Dans le cadre de la promotion du secteur de l'agriculture, l'Algérie vient d'être dotée d'un Système national des assurances et de la traçabilité en agriculture (SNATA), via une convention signée hier entre les trois partenaires de l'opération, à savoir, la Caisse nationale de la mutualité de l'assurance (CNMA), Algérie Télécom et Agri Traçabilité du Québec (Canada). Cette opération consiste en l'identification et le contrôle des bovins par satellite grâce à une puce qui sera placée sur leurs oreilles. Cette procédure va permettre, selon les signataires de la convention de procurer une meilleure garantie pour l'éleveur et de même à développer et moderniser le secteur. La puce est reliée au sang de l'animal et devient inopérante aussitôt qu'elle est enlevée ou que l'animal décède. Selon le directeur technique et des assurances au niveau de la CNMA, M. Benhabiles Chérif, cette opération sera lancée au plus tard à la fin de l'année en cours. «Pour le début, on va commencer par certaines villes du centre considérées importantes dans le domaine de l'élevage, à l'image de Constantine, Béjaia, Tizi-Ouzou, Sidi Belabbès et autres. Pour une première étape, 50 000 éleveurs vont bénéficier de cette assurance», a expliqué M. C.Benhabiles. Il ajoute que «cette opération sera gratuite dans sa première étape. La puce coûte environ 300 DA et l'éleveur ne paie pas son prix. Ce n'est que si ce dernier désire s'approprier d'une base de données qu'il est sommé de payer le prix de ce service». Aussi il a fait savoir qu'une campagne d'information via des séminaires et des rencontres régionales sera organisée au profit des éleveurs pour mieux les renseigner sur cette nouveauté. «Les vétérinaires affiliées au 65 caisses régionales de la CNMA vont prendre en charge la mise en place de ce dispositif d'assurance et l'établissement du contact avec les éleveurs», a dit M. Benhabiles. Pour la CNMA, cette opération est censée diminuer la fraude, mettre à jour l'information sur le cheptel assuré par cette caisse, et parvenir ainsi à une meilleure productivité dans une gestion plus efficace du cheptel. L'Algérie s'inscrit, grâce à cette démarche, parmi les premiers pays, notamment africains, qui s'investissent dans ce système d'assurances, d'autant plus que, tel l'a affirmé M.Romain Duguay, consultant canadien, l'Algérie a vite fait de se rendre compte de l'importance de ce système d'assurance. «La Tunisie a installé ce système mais dans un cadre interne sans avoir recours au savoir faire et expérience étrangères comme le fait l'Algérie», a-t-il affirmé. «On commence par les bovins, mais l'opération sera au fur et à mesure généralisée d'autres secteurs d'élevage», a-t-il conclu. De nouveaux crédits pour les agriculteurs Les agriculteurs auront, désormais, droit à de nouveaux crédits pour l'achat de la pomme de terre et sa semence, de la tomate et des machines agricoles dans le cadre d'une série de conventions qui seront signées entre la CNMA et la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR). C'est ce qu'a fait savoir, hier, le DG de la CNMA en marge de l'installation de la SNATA, Arba Kamel. Il a précisé que le crédit pour l'achat des machines est estimé à 8 milliards de DA. Dans le cadre de la promotion du secteur de l'agriculture, l'Algérie vient d'être dotée d'un Système national des assurances et de la traçabilité en agriculture (SNATA), via une convention signée hier entre les trois partenaires de l'opération, à savoir, la Caisse nationale de la mutualité de l'assurance (CNMA), Algérie Télécom et Agri Traçabilité du Québec (Canada). Cette opération consiste en l'identification et le contrôle des bovins par satellite grâce à une puce qui sera placée sur leurs oreilles. Cette procédure va permettre, selon les signataires de la convention de procurer une meilleure garantie pour l'éleveur et de même à développer et moderniser le secteur. La puce est reliée au sang de l'animal et devient inopérante aussitôt qu'elle est enlevée ou que l'animal décède. Selon le directeur technique et des assurances au niveau de la CNMA, M. Benhabiles Chérif, cette opération sera lancée au plus tard à la fin de l'année en cours. «Pour le début, on va commencer par certaines villes du centre considérées importantes dans le domaine de l'élevage, à l'image de Constantine, Béjaia, Tizi-Ouzou, Sidi Belabbès et autres. Pour une première étape, 50 000 éleveurs vont bénéficier de cette assurance», a expliqué M. C.Benhabiles. Il ajoute que «cette opération sera gratuite dans sa première étape. La puce coûte environ 300 DA et l'éleveur ne paie pas son prix. Ce n'est que si ce dernier désire s'approprier d'une base de données qu'il est sommé de payer le prix de ce service». Aussi il a fait savoir qu'une campagne d'information via des séminaires et des rencontres régionales sera organisée au profit des éleveurs pour mieux les renseigner sur cette nouveauté. «Les vétérinaires affiliées au 65 caisses régionales de la CNMA vont prendre en charge la mise en place de ce dispositif d'assurance et l'établissement du contact avec les éleveurs», a dit M. Benhabiles. Pour la CNMA, cette opération est censée diminuer la fraude, mettre à jour l'information sur le cheptel assuré par cette caisse, et parvenir ainsi à une meilleure productivité dans une gestion plus efficace du cheptel. L'Algérie s'inscrit, grâce à cette démarche, parmi les premiers pays, notamment africains, qui s'investissent dans ce système d'assurances, d'autant plus que, tel l'a affirmé M.Romain Duguay, consultant canadien, l'Algérie a vite fait de se rendre compte de l'importance de ce système d'assurance. «La Tunisie a installé ce système mais dans un cadre interne sans avoir recours au savoir faire et expérience étrangères comme le fait l'Algérie», a-t-il affirmé. «On commence par les bovins, mais l'opération sera au fur et à mesure généralisée d'autres secteurs d'élevage», a-t-il conclu. De nouveaux crédits pour les agriculteurs Les agriculteurs auront, désormais, droit à de nouveaux crédits pour l'achat de la pomme de terre et sa semence, de la tomate et des machines agricoles dans le cadre d'une série de conventions qui seront signées entre la CNMA et la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR). C'est ce qu'a fait savoir, hier, le DG de la CNMA en marge de l'installation de la SNATA, Arba Kamel. Il a précisé que le crédit pour l'achat des machines est estimé à 8 milliards de DA.