Après les défections de Ahmed Rafiq Awad, Majed Abou Ghosh, Khaled Darwish et Adel el Ousta, la table ronde modérée par Suzanne el-Farrah El_Kenz s'est tenue avec Najwan Darwish d'El-Qods et Soulafa Hadjaoui de Naplouse. Le débat a porté sur les liens entre l'écriture et la lutte du peuple palestinien et sur la littérature enfantine. Après les défections de Ahmed Rafiq Awad, Majed Abou Ghosh, Khaled Darwish et Adel el Ousta, la table ronde modérée par Suzanne el-Farrah El_Kenz s'est tenue avec Najwan Darwish d'El-Qods et Soulafa Hadjaoui de Naplouse. Le débat a porté sur les liens entre l'écriture et la lutte du peuple palestinien et sur la littérature enfantine. Le docteur de littérature Soulafa Hadjaoui qui a effectué des recherches en littérature palestinienne à Baghdad et traduit notamment les travaux de Jabra Ibrahim Jabra, a choisi de parler de la littérature pour enfants en Palestine. Un style où la poétesse s'est également illustrée. Elle a, en effet, écrit de nombreux contes. Ce style considéré comme peu sérieux par les Arabes n'a été mis au goût du jour que grâce à l'Occident par le biais, notamment, des frères Grime et Anderson. «Derrière cette littérature se cachent les racines de la culture et le folklore adaptés pour les enfants sous forme de contes.» La spécialiste a donné comme exemple les contes de Cendrillon. «La littérature arabe a commencé à la seconde moitié du XXe siècle. En Irak, il y avait un département qui s'en occupait. La question était sérieusement considérée. Puis, avec la création de l'OLP, Dar El fata al Arabi fondée par un groupe d'intellectuels dont Nabil Chaïr, a produit plus de 190 titres, diffusés à 4 millions d'exemplaires. Par la suite cette maison a disparu au début des années 1990. En raison de cette magie palestinienne de la destruction.» a déclaré Mme Hadjaoui qui a souligné le nouveau souffle enregistré avec l'intifada. La conférencière dira qu'il n'y a pas d'unité culturelle dans lespace palestinien en raison de la dispersion des Palestiniens à travers le monde et de leur situation de réfugiés. Mme Hadjaoui a affirmé être revenue à l'écriture pour les enfants parce que celle-ci permet d'éviter les discours. Suzanne El-Farrah a souligné la spécificité des enfants palestiniens, qui sont cernés par la guerre. «Comment comparer un enfant de la guerre avec celui qui vit dans la paix et la sécurité ?» Najwan Darwish, jeune écrivain natif d'El-Qods, journaliste et rédacteur en chef de la revue Min wa Ila n'a pas mâché ses mots. "pour moi la Palestine est un tout, y compris les territoires occupés en 1948, 1967 et 2009. C'est un crime de limiter la Palestine à Ghaza ! Ce qu'on appelle maintenant les territoires palestiniens représentent 4% de la Palestine. Ce sont des parties culturellement isolées et marginalisées.» Le jeune poète a également dénoncé ce qu'il appelle el-asrala, une sorte d'infiltration contrebandière de l'idéologie sioniste dans la culture du monde en général et du monde arabe en particulier. Pour Najwan Darwish la production artistique et culturelle est inséparable des réalités politiques vécues par la Palestine. Lors du débat, des intervenants ont fait remarque à Mme Hadjaoui qu'au Maghreb, les contes devenus célèbres en Occident tels que Cendrillon, Blanche Neige et le roman de Renard existaient depuis des siècles et bien avant leur découverte par leur traduction et adaptation par les Européens. «La source de ces contes est maghrébine et non pas européenne» a précisé un intervenant marocain. Ce à quoi, Mme Hadjaoui a avoué son ignorance. D'après elle, les contes en question leur ont été transmis dans leur seule version européenne. Le docteur de littérature Soulafa Hadjaoui qui a effectué des recherches en littérature palestinienne à Baghdad et traduit notamment les travaux de Jabra Ibrahim Jabra, a choisi de parler de la littérature pour enfants en Palestine. Un style où la poétesse s'est également illustrée. Elle a, en effet, écrit de nombreux contes. Ce style considéré comme peu sérieux par les Arabes n'a été mis au goût du jour que grâce à l'Occident par le biais, notamment, des frères Grime et Anderson. «Derrière cette littérature se cachent les racines de la culture et le folklore adaptés pour les enfants sous forme de contes.» La spécialiste a donné comme exemple les contes de Cendrillon. «La littérature arabe a commencé à la seconde moitié du XXe siècle. En Irak, il y avait un département qui s'en occupait. La question était sérieusement considérée. Puis, avec la création de l'OLP, Dar El fata al Arabi fondée par un groupe d'intellectuels dont Nabil Chaïr, a produit plus de 190 titres, diffusés à 4 millions d'exemplaires. Par la suite cette maison a disparu au début des années 1990. En raison de cette magie palestinienne de la destruction.» a déclaré Mme Hadjaoui qui a souligné le nouveau souffle enregistré avec l'intifada. La conférencière dira qu'il n'y a pas d'unité culturelle dans lespace palestinien en raison de la dispersion des Palestiniens à travers le monde et de leur situation de réfugiés. Mme Hadjaoui a affirmé être revenue à l'écriture pour les enfants parce que celle-ci permet d'éviter les discours. Suzanne El-Farrah a souligné la spécificité des enfants palestiniens, qui sont cernés par la guerre. «Comment comparer un enfant de la guerre avec celui qui vit dans la paix et la sécurité ?» Najwan Darwish, jeune écrivain natif d'El-Qods, journaliste et rédacteur en chef de la revue Min wa Ila n'a pas mâché ses mots. "pour moi la Palestine est un tout, y compris les territoires occupés en 1948, 1967 et 2009. C'est un crime de limiter la Palestine à Ghaza ! Ce qu'on appelle maintenant les territoires palestiniens représentent 4% de la Palestine. Ce sont des parties culturellement isolées et marginalisées.» Le jeune poète a également dénoncé ce qu'il appelle el-asrala, une sorte d'infiltration contrebandière de l'idéologie sioniste dans la culture du monde en général et du monde arabe en particulier. Pour Najwan Darwish la production artistique et culturelle est inséparable des réalités politiques vécues par la Palestine. Lors du débat, des intervenants ont fait remarque à Mme Hadjaoui qu'au Maghreb, les contes devenus célèbres en Occident tels que Cendrillon, Blanche Neige et le roman de Renard existaient depuis des siècles et bien avant leur découverte par leur traduction et adaptation par les Européens. «La source de ces contes est maghrébine et non pas européenne» a précisé un intervenant marocain. Ce à quoi, Mme Hadjaoui a avoué son ignorance. D'après elle, les contes en question leur ont été transmis dans leur seule version européenne.