L'Afrique a accepté mardi, après 24 heures de tractations, de reprendre les négociations sur l'avenir du Protocole de Kyoto, qui se tiennent à Barcelone. Elle reste cependant inquiète du manque d'avancées à un mois de la conférence de Copenhague et menace toujours de claquer la porte. L'Afrique a accepté mardi, après 24 heures de tractations, de reprendre les négociations sur l'avenir du Protocole de Kyoto, qui se tiennent à Barcelone. Elle reste cependant inquiète du manque d'avancées à un mois de la conférence de Copenhague et menace toujours de claquer la porte. Les délégués africains à ces dernières négociations avant le rendez-vous de décembre (7-18), avaient suspendu lundi soir leur participation aux discussions, tant que les pays industrialisés n'annonceraient pas des engagements chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, "d'au moins 40%" en 2020 par rapport à 1990. Acceptant de revenir à la table de négociation,l'Afrique a prévenu "qu'un échec des résultats souhaités nous conduirait à suspendre les discussions" à nouveau, a souligné Ousman Jarju, délégué de la Gambie, au nom du Groupe Afrique. "Le niveau d'ambition des pays développés est inacceptable (...) Nous devons envisager des objectifs et des chiffres ambitieux qui, du point de vue africain, devraient représenter une réduction de 40% au moins", a-t-il également insisté. Le continent, responsable de 4% à peine des émissions mondiales de gaz à effet de serre, compte parmi les régions du monde les plus vulnérables au changement climatique qui se traduira notamment par une extension de la désertification, des sécheresses et de graves pénuries d'eau et de récoltes entrainant à terme des migrations, l'insécurité et l'instabilité. D'Athènes ou il assiste au 3eme Forum mondial sur la migration et le développement organisé sous l'égide de l'ONU, M Ban Ki Moon a jugé «indispensable un accord sur le climat lors du sommet de Copenhague pour éviter une accélération des migrations forcées qui touchent déjà l'Afrique et l'Asie en raison des changements climatiques.(…)Nous avons besoin d'un accord le plus ambitieux possible». Après l'intervention mardi de la présidence suédoise de l'Union européenne et du pilote des négociations sur le Protocole de Kyoto, John Ashe, un compromis a pu être trouvé sur la suite des discussions de Barcelone qui doivent s'achèvere demain. Ce compromis consiste à consacrer "60% au moins du temps de négociations restant aux discussions sur les chiffres" d'engagements des pays industrialisés au titre de Kyoto, a assuré M. Ashe à la reprise de la conférence plénière. A un mois du sommet de Copenhague et de la conclusion d'un nouvel accord climatique, Barcelone offrait cinq derniers jours de négociation pour baliser le chemin ardu et de plus en plus improbable d'un accord mondial complet. Les négociations se déroulent parallèlement sur deux rails: l'un pour les pays qui ont ratifié le protocole de Kyoto et sont appelés à renouveler leurs engagements au-delà de 2012. Les délégués africains à ces dernières négociations avant le rendez-vous de décembre (7-18), avaient suspendu lundi soir leur participation aux discussions, tant que les pays industrialisés n'annonceraient pas des engagements chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, "d'au moins 40%" en 2020 par rapport à 1990. Acceptant de revenir à la table de négociation,l'Afrique a prévenu "qu'un échec des résultats souhaités nous conduirait à suspendre les discussions" à nouveau, a souligné Ousman Jarju, délégué de la Gambie, au nom du Groupe Afrique. "Le niveau d'ambition des pays développés est inacceptable (...) Nous devons envisager des objectifs et des chiffres ambitieux qui, du point de vue africain, devraient représenter une réduction de 40% au moins", a-t-il également insisté. Le continent, responsable de 4% à peine des émissions mondiales de gaz à effet de serre, compte parmi les régions du monde les plus vulnérables au changement climatique qui se traduira notamment par une extension de la désertification, des sécheresses et de graves pénuries d'eau et de récoltes entrainant à terme des migrations, l'insécurité et l'instabilité. D'Athènes ou il assiste au 3eme Forum mondial sur la migration et le développement organisé sous l'égide de l'ONU, M Ban Ki Moon a jugé «indispensable un accord sur le climat lors du sommet de Copenhague pour éviter une accélération des migrations forcées qui touchent déjà l'Afrique et l'Asie en raison des changements climatiques.(…)Nous avons besoin d'un accord le plus ambitieux possible». Après l'intervention mardi de la présidence suédoise de l'Union européenne et du pilote des négociations sur le Protocole de Kyoto, John Ashe, un compromis a pu être trouvé sur la suite des discussions de Barcelone qui doivent s'achèvere demain. Ce compromis consiste à consacrer "60% au moins du temps de négociations restant aux discussions sur les chiffres" d'engagements des pays industrialisés au titre de Kyoto, a assuré M. Ashe à la reprise de la conférence plénière. A un mois du sommet de Copenhague et de la conclusion d'un nouvel accord climatique, Barcelone offrait cinq derniers jours de négociation pour baliser le chemin ardu et de plus en plus improbable d'un accord mondial complet. Les négociations se déroulent parallèlement sur deux rails: l'un pour les pays qui ont ratifié le protocole de Kyoto et sont appelés à renouveler leurs engagements au-delà de 2012.