L'association Les beaux arts d'Alger a remporté le premier prix au 3e Festival national de musique andalouse Sanâa qui a pris fin, hier, soir à la salle Ibn-Zeydoun (Ryad el-Feth). L'association Les Beaux arts a su sortir de l'anonymat grâce à la qualité de son travail, sa recherche qui lui permet de faire redecouvrir plusieurs morceaux oubliés, mais aussi par les voix mélodieuses de ses solistes. Bien que l'association les beaux arts ait vu le jour en 1856 sous le nom de «Société des beaux arts» (doyenne des associations), sa troupe n'a pu voir l'existence qu'en 1980 sous la houlette de feu Benrezzoug, élève de Abderrezak Fekhardji. Après son décès, c'est sa fille qui prendra la relève, mais les cours avaient un aspect typiquement pédagogique. Ce n'est qu'après l'arrivée de cheikh Abdelmadjid Boumaaza que l'association a pu avoir sa classe supérieure, représentant ainsi la société dans les différentes manifestations. L'association les beaux arts changera d'appellation en 2005 en basculant de société au statut d'association. La troupe a gratifié le public, lors de son passage sur scène, d'une nouba dans le mode h'cine. Elle s'est distinguée par «une remarquable harmonie entre ses musiciens et solistes, dont les voix se croisaient pour exprimer des sentiments sincères», selon des réactions de certaines personnes présentes. L'interprétation du m'ceder et de derj, respectivement par les solistes Mounia et Kahina, a été appréciée par beaucoup d'amateurs de cette musique qui ont assisté à toutes les soirées du festival depuis son ouverture le 26 octobre dernier. Le chef d'orchestre de l'association lauréate, El-Hadi Boukoura, ne s'attendait pas à décrocher le premier prix, a-t-il confié ému à l'Agence de presse algérienne, quelques minutes après avoir reçu le prix des mains d'un représentant de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. «Je suis très content et honoré par cette récompense. Nous avons travaillé très dur et nous avons fourni beaucoup d'efforts pour préparer notre participation cette année», rappelant que l'association a déjà participé aux deux premières éditions du festival. Le deuxième prix a été attribué à l'association Ibn-Badja de Mostaganem, le troisième à Dar El-Gharnatia de Koléa tandis que le quatrième a été remis à l'association El Amraouia de Tizi-Ouzou. L'association Les beaux arts d'Alger a remporté le premier prix au 3e Festival national de musique andalouse Sanâa qui a pris fin, hier, soir à la salle Ibn-Zeydoun (Ryad el-Feth). L'association Les Beaux arts a su sortir de l'anonymat grâce à la qualité de son travail, sa recherche qui lui permet de faire redecouvrir plusieurs morceaux oubliés, mais aussi par les voix mélodieuses de ses solistes. Bien que l'association les beaux arts ait vu le jour en 1856 sous le nom de «Société des beaux arts» (doyenne des associations), sa troupe n'a pu voir l'existence qu'en 1980 sous la houlette de feu Benrezzoug, élève de Abderrezak Fekhardji. Après son décès, c'est sa fille qui prendra la relève, mais les cours avaient un aspect typiquement pédagogique. Ce n'est qu'après l'arrivée de cheikh Abdelmadjid Boumaaza que l'association a pu avoir sa classe supérieure, représentant ainsi la société dans les différentes manifestations. L'association les beaux arts changera d'appellation en 2005 en basculant de société au statut d'association. La troupe a gratifié le public, lors de son passage sur scène, d'une nouba dans le mode h'cine. Elle s'est distinguée par «une remarquable harmonie entre ses musiciens et solistes, dont les voix se croisaient pour exprimer des sentiments sincères», selon des réactions de certaines personnes présentes. L'interprétation du m'ceder et de derj, respectivement par les solistes Mounia et Kahina, a été appréciée par beaucoup d'amateurs de cette musique qui ont assisté à toutes les soirées du festival depuis son ouverture le 26 octobre dernier. Le chef d'orchestre de l'association lauréate, El-Hadi Boukoura, ne s'attendait pas à décrocher le premier prix, a-t-il confié ému à l'Agence de presse algérienne, quelques minutes après avoir reçu le prix des mains d'un représentant de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. «Je suis très content et honoré par cette récompense. Nous avons travaillé très dur et nous avons fourni beaucoup d'efforts pour préparer notre participation cette année», rappelant que l'association a déjà participé aux deux premières éditions du festival. Le deuxième prix a été attribué à l'association Ibn-Badja de Mostaganem, le troisième à Dar El-Gharnatia de Koléa tandis que le quatrième a été remis à l'association El Amraouia de Tizi-Ouzou.