La vente anarchique de moutons à moins d'un mois de l'Aid El Kebir submerge les places publiques, notamment dans les villes. L'anarchie est totale et la responsabilité ne relèverait pas selon le ministère du Commerce et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), que des collectivités locales, soit les Assemblées populaires communales (APC) appelées à gérer leurs fiefs. La vente anarchique de moutons à moins d'un mois de l'Aid El Kebir submerge les places publiques, notamment dans les villes. L'anarchie est totale et la responsabilité ne relèverait pas selon le ministère du Commerce et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), que des collectivités locales, soit les Assemblées populaires communales (APC) appelées à gérer leurs fiefs. «Le devoir de notre ministère se limite au contrôle de la qualité et des registres du commerce des citoyens exerçant l'activité commerciale dans un cadre formel. Cela dit, on n'est pas appelé à combattre le marché informel, cela ne relève que de la responsabilité des APC », a affirmé, hier, le chargé de communication du ministère du Commerce, M.Taifour, dans une déclaration au Midi Libre. Un avis que soutient le porte-parole de l'UGCCA, M. Boulenouar. Ce dernier a estimé que « l'organisation et la préservation de l'environnement dans différents domaines s'inscritvent parmi les prérogatives de l'APC ». Le même scénario se reproduit à chaque approche de l'Aïd El Kebir. La vente du mouton, roi de cette fête religieuse, dénude la ville de tout son aspect citadin. Les quartiers populaires de la capitale sont depuis plusieurs jours le théâtre d'un large marché de cheptel. L'occasion, semble-t-il, fait tolérer des pratiques interdites formellement par la loi. Faut-il souligner, d'ailleurs, qu'un arrêté ministériel datant du mois d'avril 1997 a défini les espaces autorisés pour la vente de cheptel. Ce texte stipule que dans chaque point de ventes, des vétérinaires sont tenus d'être présents pour contrôler les ventes et s'assurer de la bonne santé des ovins. La préparation à cette fête religieuse est aussi une occasion pour intensifier l'activité des contrebandiers et spéculateurs. «La contrebande et la spéculation induisent un manque dans le produit et par ricochet une hausse dans le prix », a affrimé M. Boulenouar. Pour lui, cette vente à la fois informelle et popularisée est à l'image même de l'Algérie qui s'adonne à des ventes illicites au vu et au su de tous avec l'avènement de toute date festive à cause, notamment, de l'activité des spéculateurs. Il explique que « cette vente informelle un peu partout dans les quartiers découle d'un manque du produit. Nous allons devoir revivre les mêmes faits si l'Etat ne met pas en place une solution finale ». Il est donc urgent pour l'Etat, selon notre interlocuteur, d'organiser le secteur en assurant une répartition équitable des produits alimentaires au niveau de tout le territoire national. Le secteur de l'élevage connaît un manque d'organisation selon le porte-parole de l'UGCCA. C'est pourquoi cette activité est marginalisée et son produit se fait de plus en plus coûteux. « Le programme quinquennal du président de la République assure tous les moyens financiers nécessaires pour booster ce secteur, mais la mise en pratique tarde à venir. Il n'y a même pas une association qui réunit les éleveurs dans notre pays. D'ailleurs les jeunes fuient de plus en plus cette activité », affirme M.Boulenouar. « Avec environ 20.000 têtes, il est difficile de couvrir les besoins d'environ 35 millions d'Algériens », a-t-il ajouté. Cependant, « l'Office national interprofessionnel des légumes et des viandes est appelé, à son tour, à intervenir pour garantir une disponibilité suffisante en matière de viande à cette occasion », a conclu, M. Taifour. «Le devoir de notre ministère se limite au contrôle de la qualité et des registres du commerce des citoyens exerçant l'activité commerciale dans un cadre formel. Cela dit, on n'est pas appelé à combattre le marché informel, cela ne relève que de la responsabilité des APC », a affirmé, hier, le chargé de communication du ministère du Commerce, M.Taifour, dans une déclaration au Midi Libre. Un avis que soutient le porte-parole de l'UGCCA, M. Boulenouar. Ce dernier a estimé que « l'organisation et la préservation de l'environnement dans différents domaines s'inscritvent parmi les prérogatives de l'APC ». Le même scénario se reproduit à chaque approche de l'Aïd El Kebir. La vente du mouton, roi de cette fête religieuse, dénude la ville de tout son aspect citadin. Les quartiers populaires de la capitale sont depuis plusieurs jours le théâtre d'un large marché de cheptel. L'occasion, semble-t-il, fait tolérer des pratiques interdites formellement par la loi. Faut-il souligner, d'ailleurs, qu'un arrêté ministériel datant du mois d'avril 1997 a défini les espaces autorisés pour la vente de cheptel. Ce texte stipule que dans chaque point de ventes, des vétérinaires sont tenus d'être présents pour contrôler les ventes et s'assurer de la bonne santé des ovins. La préparation à cette fête religieuse est aussi une occasion pour intensifier l'activité des contrebandiers et spéculateurs. «La contrebande et la spéculation induisent un manque dans le produit et par ricochet une hausse dans le prix », a affrimé M. Boulenouar. Pour lui, cette vente à la fois informelle et popularisée est à l'image même de l'Algérie qui s'adonne à des ventes illicites au vu et au su de tous avec l'avènement de toute date festive à cause, notamment, de l'activité des spéculateurs. Il explique que « cette vente informelle un peu partout dans les quartiers découle d'un manque du produit. Nous allons devoir revivre les mêmes faits si l'Etat ne met pas en place une solution finale ». Il est donc urgent pour l'Etat, selon notre interlocuteur, d'organiser le secteur en assurant une répartition équitable des produits alimentaires au niveau de tout le territoire national. Le secteur de l'élevage connaît un manque d'organisation selon le porte-parole de l'UGCCA. C'est pourquoi cette activité est marginalisée et son produit se fait de plus en plus coûteux. « Le programme quinquennal du président de la République assure tous les moyens financiers nécessaires pour booster ce secteur, mais la mise en pratique tarde à venir. Il n'y a même pas une association qui réunit les éleveurs dans notre pays. D'ailleurs les jeunes fuient de plus en plus cette activité », affirme M.Boulenouar. « Avec environ 20.000 têtes, il est difficile de couvrir les besoins d'environ 35 millions d'Algériens », a-t-il ajouté. Cependant, « l'Office national interprofessionnel des légumes et des viandes est appelé, à son tour, à intervenir pour garantir une disponibilité suffisante en matière de viande à cette occasion », a conclu, M. Taifour.