La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est parvenue, hier à Marrakech, lors du Forum pour l'avenir (qui regroupe les membres du G 8 et une vingtaine de pays de la région), à rassurer les Palestiniens sur l'opposition américaine à de nouvelles colonies israéliennes. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est parvenue, hier à Marrakech, lors du Forum pour l'avenir (qui regroupe les membres du G 8 et une vingtaine de pays de la région), à rassurer les Palestiniens sur l'opposition américaine à de nouvelles colonies israéliennes. Son homologue palestinien M Ryad El Malki s'est déclaré "satisfait" des explications fournies par Mme Clinton. Celle-ci avait suscité l'ire des Palestiniens samedi en déclarant après son entrevue avec Benjamin Netanyahu d'«offre sans précédent» la proposition israelienne d'un gel partiel de la colonisation. "Nous avons été surpris par ses déclarations et de notre point de vue, ça ne correspondait pas à ce que nous avions entendu à Abou Dhabi" a déclaré à Marrakech le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Riyad al-Malki. Mme Clinton avait peu auparavant eu des entretiens à Abou Dhabi avec le président de l'Autorité palestinienne. "Je pense que ces déclarations ont été corrigées ensuite. Nous sommes satisfaits que la position américaine ait été ramenée dans la droite ligne", a poursuivi M. Al-Malki. «La position de l'administration Obama sur les colonies est claire, sans équivoque. Elle n'a pas changé : les Etas-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite des implantations israeliennes» avait encore assuré Mme Clinton. Afin de lever tout malentendu qui pourrait subsister, la secrétaire d'Etat américaine se rendra aujourd'hui au Caire pour y rencontrer le président égyptien Hosni Moubarek. "Nous continuons nos consultations dans la région. Nous allons en Egypte, c'est la preuve de l'engagement fort du Président Barack Obama et de l'administration américaine", a encore plaidé son porte-parole, Philip Crowley. L'Egypte,a-t-il préçisé «est un acteur majeur dans la région. Elle joue un rôle capital pour parvenir à une réconciliation palestinienne". Ces négociations entamées en octobre entre l'Autorité palestinienne et le Hamas qui contrôle la bande de Ghaza n'ont pas été pour l'heure couronnées de succès : seul Mahmoud Abbas a signé « l'accord » et les deux parties restent désunies notamment sur la tenue d'élections d'ici janvier. Pour rappel, alors que Mahmoud Abbas les a fixées au 14 janvier, avant l'expiration du mandat du CLP (Conseil consultatif palestinien), le Hamas interdit leur tenue à Ghaza. La chef de la diplomatie américaine a de nouveau appelé les deux parties à reprendre au plus vite et sans préalable les négociations de paix. Le désaccord sur la question des colonies, avec le problème des refugiés, est l'une des principales raisons qui bloque la reprise du dialogue de paix entre Israël et les Palestiniens. Il a été interrompu après la guerre contre Ghaza l'hiver dernier qui avait coûté la vie à 1.400 palestiniens (dont près de 300 enfants) et à 13 Israéliens. Washington avait préconisé au printemps un gel complet de la colonisation, non seulement en Cisjordanie -ce qu'accepte en partie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu-, mais aussi à Jérusalem-est occupé en 1967 et annexé. Les Palestiniens exigent un gel total. La proposition de M. Netanyahu "est loin (...) de ce que nous préférerions. Mais si elle est mise en œuvre, cela sera une restriction sans précédent de la colonisation et cela aura un effet significatif", a insisté lundi Hillary Clinton, pour qui il y a là "une chance pour les deux parties d'essayer d'avancer ensemble pour reprendre les négociations". Prenant le soin de lire une déclaration préparée et manifestement soucieuse d'équilibrer ses propos, elle a repris l'expression «sans précédent" pour rendre hommage aux efforts palestiniens afin d'améliorer la sécurité. "J'ai dit au Premier ministre Netanyahu que ces gestes positifs de la part des Palestiniens devaient susciter des gestes positifs d'Israël sur les déplacements, les accès (...) et l'organisation israélienne de la sécurité en Cisjordanie", a-t-elle déclaré. De son côté M. Mitchel l'émissaire américain pour le Proche-Orient a souligné de Amman «l'engagement des Eta.ts-Unis pour atteindre une paix juste et globale entre Israël et les Palestiniens sur la base d'une solution à deux Etats». Par ailleurs, le délégué palestinien auprès de la ligue arabe a estimé necessaire de parvenir à une position arabe unifiéé pour soutenir la position palestinienne qui conditionne la reprise des négociations par l'arrêt total de la colonisation. Il a indiqué que son pays a présenté une demande officielle au Secrétaire général de la ligue arabe pour la tenue à la mi-novembre d'une réunion de la commission de l'Initiative arabe de paix. Celle-ci stipule entre autres que la normalisation des relations des pays arabes avec Israël et sa reconnaissance sont tributaires du respect par les deux parties de leurs engagements. M. Amr Moussa a rappelé que le retrait de cette initiative de paix dans la région du Proche-Orient reste «de mise» en cas de non satisfaction par Israël de la revendication internationale de l'arrêt de la colonisation, le processus de paix étant «global et indivisible». Commémorant le quatre-vingt douzieme anniversaire de la déclaration Balfour (engagement britannique à créer « une patrie pour le peuple juif » en Palestine) le Front Populaire de libération de la palestine(FPLP) a mis en garde contre «l'enjeu dangereux représenté par la politique israëlo-américaine basée sur la gestion de la crise et non sur son règlement». Il l'a qualifiéé «de politique de tromperies». Pour etayer ses propos, il a cité le refus américain de voter en faveur du rapport Goldstone candamnant Israël pour son agression contre Ghaza. Depuis le début du processus de paix israëlo-palestinien il y'a deux décennies, Israël a doublé le nombre de colonies en Cisjordanie. Son homologue palestinien M Ryad El Malki s'est déclaré "satisfait" des explications fournies par Mme Clinton. Celle-ci avait suscité l'ire des Palestiniens samedi en déclarant après son entrevue avec Benjamin Netanyahu d'«offre sans précédent» la proposition israelienne d'un gel partiel de la colonisation. "Nous avons été surpris par ses déclarations et de notre point de vue, ça ne correspondait pas à ce que nous avions entendu à Abou Dhabi" a déclaré à Marrakech le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Riyad al-Malki. Mme Clinton avait peu auparavant eu des entretiens à Abou Dhabi avec le président de l'Autorité palestinienne. "Je pense que ces déclarations ont été corrigées ensuite. Nous sommes satisfaits que la position américaine ait été ramenée dans la droite ligne", a poursuivi M. Al-Malki. «La position de l'administration Obama sur les colonies est claire, sans équivoque. Elle n'a pas changé : les Etas-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite des implantations israeliennes» avait encore assuré Mme Clinton. Afin de lever tout malentendu qui pourrait subsister, la secrétaire d'Etat américaine se rendra aujourd'hui au Caire pour y rencontrer le président égyptien Hosni Moubarek. "Nous continuons nos consultations dans la région. Nous allons en Egypte, c'est la preuve de l'engagement fort du Président Barack Obama et de l'administration américaine", a encore plaidé son porte-parole, Philip Crowley. L'Egypte,a-t-il préçisé «est un acteur majeur dans la région. Elle joue un rôle capital pour parvenir à une réconciliation palestinienne". Ces négociations entamées en octobre entre l'Autorité palestinienne et le Hamas qui contrôle la bande de Ghaza n'ont pas été pour l'heure couronnées de succès : seul Mahmoud Abbas a signé « l'accord » et les deux parties restent désunies notamment sur la tenue d'élections d'ici janvier. Pour rappel, alors que Mahmoud Abbas les a fixées au 14 janvier, avant l'expiration du mandat du CLP (Conseil consultatif palestinien), le Hamas interdit leur tenue à Ghaza. La chef de la diplomatie américaine a de nouveau appelé les deux parties à reprendre au plus vite et sans préalable les négociations de paix. Le désaccord sur la question des colonies, avec le problème des refugiés, est l'une des principales raisons qui bloque la reprise du dialogue de paix entre Israël et les Palestiniens. Il a été interrompu après la guerre contre Ghaza l'hiver dernier qui avait coûté la vie à 1.400 palestiniens (dont près de 300 enfants) et à 13 Israéliens. Washington avait préconisé au printemps un gel complet de la colonisation, non seulement en Cisjordanie -ce qu'accepte en partie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu-, mais aussi à Jérusalem-est occupé en 1967 et annexé. Les Palestiniens exigent un gel total. La proposition de M. Netanyahu "est loin (...) de ce que nous préférerions. Mais si elle est mise en œuvre, cela sera une restriction sans précédent de la colonisation et cela aura un effet significatif", a insisté lundi Hillary Clinton, pour qui il y a là "une chance pour les deux parties d'essayer d'avancer ensemble pour reprendre les négociations". Prenant le soin de lire une déclaration préparée et manifestement soucieuse d'équilibrer ses propos, elle a repris l'expression «sans précédent" pour rendre hommage aux efforts palestiniens afin d'améliorer la sécurité. "J'ai dit au Premier ministre Netanyahu que ces gestes positifs de la part des Palestiniens devaient susciter des gestes positifs d'Israël sur les déplacements, les accès (...) et l'organisation israélienne de la sécurité en Cisjordanie", a-t-elle déclaré. De son côté M. Mitchel l'émissaire américain pour le Proche-Orient a souligné de Amman «l'engagement des Eta.ts-Unis pour atteindre une paix juste et globale entre Israël et les Palestiniens sur la base d'une solution à deux Etats». Par ailleurs, le délégué palestinien auprès de la ligue arabe a estimé necessaire de parvenir à une position arabe unifiéé pour soutenir la position palestinienne qui conditionne la reprise des négociations par l'arrêt total de la colonisation. Il a indiqué que son pays a présenté une demande officielle au Secrétaire général de la ligue arabe pour la tenue à la mi-novembre d'une réunion de la commission de l'Initiative arabe de paix. Celle-ci stipule entre autres que la normalisation des relations des pays arabes avec Israël et sa reconnaissance sont tributaires du respect par les deux parties de leurs engagements. M. Amr Moussa a rappelé que le retrait de cette initiative de paix dans la région du Proche-Orient reste «de mise» en cas de non satisfaction par Israël de la revendication internationale de l'arrêt de la colonisation, le processus de paix étant «global et indivisible». Commémorant le quatre-vingt douzieme anniversaire de la déclaration Balfour (engagement britannique à créer « une patrie pour le peuple juif » en Palestine) le Front Populaire de libération de la palestine(FPLP) a mis en garde contre «l'enjeu dangereux représenté par la politique israëlo-américaine basée sur la gestion de la crise et non sur son règlement». Il l'a qualifiéé «de politique de tromperies». Pour etayer ses propos, il a cité le refus américain de voter en faveur du rapport Goldstone candamnant Israël pour son agression contre Ghaza. Depuis le début du processus de paix israëlo-palestinien il y'a deux décennies, Israël a doublé le nombre de colonies en Cisjordanie.