Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en place un panel gouvernemental chargé de répondre aux critiques du rapport Goldstone de l'ONU accusant Israël de "crimes de guerre" à Ghaza, excluant une commission d'enquête interne, comme l'ont réclamé plusieurs pays dont la France et la Grande-Bretagne.Il n'y aura pas de commission d'enquête chargée d'interroger les soldats et leurs supérieurs car les procédures déjà existantes au sein de l'armée sont excellentes", a commenté un officiel israélien citant M. Netanyahu. Le Premier ministre a eu des entretiens dimanche soir avec les responsables de plusieurs ministères et des hauts gradés afin de "discuter des questions sensibles et des problèmes que pose le rapport (de l'ONU) pour la diplomatie israélienne, le droit international de la guerre et l'opinion publique mondiale", a déclaré le porte-parole du gouvernement. "Le Premier ministre a demandé à ces responsables de présenter leurs recommandations sur la manière de traiter des différents aspects" a-t-il encore précisé. Mandaté par l'ONU, le juge sud-africain Richard Goldstone a rédigé un rapport accusant notamment Israël de "crimes de guerre" durant les combats à Ghaza qui ont tué 1.400 Palestiniens (dont 300 enfants) et 13 Israéliens. Israël craint que ce rapport adopté ce mois - ci par le comité des droits de l'Homme ne finisse devant le Conseil de sécurité de l'ONU puis la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, qui pourrait alors engager des poursuites contre ses chefs militaires et ses leaders politiques. Le juge Goldstone a recommandé que son rapport soit transmis à la CPI si Israël et le Hamas qui contrôle la bande de Ghaza, ne procèdent pas dans les six mois à une "enquête crédible" sur leurs agissements durant le conflit. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en place un panel gouvernemental chargé de répondre aux critiques du rapport Goldstone de l'ONU accusant Israël de "crimes de guerre" à Ghaza, excluant une commission d'enquête interne, comme l'ont réclamé plusieurs pays dont la France et la Grande-Bretagne.Il n'y aura pas de commission d'enquête chargée d'interroger les soldats et leurs supérieurs car les procédures déjà existantes au sein de l'armée sont excellentes", a commenté un officiel israélien citant M. Netanyahu. Le Premier ministre a eu des entretiens dimanche soir avec les responsables de plusieurs ministères et des hauts gradés afin de "discuter des questions sensibles et des problèmes que pose le rapport (de l'ONU) pour la diplomatie israélienne, le droit international de la guerre et l'opinion publique mondiale", a déclaré le porte-parole du gouvernement. "Le Premier ministre a demandé à ces responsables de présenter leurs recommandations sur la manière de traiter des différents aspects" a-t-il encore précisé. Mandaté par l'ONU, le juge sud-africain Richard Goldstone a rédigé un rapport accusant notamment Israël de "crimes de guerre" durant les combats à Ghaza qui ont tué 1.400 Palestiniens (dont 300 enfants) et 13 Israéliens. Israël craint que ce rapport adopté ce mois - ci par le comité des droits de l'Homme ne finisse devant le Conseil de sécurité de l'ONU puis la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, qui pourrait alors engager des poursuites contre ses chefs militaires et ses leaders politiques. Le juge Goldstone a recommandé que son rapport soit transmis à la CPI si Israël et le Hamas qui contrôle la bande de Ghaza, ne procèdent pas dans les six mois à une "enquête crédible" sur leurs agissements durant le conflit.