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Le Continent Noir, véritable berceau de l'humanité
Colloque international sur les découvertes récentes en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 10 - 2009

Le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) d'Alger (Algérie) a organisé du 25 au 27 octobre à Sétif un colloque international sur la Préhistoire ancienne de l'Afrique intitulé «L'Afrique, berceau de l'humanité : découverte récentes».
Le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) d'Alger (Algérie) a organisé du 25 au 27 octobre à Sétif un colloque international sur la Préhistoire ancienne de l'Afrique intitulé «L'Afrique, berceau de l'humanité : découverte récentes».
Cette rencontre qui s'est tenue à l'occasion du second Festival culturel panafricain dont l'organisation a été confiée à l'Algérie par l'Union africaine, a réunis des chercheurs africains et africanistes dans les domaines de la Paléontologie Humaine et la Préhistoire ancienne pour débattre des découvertes effectuées récemment en Afrique et leur implication sur l'évolution biologique et culturelle des premiers hominidés. Il est connu que l'Afrique est le berceau de l'humanité. Les plus anciens fossiles d'hominidés, parfois accompagnés de l'outillage lithique le plus vieux au monde, ont été découverts sur le continent africain. Le premier fossile d'hominidé fut découvert en 1924 à Taung en Afrique du Sud par Raymond Dart et fut baptisé "Australopithecus africanus". Par la suite, le couple Leakey découvrit les restes d'un autre hominidé, beaucoup plus robuste dans les Gorges d'Olduvai en Tanzanie, qu'il nomma "Paranthropus boisei". Il fut daté de 1,79 million d'années (Ma) d'après la méthode du Potassium/Argon. A cause de son âge avancé, cette dernière découverte provoqua une véritable « ruée vers l'os d'hominidé» en Afrique orientale à partir des années 60. En effet, d'intenses recherches systématiques entreprises dans l'immense région du rift africain couvrant plusieurs pays tels que l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi ont permis d'effectuer des découvertes paléonthropologiques pertinentes, notamment l'Australopithecus afarensis (Afar, Ethiopie) daté de 3,4 Ma, le "Paranthropus aethiopecus" (Lac Turkana, Kenya) daté de 2,6 Ma, le Paranthropus robustus (Afrique du Sud) daté de 2,2-1,1 Ma, et "Homo habilis" (Olduvai, Tanzanie et Turkana, Kenya) daté de 2,3 Ma. D'autres recherches menées durant les années 90 enrichirent le registre fossile des hominidés de nouvelles trouvailles encore plus vieilles. Cependant, les découvertes spectaculaires relevées lors de ce colloque sont celles de "l'Australopithecus bahrelghazali" daté de 3,5 Ma et du "Sahelantropus tchadensis daté d'environ 7 Ma plus connu sous le nom de Toumai, toutes deux faites récemment au Tchad en Afrique Centrale, d'environ 2.500 km à l'ouest du rift est africain. Ces dernières mises à jour ont considérablement transformé les données actuelles et les modèles de la première évolution de l'homme en remontant l'âge des premiers hominidés aux environs de 7 Ma et en prouvant que l'Afrique orientale n'était pas l'unique foyer de l'évolution de l'homme en Afrique. Ce colloque a eu pour objectif de faire le point sur les dernières découvertes des premiers hominidés (7 à 1,5 million d'années) et des industries oldowayenne et acheuléenne effectuées en Afrique, et leur implication sur l'évolution morphologique et comportementale des hominidés. Le colloque a ainsi traité plusieurs problématiques à l'instar de l'émergence de la bipédie, de l'implications des transformations anatomiques entre les hominidés au-delà de 3,8 Ma (Sahelantropus tchadensis, Orririn tugensis, Ardipithecus kaddaba, et Ardipithecus ramidus) et ceux datés entre 3,8 Ma et 2 Ma (tous les australopithécinés) et plus tard entre les australopithécinés (à partir de 3,8 Ma) et les premiers Homo (2,3 Ma) ; de l''émergence d'Homo erectus en Afrique ou en Asie de l'émergence de la technologie lithique des débuts de la manufacture et l'utilisation des outils taillés par les premiers hominidés étaient influencés par les changements globaux des climats. Sans oublier l'identité des artisans des plus anciens outils de la question de savoir si les australopithèques ont manufacturé et utilisé des outils taillés ainsi que la nature du Pré-Oldowayen et sa signification ; et si le Pré-Oldowayen reflète un manque d'habilité de la part des hominidés ou s'il est dû aux variétés et qualités des matières premières et la validité de l'Oldowayen Développé en tant qu'industrie de transition entre l'Oldowayen et l'Acheuléen et s'il représente une industrie distincte de l'Oldowayen ou s'il reflète la naissance du Complexe Industriel Acheuléen.
Cette rencontre qui s'est tenue à l'occasion du second Festival culturel panafricain dont l'organisation a été confiée à l'Algérie par l'Union africaine, a réunis des chercheurs africains et africanistes dans les domaines de la Paléontologie Humaine et la Préhistoire ancienne pour débattre des découvertes effectuées récemment en Afrique et leur implication sur l'évolution biologique et culturelle des premiers hominidés. Il est connu que l'Afrique est le berceau de l'humanité. Les plus anciens fossiles d'hominidés, parfois accompagnés de l'outillage lithique le plus vieux au monde, ont été découverts sur le continent africain. Le premier fossile d'hominidé fut découvert en 1924 à Taung en Afrique du Sud par Raymond Dart et fut baptisé "Australopithecus africanus". Par la suite, le couple Leakey découvrit les restes d'un autre hominidé, beaucoup plus robuste dans les Gorges d'Olduvai en Tanzanie, qu'il nomma "Paranthropus boisei". Il fut daté de 1,79 million d'années (Ma) d'après la méthode du Potassium/Argon. A cause de son âge avancé, cette dernière découverte provoqua une véritable « ruée vers l'os d'hominidé» en Afrique orientale à partir des années 60. En effet, d'intenses recherches systématiques entreprises dans l'immense région du rift africain couvrant plusieurs pays tels que l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi ont permis d'effectuer des découvertes paléonthropologiques pertinentes, notamment l'Australopithecus afarensis (Afar, Ethiopie) daté de 3,4 Ma, le "Paranthropus aethiopecus" (Lac Turkana, Kenya) daté de 2,6 Ma, le Paranthropus robustus (Afrique du Sud) daté de 2,2-1,1 Ma, et "Homo habilis" (Olduvai, Tanzanie et Turkana, Kenya) daté de 2,3 Ma. D'autres recherches menées durant les années 90 enrichirent le registre fossile des hominidés de nouvelles trouvailles encore plus vieilles. Cependant, les découvertes spectaculaires relevées lors de ce colloque sont celles de "l'Australopithecus bahrelghazali" daté de 3,5 Ma et du "Sahelantropus tchadensis daté d'environ 7 Ma plus connu sous le nom de Toumai, toutes deux faites récemment au Tchad en Afrique Centrale, d'environ 2.500 km à l'ouest du rift est africain. Ces dernières mises à jour ont considérablement transformé les données actuelles et les modèles de la première évolution de l'homme en remontant l'âge des premiers hominidés aux environs de 7 Ma et en prouvant que l'Afrique orientale n'était pas l'unique foyer de l'évolution de l'homme en Afrique. Ce colloque a eu pour objectif de faire le point sur les dernières découvertes des premiers hominidés (7 à 1,5 million d'années) et des industries oldowayenne et acheuléenne effectuées en Afrique, et leur implication sur l'évolution morphologique et comportementale des hominidés. Le colloque a ainsi traité plusieurs problématiques à l'instar de l'émergence de la bipédie, de l'implications des transformations anatomiques entre les hominidés au-delà de 3,8 Ma (Sahelantropus tchadensis, Orririn tugensis, Ardipithecus kaddaba, et Ardipithecus ramidus) et ceux datés entre 3,8 Ma et 2 Ma (tous les australopithécinés) et plus tard entre les australopithécinés (à partir de 3,8 Ma) et les premiers Homo (2,3 Ma) ; de l''émergence d'Homo erectus en Afrique ou en Asie de l'émergence de la technologie lithique des débuts de la manufacture et l'utilisation des outils taillés par les premiers hominidés étaient influencés par les changements globaux des climats. Sans oublier l'identité des artisans des plus anciens outils de la question de savoir si les australopithèques ont manufacturé et utilisé des outils taillés ainsi que la nature du Pré-Oldowayen et sa signification ; et si le Pré-Oldowayen reflète un manque d'habilité de la part des hominidés ou s'il est dû aux variétés et qualités des matières premières et la validité de l'Oldowayen Développé en tant qu'industrie de transition entre l'Oldowayen et l'Acheuléen et s'il représente une industrie distincte de l'Oldowayen ou s'il reflète la naissance du Complexe Industriel Acheuléen.


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