Le processus de négociations de paix entre le Front Polisario et le Maroc est mal parti. Le processus de négociations de paix entre le Front Polisario et le Maroc est mal parti. «La détention des sept militants sahraouis et les atteintes aux droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés menacent le processus de paix et les négociations avec le Maroc», a déclaré, hier, le représentant du Polisario, Ibrahim Ghali au cours d'une conférence de presse à Alger, accusant le régime marocain «de mener depuis début octobre une campagne d'arrestations de militants sahraouis» dans les territoires sahraouis occupés. Selon le représentant du front Polisario à Alger, «Cette escalade marocaine ne sert pas la paix dans la région et risque de réduire à néant les efforts de l'ONU pour une solution politique et pacifique au conflit du Sahara Occidental». Pour rappel, les sept militants sahraouis des droits de l'Homme ont été arrêtés le 8 octobre par les autorités marocaines à leur descente d'avion à l'aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, où ils avaient séjourné du 25 septembre au 4 octobre derniers. Une visite qui a soulevé l'ire des autorités marocaines qui les accusent d' «avoir pris contact avec des parties hostiles au Maroc, portant ainsi atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation». Le parquet général « a ordonné une enquête ainsi que leur arrestation et leur comparution devant la justice. Au cours d'un discours prononcé, récemment, à Bougj, dans les territoires libérés du Sahara Occidental, le président de la RASD, Mohammed Abdelaziz, a affirmé que «la partie marocaine continue d'imposer l'option coloniale et de violer les droits de l'Homme au Sahara Occidental», dénonçant «les actes de répression exercés par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis dans les régions occupées du Sahara Occidental, dont le dernier en date, l'arrestation de sept militants des droits de l'Homme sahraouis qui ont visité les camps de réfugiés sahraouis». La menace semble bien réelle sur un processus de paix qui ne voit pas le bout du tunnel face à l'intransigeance du Maroc qui fait fi de la légalité et des recommandations de la communauté internationale. De son côté le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a plaidé à Mérida (Espagne) pour une action urgente visant à mettre fin à « la campagne de répression brutale exercée par le Maroc », appelant le gouvernement espagnol à « œuvrer » avec ce pays pour « la libération des prisonniers politiques sahraouis » des geôles marocaines. Selon Mohamed Abdelaziz, dont les propos ont été rapportés par l'Agence sahraouie de presse, « ces militants sahraouis affrontent une Cour martiale pour le seul motif d'avoir rendu visite à leur famille dans les camps des réfugiés sahraouis» et réclamé «publiquement et pacifiquement» le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et le respect des libertés fondamentales. Rappelons que quatre séries de négociations sur le Sahara Occidental tenues à Manhasset, dans la banlieue de New York, entre le Maroc et le Polisario et sous l'égide de l'ONU n'ont pas permis de rapprocher les points de vue. Une rencontre informelle destinée à relancer ces négociations a eu lieu le 10 août dernier à Vienne entre les deux parties n'a pas donné elle aussi des résultats concrets. «La détention des sept militants sahraouis et les atteintes aux droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés menacent le processus de paix et les négociations avec le Maroc», a déclaré, hier, le représentant du Polisario, Ibrahim Ghali au cours d'une conférence de presse à Alger, accusant le régime marocain «de mener depuis début octobre une campagne d'arrestations de militants sahraouis» dans les territoires sahraouis occupés. Selon le représentant du front Polisario à Alger, «Cette escalade marocaine ne sert pas la paix dans la région et risque de réduire à néant les efforts de l'ONU pour une solution politique et pacifique au conflit du Sahara Occidental». Pour rappel, les sept militants sahraouis des droits de l'Homme ont été arrêtés le 8 octobre par les autorités marocaines à leur descente d'avion à l'aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, où ils avaient séjourné du 25 septembre au 4 octobre derniers. Une visite qui a soulevé l'ire des autorités marocaines qui les accusent d' «avoir pris contact avec des parties hostiles au Maroc, portant ainsi atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation». Le parquet général « a ordonné une enquête ainsi que leur arrestation et leur comparution devant la justice. Au cours d'un discours prononcé, récemment, à Bougj, dans les territoires libérés du Sahara Occidental, le président de la RASD, Mohammed Abdelaziz, a affirmé que «la partie marocaine continue d'imposer l'option coloniale et de violer les droits de l'Homme au Sahara Occidental», dénonçant «les actes de répression exercés par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis dans les régions occupées du Sahara Occidental, dont le dernier en date, l'arrestation de sept militants des droits de l'Homme sahraouis qui ont visité les camps de réfugiés sahraouis». La menace semble bien réelle sur un processus de paix qui ne voit pas le bout du tunnel face à l'intransigeance du Maroc qui fait fi de la légalité et des recommandations de la communauté internationale. De son côté le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a plaidé à Mérida (Espagne) pour une action urgente visant à mettre fin à « la campagne de répression brutale exercée par le Maroc », appelant le gouvernement espagnol à « œuvrer » avec ce pays pour « la libération des prisonniers politiques sahraouis » des geôles marocaines. Selon Mohamed Abdelaziz, dont les propos ont été rapportés par l'Agence sahraouie de presse, « ces militants sahraouis affrontent une Cour martiale pour le seul motif d'avoir rendu visite à leur famille dans les camps des réfugiés sahraouis» et réclamé «publiquement et pacifiquement» le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et le respect des libertés fondamentales. Rappelons que quatre séries de négociations sur le Sahara Occidental tenues à Manhasset, dans la banlieue de New York, entre le Maroc et le Polisario et sous l'égide de l'ONU n'ont pas permis de rapprocher les points de vue. Une rencontre informelle destinée à relancer ces négociations a eu lieu le 10 août dernier à Vienne entre les deux parties n'a pas donné elle aussi des résultats concrets.