Dans le cadre du 20e anniversaire de la mort de Kateb Yacine, la compagnie "Gosto Théâtre" en partenariat avec le Palais de la culture Moufdi-Zakaria et L'Office Riadh El Feth et le soutien de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) organise, durant trois jours, la manifestation «Kateb Yacine, Vingt ans après». Dans le cadre du 20e anniversaire de la mort de Kateb Yacine, la compagnie "Gosto Théâtre" en partenariat avec le Palais de la culture Moufdi-Zakaria et L'Office Riadh El Feth et le soutien de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) organise, durant trois jours, la manifestation «Kateb Yacine, Vingt ans après». A la faveur d' «un dialogue sur le sens de la vie et du combat qui a animé Kateb Yacine depuis qu'il a rencontré l'amour et la révolution», Ziani Cherif Ayad poursuit sa double réflexion sur l'écriture théâtrale algérienne contemporaine et sur le célèbre écrivain algérien. Adapté de "L'Etoile noire" d'Arezki Mellal, "L'Etoile et la comète" met en scène Kateb Yacine face à Nedjma, personnage énigmatique de femme, incarnation de l'Algérie, figure d'un amour impossible et héroïne de son œuvre. "L'Etoile et la comète" est également pour Ziani Cherif Ayad, une sorte de prolongement à la réflexion de Kateb sur note pays et notre société. Cette pièce présentée dans un cadre commémoratif était malheureusement d'un rythme linéaire et insipide. Alors que le théâtre katebien et un théâtre en mouvement, un théâtre évolutif. Le théâtre que voulait Kateb était un théâtre populaire représenté par le dialecte. En d'autres termes, un théâtre qui se nourrirait de la langue du peuple. Alors que la pièce que nous a proposée Ziani Cherif Ayad était en langue classique. Cela nous fait rappeler, d'ailleurs, l'anecdote entre Kateb Yacine et son cousin Mustapha Kateb. Ce dernier avait mis en scène l'une des pièces de son cousin au TNA, Yacine sort alors du théâtre contrarié et furieux. La trame de la pièce se déroule dans le noir. Aucun commentaire ne pourra élucider ce choix. Sans vouloir être les porte-parole de Kateb, nous sommes quasiment certain que ni l'histoire ni l'amour, et encore moins la révolution n'ont été abordé par le grand poète et dramaturge dans le noir. Il avait toujours exprimé ses idées haut et fort dans la lumière. Depuis 2005, Ziani Cherif Ayad et sa compagnie El Gosto développent un répertoire du théâtre arabe contemporain qui reprend et poursuit le travail des pères fondateurs de la littérature et de la culture algérienne. Une démarche de création artistique en arabe et en français qui redonne à nos élites leur véritable place dans la société. "L'Etoile et la comète" d'Arezki Mellal (Théâtre en français et en arabe) Titre original : "L'étoile noire" (Alger, Barzakh, 2008) Mise en scène de Ziani Chérif Ayad Traduction en arabe de Noureddine Saoudi Avec Tounès Ait Ali, Fattoum Habib, Malika Guemat, Tarik Bouârara, Mohamed Bouallag et Noureddine Saoudi (conteur-chanteur). A la faveur d' «un dialogue sur le sens de la vie et du combat qui a animé Kateb Yacine depuis qu'il a rencontré l'amour et la révolution», Ziani Cherif Ayad poursuit sa double réflexion sur l'écriture théâtrale algérienne contemporaine et sur le célèbre écrivain algérien. Adapté de "L'Etoile noire" d'Arezki Mellal, "L'Etoile et la comète" met en scène Kateb Yacine face à Nedjma, personnage énigmatique de femme, incarnation de l'Algérie, figure d'un amour impossible et héroïne de son œuvre. "L'Etoile et la comète" est également pour Ziani Cherif Ayad, une sorte de prolongement à la réflexion de Kateb sur note pays et notre société. Cette pièce présentée dans un cadre commémoratif était malheureusement d'un rythme linéaire et insipide. Alors que le théâtre katebien et un théâtre en mouvement, un théâtre évolutif. Le théâtre que voulait Kateb était un théâtre populaire représenté par le dialecte. En d'autres termes, un théâtre qui se nourrirait de la langue du peuple. Alors que la pièce que nous a proposée Ziani Cherif Ayad était en langue classique. Cela nous fait rappeler, d'ailleurs, l'anecdote entre Kateb Yacine et son cousin Mustapha Kateb. Ce dernier avait mis en scène l'une des pièces de son cousin au TNA, Yacine sort alors du théâtre contrarié et furieux. La trame de la pièce se déroule dans le noir. Aucun commentaire ne pourra élucider ce choix. Sans vouloir être les porte-parole de Kateb, nous sommes quasiment certain que ni l'histoire ni l'amour, et encore moins la révolution n'ont été abordé par le grand poète et dramaturge dans le noir. Il avait toujours exprimé ses idées haut et fort dans la lumière. Depuis 2005, Ziani Cherif Ayad et sa compagnie El Gosto développent un répertoire du théâtre arabe contemporain qui reprend et poursuit le travail des pères fondateurs de la littérature et de la culture algérienne. Une démarche de création artistique en arabe et en français qui redonne à nos élites leur véritable place dans la société. "L'Etoile et la comète" d'Arezki Mellal (Théâtre en français et en arabe) Titre original : "L'étoile noire" (Alger, Barzakh, 2008) Mise en scène de Ziani Chérif Ayad Traduction en arabe de Noureddine Saoudi Avec Tounès Ait Ali, Fattoum Habib, Malika Guemat, Tarik Bouârara, Mohamed Bouallag et Noureddine Saoudi (conteur-chanteur).