Les travailleurs africains envoient plus de 40 milliards de dollars américains vers leur pays d'origine chaque année, a révélé le nouveau rapport du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), présenté dernièrement à Tunis qui a souligné que «les lois restrictives et les commissions élevées constituent un obstacle pour ces envois de fonds qui aident les gens à sortir de la pauvreté». Le rapport a, selon un communiqué du FIDA, noté que les coûts de transfert qui ont remarquablement diminué en Amérique latine et en Asie, sont restés excessivement chers en Afrique, pouvant atteindre 25% de la somme envoyée. Au sommet G8 qui s'est tenu en Italie, en juillet 2009, les chefs d'Etat et de gouvernement du monde ont reconnu l'impact du flux des envois de fonds sur le développement et se sont fixé l'objectif de réduire les coûts des envois à 50% durant les cinq prochaines années en encourageant un environnement compétitif et en brisant les barrières. Toutefois, il n'en a rien été. Le FIDA a souligné que deux importantes compagnies de transfert d'argent, Western Union et Money Gram, contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Il a également observé que la plupart des pays africains imposent des restrictions sur le genre d'institutions qui peuvent offrir des services d'envois de fonds et pénalisent les institutions de microfinance qui sont plus présentes sur le territoire national que les banques. Le rapport a constaté qu'en «augmentant tout simplement les types d'institutions capables d'entreprendre des services de transfert de fonds y compris des institutions de microfinance et des bureaux de poste, le nombre de points de paiement pourrait plus que doubler». Le nombre de postes de déboursement, à travers tout le continent africain, est le même que celui du Mexique, pourtant la population de ce pays est dix moins importante que sur le continent noir. Selon le FIDA, 30% à 40% de tous les envois de fonds vers l'Afrique sont destinés aux zones rurales où les destinataires doivent souvent faire de longs trajets pour encaisser leur argent. Des services financiers pour développer les transferts «Soutenir ce flux d'argent de personne à personne dans les zones rurales de l'Afrique est particulièrement vital en cette période de récession», a déclaré le Président adjoint du FIDA, Kevin Cleaver. «Le pouvoir de transfert de fonds peut être catalysé en facilitant les restrictions et en rendant l'encaissement de l'argent moins coûteux pour les familles africaines», a-t-il ajouté. Le rapport du FIDA met en évidence comment de nouvelles technologies comme des téléphones portables et l'infrastructure existante, particulièrement les bureaux de poste ou les petits points de vente pourraient énormément augmenter la portée de services de transfert de fonds. Selon des recherches,«la jonction de transfert de fonds aux services financiers pour ceux qui n'ont pas accès à la banque - les comptes d'épargne, les prêts et l'assurance - permet même au très pauvres d'économiser et potentiellement d'investir dans le développement de leur communauté». Le FIDA a mis en place Le Mécanisme de Financement pour l'Envoi de Fonds (MFEF), qui est doté de 15 millions de dollars et qui soutient la mise en place de services de transfert de fonds internationaux ou nationaux «novateurs, d'un bon rapport coût-efficacité et facilement accessibles». Le FIDA travaille également en collaboration avec l'Union postale universelle pour assurer des transferts d'argent en milieu rural par le biais des bureaux de poste. Les travailleurs africains envoient plus de 40 milliards de dollars américains vers leur pays d'origine chaque année, a révélé le nouveau rapport du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), présenté dernièrement à Tunis qui a souligné que «les lois restrictives et les commissions élevées constituent un obstacle pour ces envois de fonds qui aident les gens à sortir de la pauvreté». Le rapport a, selon un communiqué du FIDA, noté que les coûts de transfert qui ont remarquablement diminué en Amérique latine et en Asie, sont restés excessivement chers en Afrique, pouvant atteindre 25% de la somme envoyée. Au sommet G8 qui s'est tenu en Italie, en juillet 2009, les chefs d'Etat et de gouvernement du monde ont reconnu l'impact du flux des envois de fonds sur le développement et se sont fixé l'objectif de réduire les coûts des envois à 50% durant les cinq prochaines années en encourageant un environnement compétitif et en brisant les barrières. Toutefois, il n'en a rien été. Le FIDA a souligné que deux importantes compagnies de transfert d'argent, Western Union et Money Gram, contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Il a également observé que la plupart des pays africains imposent des restrictions sur le genre d'institutions qui peuvent offrir des services d'envois de fonds et pénalisent les institutions de microfinance qui sont plus présentes sur le territoire national que les banques. Le rapport a constaté qu'en «augmentant tout simplement les types d'institutions capables d'entreprendre des services de transfert de fonds y compris des institutions de microfinance et des bureaux de poste, le nombre de points de paiement pourrait plus que doubler». Le nombre de postes de déboursement, à travers tout le continent africain, est le même que celui du Mexique, pourtant la population de ce pays est dix moins importante que sur le continent noir. Selon le FIDA, 30% à 40% de tous les envois de fonds vers l'Afrique sont destinés aux zones rurales où les destinataires doivent souvent faire de longs trajets pour encaisser leur argent. Des services financiers pour développer les transferts «Soutenir ce flux d'argent de personne à personne dans les zones rurales de l'Afrique est particulièrement vital en cette période de récession», a déclaré le Président adjoint du FIDA, Kevin Cleaver. «Le pouvoir de transfert de fonds peut être catalysé en facilitant les restrictions et en rendant l'encaissement de l'argent moins coûteux pour les familles africaines», a-t-il ajouté. Le rapport du FIDA met en évidence comment de nouvelles technologies comme des téléphones portables et l'infrastructure existante, particulièrement les bureaux de poste ou les petits points de vente pourraient énormément augmenter la portée de services de transfert de fonds. Selon des recherches,«la jonction de transfert de fonds aux services financiers pour ceux qui n'ont pas accès à la banque - les comptes d'épargne, les prêts et l'assurance - permet même au très pauvres d'économiser et potentiellement d'investir dans le développement de leur communauté». Le FIDA a mis en place Le Mécanisme de Financement pour l'Envoi de Fonds (MFEF), qui est doté de 15 millions de dollars et qui soutient la mise en place de services de transfert de fonds internationaux ou nationaux «novateurs, d'un bon rapport coût-efficacité et facilement accessibles». Le FIDA travaille également en collaboration avec l'Union postale universelle pour assurer des transferts d'argent en milieu rural par le biais des bureaux de poste.