont les partis politiques qui restent à l'abri de secousses internes. Des crises qui ont abouti, dans certains cas, à la division des rangs et à la création de nouvelles entités politiques par les dissidents. Le Front national algérien (FNA) est désormais dans ce registre. Le parti que préside Moussa Touati, et qui connaît en effet une dissidence depuis quelques mois déjà, est en proie à une sérieuse dissidence qui devrait aboutir à la création d'une nouvelle formation politique. Le député de la circonscription de Tlemcen, Mohamed Benhamou, qui mène une fronde interne, a affiché clairement son intention de créer un parti politique. Il a ainsi décidé de franchir le Rubicon lui qui a longtemps espéré évincer Moussa Touati de la tête de cette formation politique. «Cela ne m'intéresse plus car je ne recherche pas l'intérêt personnel» nous a-t-il indiqué hier avant d'ajouter «si je ne voulais pas rester au FNA c'est parce que ce parti s'est vidé de ses meilleurs cadres et militants». Sur les raisons qui l'ont poussé à créer son parti politique dénommé «El-Karama», Benhamou, contacté hier, a souligné que «c'est surtout l'absence des partis politiques de la scène nationale et leur incapacité à mobiliser la jeunesse, qui est en proie à d'incommensurables problèmes, dont le point d'orgue n'est autre que le phénomène de la « harga », qui m'ont finalement incité à franchir le pas et quitter le FNA». Cet avocat de formation, qui s'inscrit résolument dans la perspective des échéances politiques de 2012, en l'occurrence les élections législatives locales, n'ignore pourtant pas que les pouvoirs publics sont réticents dès lors qu'il s'agit d'accorder l'agrément à une nouvelle formation politique. Plusieurs partis politiques, dont les dossiers d'agrément sont au niveau du ministère de l'Intérieur, ont reçu une fin de non recevoir des services du département de Nouredine Yazid Zerhouni. Mohamed Benhamou, qui compte réunir les cadres fondateurs de ce nouveau parti «centriste» le 15 novembre prochain, nous a déclaré qu'«il dispose de trois années pour réclamer l'accréditation de son parti». Et dans cette situation il ne risque pas d'être seul puisque tant d'autres partis politiques connaissent des convulsions internes qui ne manqueront pas, en toute logique, d'aboutir à la création de partis politiques et ce comme annoncé par les dissidents. Car le FNA ne fait pas l'exception, loin s'en faut. Le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) est traversé lui aussi par une grave crise interne. Les principaux animateurs de la fronde ouverte contre la ligne de conduite politique du parti incarnée par le président, le Dr Said Sadi, n'ont pas fait mystère de leur ambition de créer un nouveau parti politique. Djamal Fardjallah, ex-vice-président du RCD, exclu des rangs du parti au même titre que les députés Ali Brahimi et Tarek Mira, œuvrent dans cette perspective. Et tout porte à croire, comme l'attestent si bien les derniers échos, que le projet avance sérieusement. Cette crise est à même de porter un sérieux coup au parti de Saïd Sadi qui risque fort bien d'en payer le prix fort lors des échéances électorales de 2012 et sa place sur l'échiquier politique est sérieusement compromise. Djamal Fardjallah et les dissidents, qui nourrissent l'ambition de rassembler, au sein de la prochaine formation politique, tous les mécontents de la politique de Saïd Sadi, auront ainsi le temps de bien préparer les rendez-vous de 2012 et de prendre une revanche sur «l'omnipotent» président du RCD. Il faut dire que 2012 risque de sonner le glas du paysage politique dans sa forme actuelle tant ce dernier semble avoir amorcé une mue, dont on ne connaît pas encore l'ampleur. Beaucoup de partis sont sur le point d'être créés ou l'ont déjà été. Ainsi bien avant le RCD la division interne, qui a longtemps miné le MSP, a d'ores et déjà conduit à la création du Mouvement pour la prédication et du changement (MPC), dont les dirigeants n'attendront pas 2012 pour tester leur capacité et essayer de se faire une place. En effet, le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, prévu vers la fin du mois de décembre, est une échéance qui tombe à point nommé pour Abdelmadjid Menasra et ses amis dans l'objectif de prouver leur représentativité. Cette échéance des sénatoriales est particulièrement suivie par les observateurs car elle peut constituer un indice de l'ampleur des changements à venir et c'est certainement pourquoi elle donne des sueurs froides à la direction politique du FLN et ce à la veille d'un congrès qui pourrait être explosif.