Les participants à la journée d'étude sur les hépatites virales B et C, organisée mardi à Oran, ont appelé à adopter un plan national de prévention contre cette maladie. Le vice-président de l'association nationale d'aide aux personnes atteintes d'hépatite virale, M. Fawzi Abdedaim, a indiqué que la propagation de cette maladie affectant un million d'Algériens nécessite un programme préventif plus efficace. M. Abdedaim a mis l'accent sur la nécessité de diversifier les moyens de sensibilisation des citoyens sur les dangers de cette maladie qui peut devenir chronique et mortelle. Il a recommandé des analyses périodiques pour son dépistage et sensibiliser les praticiens et les chirurgiens dentistes des risques de contamination de l'hépatite virale C. Le virus est transmis par le sang en l'absence de mesures de protection, a-t-il dit. Pour sa part, le professeur Chafika Mokadem du service infectieux du CHU Oran a mis l'accent sur les risques de l'interruption du traitement pour les malades d'hépatite virale, soit une moyenne de 48 semaines et même plus dans certains cas. La même intervenante a mis en garde contre l'abandon du traitement par les malades. Elle a suggéré pour faire face à ce phénomène de soumettre le patient à un traitement régulier. Après avoir évalué les efforts de l'Etat dans la prise en charge des malades souffrant d'hépatite virale, dont le coût du traitement est évalué à une moyenne de 161.000 dinars pour un seul malade, le professeur Mokadem a relevé la cherté des médicaments, des analyses et des moyens du suivi médical. Cette rencontre est organisée à l'initiative du laboratoire international "Pasteur Cerba", en coordination avec le CHU et la Faculté des sciences médicales d'Oran. L'expert du laboratoire "Pasteur Cerba" de France, M. Frédéric Gaury, a insisté sur l'importance de l'initiative adoptée dernièrement et qui consiste à relier les différents laboratoires d'analyses médicales par un seul réseau intranet pour le dépistage précoce des cas d'hépatite virale. A noter que cette journée d'étude, à laquelle ont pris part des médecins, des chercheurs et des responsables de laboratoires médicaux et scientifiques du pays, a été marquée par la présentation d'études et de propositions scientifiques les plus récentes en matière de prise en charge des malades et leur protection contre cette affection. Les participants ont abordé également le facteur génétique, les relations sexuelles comme vecteur de transmission de l'hépatite virale surtout de type B et la propagation de cette épidémie dans le monde, soit 2 milliards de cas (le tiers de la population mondiale). Cette maladie tue chaque année plus d'un million de personnes dans le monde, selon les rapports de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont souligné les participants. APS Les participants à la journée d'étude sur les hépatites virales B et C, organisée mardi à Oran, ont appelé à adopter un plan national de prévention contre cette maladie. Le vice-président de l'association nationale d'aide aux personnes atteintes d'hépatite virale, M. Fawzi Abdedaim, a indiqué que la propagation de cette maladie affectant un million d'Algériens nécessite un programme préventif plus efficace. M. Abdedaim a mis l'accent sur la nécessité de diversifier les moyens de sensibilisation des citoyens sur les dangers de cette maladie qui peut devenir chronique et mortelle. Il a recommandé des analyses périodiques pour son dépistage et sensibiliser les praticiens et les chirurgiens dentistes des risques de contamination de l'hépatite virale C. Le virus est transmis par le sang en l'absence de mesures de protection, a-t-il dit. Pour sa part, le professeur Chafika Mokadem du service infectieux du CHU Oran a mis l'accent sur les risques de l'interruption du traitement pour les malades d'hépatite virale, soit une moyenne de 48 semaines et même plus dans certains cas. La même intervenante a mis en garde contre l'abandon du traitement par les malades. Elle a suggéré pour faire face à ce phénomène de soumettre le patient à un traitement régulier. Après avoir évalué les efforts de l'Etat dans la prise en charge des malades souffrant d'hépatite virale, dont le coût du traitement est évalué à une moyenne de 161.000 dinars pour un seul malade, le professeur Mokadem a relevé la cherté des médicaments, des analyses et des moyens du suivi médical. Cette rencontre est organisée à l'initiative du laboratoire international "Pasteur Cerba", en coordination avec le CHU et la Faculté des sciences médicales d'Oran. L'expert du laboratoire "Pasteur Cerba" de France, M. Frédéric Gaury, a insisté sur l'importance de l'initiative adoptée dernièrement et qui consiste à relier les différents laboratoires d'analyses médicales par un seul réseau intranet pour le dépistage précoce des cas d'hépatite virale. A noter que cette journée d'étude, à laquelle ont pris part des médecins, des chercheurs et des responsables de laboratoires médicaux et scientifiques du pays, a été marquée par la présentation d'études et de propositions scientifiques les plus récentes en matière de prise en charge des malades et leur protection contre cette affection. Les participants ont abordé également le facteur génétique, les relations sexuelles comme vecteur de transmission de l'hépatite virale surtout de type B et la propagation de cette épidémie dans le monde, soit 2 milliards de cas (le tiers de la population mondiale). Cette maladie tue chaque année plus d'un million de personnes dans le monde, selon les rapports de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont souligné les participants. APS